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M ♆ HUGH DANCY — PANSEMENT AU COEUR

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O Diabo
O Diabo
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 281
♆ PSEUDO : SATAN
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ PERDITION : OMNISCIENCE
♆ ÉGARÉ : DANS TES CAUCHEMARS
♆ ENNUI TROMPÉ : DÉGUSTATION DES ÂMES

(#) Sam 5 Nov 2016 - 14:25
"Doc" Bonham
Il est bien vrai, que ma langueur désire Qu’avec le temps je me puisse guérir : Mais je ne veux ma dame requérir Pour ma santé : tant me plaît mon martyre.
PIERRE DE RONSARD ▲
L'ÂME ERRANTE
Héritage Infortuné ♆ Bonham. Bonne âme. Né pour le bien. Né pour aider, pour sauver. Son nom, il l'a fièrement porté durant des années. Aujourd'hui, il est un poids, une blague parfois. Appellation aux Origines Contrôlées ♆ Jadis, il avait un vrai prénom, pas plus moche que ça, pas original pour un sou, mais c'était le sien. John, y'a pas plus commun pour un américain. Depuis, le prénom s'est envolé, il est réduit à un surnom, un moins-que-rien, un diminutif. Doc, aide moi, j'ai mal. C'était mieux avant ♆ La quarantaine approche, lentement, sournoise et rampante. Il la voit arriver pourtant, ses rides sur le front, balayant les derniers vestiges que la jeunesse avait laissé. Plus que deux ans encore, avant que la sombre ne prenne le dessus, définitivement. Première Bouffée d'air ♆ C'était une belle matinée d'été, de celles dont on a jamais assez. Le ciel bleu et le soleil qui caressait les vitres de l'hôpital de Seattle dans l'aile de la maternité. Papa et Maman ♆ La parfaite famille américaine, deux parents souriants, deux enfants, deux voitures et un chien. Cliché digne des belles publicité du siècle dernier. Dans mon lit ♆ Doc aime l'humanité en général, il en voit le bien surtout et pas le mal. Si pendant de longues années, il n'y eut que des femmes frôlant ses draps, depuis quelques temps, sous le soleil trop lourd du brésil, il aurait cessé de faire le difficile, pour ainsi dire. Degré de solitude ♆ À son doigt, il y a un anneau abîmé, par le temps, par l'humidité. Jadis, pourtant, il était beau et reluisant, il sentait le bonheur d'une union à venir. Aujourd'hui, il n'est plus que vague souvenir décrépit, plus boulet à son pied qu'ailes sur son dos. Tromper l'ennui ♆ Il est le médecin, l'infirmier, le psychologue, le vétérinaire, l'homme à tout faire. Il est un hôpital à lui tout seul. Malédiction ♆ Il est l'homme aux doigts de fée, capable de guérir quasiment tout et n'importe quoi d'une ou plusieurs séance de massage. Qu'importe la blessure, allez voir Doc, il vous soignera. Tombé dans le trou à rat ♆ Dix ans déjà qu'il est venu de son propre gré, pour aider. Dix ans qu'il a amèrement regretté. La nouvelle famille ♆ Salaud, il en faut.  
ALVARO MORALES
Un regard de travers ; il est simple, il veut dire bienvenue en enfer. Il a eu ce sourire triste sur les lèvres, Alvaro, lorsqu'il a vu l'homme d'espoir poser pied sur cette terre. Une seconde à peine, assez pour être attristé, pour être désolé, et puis l'instant d'après, il s'est détourné. Ça ne sert à rien, après tout, de s'y attarder. Encore une tristesse accumulée, encore un visage qui va se perdre dans la foulée. C'est ce qu'il a cru, du moins, Alvaro, à cet instant. Et pourtant, pourtant ; l'homme en blanc, il est devenu une cage. Le menton levé, le choix déjà gravé, Aliénor lui a intimé de le surveiller. Une fois le soleil incliné, une fois le retour au village imposé, voilà Alvaro qui se voit jouer les autorités. Il se sent presque gouvernante à surveiller un homme au coeur trop tendre. Il grince des dents, les premiers temps, lorsque dans un lit, à deux ils doivent dormir. Doc se glisse parfois dans un coin, bouteille à la main ; il fuit dans les bars car il en a marre, car l'enfer est là, ici sur terre. Rôle de maman, l'homme du désert prend ses doigts, le traîne à la demeure et l'observe pour ne pas qu'il commette la moindre erreur. C'est un poids pour chacun, là, sur des épaules bien trop faibles pour supporter. C'est une intimité qui ne peut même pas être respectée. Et pourtant, une amitié un peu révoltée, des rires parfois un peu entrecoupés. Chaines aux pieds, bien reliées, ils en viennent parfois à s'apprécier et à parler comme deux amis aux liens bien noués. Il y aurait eu quelque baisers alcoolisés, dans le secret de la nuit, que ni l'un ni l'autre ne voudra avouer. Accord tacite pour garder les lèvres scellés, sans vraiment que ça les empêche de recommencer. La vérité, pourtant, les mollets ensanglantés, on ne peut les oublier, et toujours, souvent, le silence en vient à tomber.
NELA COELHO
Poupée de verre, elle marche sur la pointe des pieds, lorsqu'elle entre dans son atelier. Elle a ce pot de potage, Nela, entre ses doigts un peu abîmés. Les murmures qui sont mots, entre ses lèvres de poupée, alors qu'elle arrive toujours à l'instant où son coeur, il ne parvient plus à supporter. C'est une bouffée d'oxygène entre les lèvres du doc, une fenêtre qui s'ouvre brusquement, le vent frappant. Le doc, il retrouve quelques étoiles, lorsqu'elle arrive avec sa soupe un peu trop froide. Elle parle tout doucement, Nela ; elle lui parle de ce qu'elle voit, des gens qu'elle croise, de ceux qu'elle rencontre. Elle le complimente, Nela, pour ses interventions. Les yeux pleins d'interrogations, elle lui pose des questions sur le passé, sur cette vie oubliée qu'elle aimerait tant goûter; un rêve qu'ils ont partagés sans pour autant le réaliser. Nela, elle insiste tout bas, dans un souffle de chat, pour entendre ses rêves, pour qu'il illumine ses pensées de petites fées et de désirs enchantés. Il lui fait croire, par ses paroles tendres et ses mots d'espoirs, qu'il n'est pas tant perdu dans le noir. Il croit parfois, un brin d'espoir entre les doigts, que la vie n'est pas qu'un dépotoir. Brin d'humanité au creux de son âme perdu au travers des idées noires, Nela se fait un chemin, là, au travers de tout cela. Elle sort son arrosoir, son sourire tendre et l'entretient, ce coeur encore pur, malgré la douleur. Elle essaie, la douce hirondelle, de guérir les ailes de l'aigle si brusquement tombé, incapable même de se relever. Elle sourit, Nela, tout doucement, persuadé qu'un jour, il saura enfin comment se lever. Espérer.
ALIÉNOR VOISIN
Le cœur tendre du docteur a été distendu par la misère des années passées ici pour qu’il ait encore la force ou le courage de vivre – et la fatigue de son âme si elle n’est plus passagère semble être la faute de l’instigatrice de son malheur. Aliénor, son visage de glace, ses chiens de garde pour la défendre et le doc lui-même pour la servir, est, aux dires de presque tous, la source de bien des misères au village – si ceux qui étaient enclin à se plaindre l’étaient tout autant à ouvrir les yeux, sans doute se rendraient-ils compte que pour faire tomber une reine il n’y a qu’une couronne à lui retirer. Sans doute Doc le sait-il, et pourtant de sa prison de sable il n’essaye plus de s’échapper, des visites nocturnes d’Alvaro il serait presque déçu de ne pas voir les cheveux corbeaux se joindre à eux pour les veillées auprès du feu. Aliénor n’est pas de celles qui restent à s’épandre dans les bras comme une jeune délicate en fleur, pourtant de leurs yeux qui se croisent ne ressortent non pas des étincelles mais des brasiers entiers, des incendies qui brûleraient la terre jusqu’à ce qu’il n’en reste que poussière. Aliénor est l’antithèse de Jane, la noirceur à sa douceur, l’horreur à son sublime, elle le révulse autant qu’elle l’attire. Son étreinte à goût de néant, sa peau se fond comme chaos sur la langue. Ce n’est pas là un battement de cœur qui ferait pleurer les chaumières ni un atome crochu qui leur chatouillerait le ventre, c’est peut-être un peu des épices du diable dans le mélange de leurs parfums pour créer cette alchimie qui leur donne envie de s’épanouir dans le sang l’un de l’autre, animés par les démons de s’offrir des cœurs encore battant plutôt que de s’arracher le leur.
PIUS DO NASCIMENTO
Élans nostalgiques qui le portent parfois à la maison de Dieu. Une oreille pour écouter les déboires de l'homme brisé. Les mots viennent tout seul en présence du grand enfant. Une étrange amitié qui se tisse de confessions en conversations. La compagnie qui sort de l'église jusqu'à sa clinique. Présence rassurante, confortable même dans ses grands silences. Les mois passent et la bouche du garçon de foi se délie. La robe noire tombe pour dévoiler les hématomes sur la peau blanche. Les coups et les blessures qui s'offrent à la vue. La langue liée par la honte, les prunelles qui s'échappent dans le vide. Pius ne veut rien avouer, Doc tente de ne pas insister, alourdir le malaise du garçon, mais la préoccupation tourne vite à l’inquiétude. Les questions se font plus pressantes et les prunelles désapprobatrices. Mais Pius ne peut pas se résoudre à dévoiler la vérité, renoncer à ses apparences d’innocence, souffler ses sombres secrets à celui qui lui a déjà tout dit. L’angoisse de le perdre, de s’y perdre, si les lèvres ne restent scellées. Pius aime trop l’attention qu’il lui porte, la belle image qu’il conserve dans ses pupilles. Alors le garçon préfère mentir, plutôt que de briser l’illusion de ses terribles penchants. Le mensonge se tisse à travers ses mots. Un homme violent, une relation abusive, une sombre histoire d’obsession. Trop fort pour lui pour qu’il s’en défasse, protecteur à sa manière contre les horreurs plus viles encore qui trainent dans la poussière. Alors Pius ne dit rien, mime la peur au bon docteur, pour qu’il continue à le soigner. Et John, bon samaritain qu’il est, veut l’aider, veut le sortir des liens atroces dans lequel le pauvre garçon s’est enlisé, il tend la main, murmure des mots d’encouragement. Mais Pius lui refuse sa paume, fuit son aide et évade ses interrogations. Alors, le petit manège continue et dure, jusqu’à ce que la façade ne s’écroule.
PANSEMENT AU COEUR
Conte banal de la famille américaine. Il était une fois, dans une belle banlieue paisible, un pavillon semblable à tous les autres, un couple pas plus malheureux qu'un autre, deux voitures et un chien. Sourire Colgate sur les photos, serviettes assorties dans la salle de bain. John n'aurait pas pu mieux demander comme rêve américain. Enfant sage, adolescent doué. Sans être dans l'équipe de football, tout le monde l'adorait. Toujours disponible pour vous donner un coup de main. Un sourire contagieux collé aux lippes. John, c'était votre foi en l'humanité. C'était la preuve que la jeunesse n'était pas si désespérée. John, c'est l'ami en or, l'oreille tendue pour vous écouter, l'épaule sur laquelle vous pouvez pleurer. Il a la main tendue pour vous aider à vous relever. Il a les billets, les pièces qu'il glisse dans les mains abîmées, pour leur offrir de quoi manger. John a pour vocation d'aider. Il a le cœur qui bat là, au creux de sa paume, d'un or pur tout palpitant. Son bonheur passe d'abord par celui des autres. Il n'a surpris personne en poursuivant des études de médecine. C'était pendant un cours d'embryologie. John était légèrement en retard après avoir aider une vieille à traverser la route. Il ne restait plus beaucoup de places dans l'amphi. John s'est assis à côté de Jane. Le prince rencontre la princesse. Ils se sourient, timidement. Il lui prête sa gomme quand elle fait tomber la sienne. C'est le début d'une amitié, une des plus jolies qui ait pu exister. Celles dont on se moque un peu, qu'on admire plus que tout, qu'on envie beaucoup. Même caractères, même rêves, mêmes idées, même propension à vouloir aider. John et Jane, c'est un tout que l'on a jamais réussi à briser. Il y en a eu des pauvres âmes qui ont tenté de s'immiscer. Des copines à John, des jolies filles, des copains à Jane, de beaux garçons. Aucun n'est jamais parvenu à rivaliser avec leur amitié. Ils finirent tous dégoutés d'avoir essayer, verts d'une jalousie qu'ils peinent à étouffer. Il y avait les paris des amis, les billets qui s'échangeaient pour déterminer quand est ce que l'un des deux craquerait. C'est venu plus naturellement que l'on aurait cru. John et Jane se sont embrassés pendant la remise des diplômes, le jour où ils sont officiellement devenus médecins, au milieu des chapeaux que l'on lançait. Les meilleurs amis devenus amants, meilleur scénario de la vie. De quoi leur assurer le sourire. Ils n'ont pas beaucoup tardé pour se fiancer, avant d'entreprendre la grande aventure. Le voyage caritatif dont ils avaient toujours rêvé. Le tour de l'Amérique pour aider. Diplômes en poche, idéaux pleins l'esprit, main dans la main, ils sont partis. Ils ont sillonner le continent, avec leur petit groupe d'illuminés. Ceux qui parlent de la paix dans le monde, de l'âme avant tout débonnaire de l'homme avec un optimisme incroyable, ceux qui veulent apporter leur pierre à l'édifice, faire la différence, des étoiles pleins les yeux. Médecins sans frontières. Arrivés dans le nord du Brésil, ils eurent vent d'une légende étrange, de la ville maudite dont les membres prisonniers agonisaient. Si la plupart du groupe préféra l'éviter, de peur d'y rester coincé. John convainquit Jane de venir avec lui. Pas superstitieux pour un sou, ils ne crurent pas les rumeurs sur le démon qui serait venu. À peine arrivée, Jane se sentit mal, sa vision se brouillait, des douleurs la prenaient, le gaz pernicieux qui s'insinuait. Son état empirait à une vitesse alarmante, ses organes lâchaient prise, l'air ne voulait plus rentrer. Jane s'éteignit dans les bras d'un John effondré, emportant avec elle un petit bout de l'âme de son fiancé. John, gangréné par la tristesse et la culpabilité échoua dans le bar et ses liquides ambrés. C'est en se blessant sur un verre cassé qu'il découvrit son don guérissant. Très vite repéré par Aliénor et sa bande, il fut affecté au poste de médecin du village, avec garde rapprochée. Chaque jour ammassant quantité de blessés. Chaque nuit consigné dans sa chambre pour ne pas sombrer. Dix ans que Jane a succombé aux effluves diaboliques. John, peu à peu, s'est réhabitué à la vie. Mais son âme autrefois si pure, si blanche, a noirci, elle a pourri sous le soleil dru du brésil. Il s'enfonce dans des sables mouvants, refusant de soigner certains, cédant à la corruption, gangréné par l'avarice. Entendez vous la plainte de l'homme désespéré ?
O Diabo
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