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Ninõ Rastro
Ninõ Rastro
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 40
♆ PSEUDO : pipelette
♆ AVATAR : Felix Bujo
♆ ALIGNEMENT MORAL : NEUTRE MAUVAIS
♆ PERDITION : Semance rajeunissante, potion de jouvence collante et repoussante.
♆ ÉGARÉ : Le bordel pour maison, on le promène de temps à autre comme un chien qui a besoin d'air pur.
♆ ENNUI TROMPÉ : Catin du village, chouchou de Felipe.

(#) Dim 26 Mar 2017 - 1:57
DIVINE & NINÕ
The truth is I am a toy that people enjoy till all of the tricks don't work anymore and then they are bored of me
You're a little much for me
Tout possède son envers du décor. Surtout le théâtre. S’il représente pour certains une échappatoire figurative pour se revigorer l’esprit et oublier la misère dans laquelle ils prospèrent, c’est pour Ninõ l’incarnation d’un dernier espoir. Celui qu’il nourrit pour la perspective de pouvoir passer du temps hors du bordel. Quelques heures grappillées loin de la débauche et des gémissements insupportables. Quelques heures où il ne s’ennuie pas comme un rat mort, et où il n’écarte pas les cuisses pour celui qui aurait les moyens de s’offrir ce qui demeure entre elles. C’est également de la curiosité. La découverte d’un talent jusque-là inconnu. L’expression d’une fibre artistique jamais exploitée auparavant, mais dont il est sûr de l’existence. On pourrait le croire gamin insouciant, les pulsions de l’enfance réanimées par l’imminence du jeu. On pourrait le croire imbécile heureux, qui a foi en une perfection qu’il est loin d’atteindre. Mais ce n’est qu’une pause dont il souhaite profiter, deux parenthèses entre lesquelles il veut se glisser pour un peu de répit. Le corps las, l’esprit l’étant encore plus. La tête qui fourmille de toutes les informations récoltées, armes qu’il ne peut pas encore utiliser. Et l’art qu’il a toujours dénigré, dont il s’est toujours moqué est devenu ironiquement son refuge. C’est certain que dans sa vie antérieure, c’était loin d’être sa priorité. Et voilà qu’il constitue, par l’heureux fruit du hasard, le destin faisant bien les choses, le karma esquissant un pied-au-nez bien mérité, une évasion qu’il convoite à tout prix. Prétendant une passion pour quelque chose qu’il ne l’a jamais attiré, en désespoir de cause, ne sachant de quel stratagème user pour échapper aux griffes acérées de son employeur/amant/propriétaire. Le fait est que c’est le cœur un peu léger qu’il se dirige pour une entrevue avec Divine, l’une des multiples conquêtes de Felipe. Non pas qu’il éprouverait le moindre sentiment de jalousie envers ceux qui partagent la couche du patron, mais c’est toujours amusant de découvrir que certains se jettent volontairement dans la gueule du loup. Puis il en profite pour se rappeler que c’est quand même un bon coup, le boss, et que s’il ne devait pas le toucher au moins une fois par jour, sûrement que ce serait agréable d’être en sa compagnie occasionnelle. Flanqué d’un garde du corps personnel, puisque Felipe ne peut pas se libérer pour remplir ce rôle lui-même sinon il ne s’en serait pas privé, le voilà qui franchit le seuil d’une tanière qu’il n’avait jamais visitée auparavant.

Et c’est plutôt décevant. On lui avait parlé des efforts qu’avaient fournis la maîtresse des lieux pour retaper l’espace miteux. Et on avait exagéré. Le bouche-à-oreille a cette tendance à exagérer les choses. Et peut-être aurait-il un avis différent s’il n’avait pas écouté les rumeurs colportées et les accents admiratifs dans les voix tremblantes qui décrivaient les spectacles de splendeur ayant lieu par ici. Mais là, devant la scène, lorsque rien n’est illuminé et que tout est vide, c’est trompeur. Rien ne laisse suggérer que des merveilles pouvaient se produire dans ce cadre désolant. Et malgré l’acharnement de tout un peuple, sûrement qu’il n’arriverait pas à faire de cet endroit quelque chose d’assez potable en comparaison avec les scènes d’ailleurs. C’est la malédiction ultime de tout habitant venant de l’extérieur : le contraste indéniable qui existe avec le monde entier, lorsque leur petit univers abominable n’est qu’une parodie des perles qui hantent le restant du globe. Un petit soupir qu’il pousse pathétiquement, et son fessier qu’il dépose sur l’estrade. Son regard se perd sur le plafond où ne subsiste que le néant, sur le bois qui orne l’intégralité de la structure. Toute seconde gagnée en-dehors de la maison close représente quelque chose de précieux qu’il chérit de tout son être. Avec cette impression d’asphyxie qui se dissipe au fur et à mesure, et le goût de respirer à nouveau lorsqu’il est éloigné de la luxure exagérée qu’il avait finalement appris à abhorrer. Elle apparaît soudainement en conquérante, la silhouette fine, la tenue indécente, le regard qui juge et vous frappe. Méritant bien son prénom de par l’égo en tous cas, elle ne se fait pas du tout discrète avec le tintamarre de ses talons sur le sol abîmé et les sabots qui claquent derrière elles. Des créatures caprines qui le fixent de leurs yeux ridicules, et la surprise qui se lit sur le moindre trait de son faciès comme réponse. Reprenant contenance, il se pare de son sourire le plus charmeur. Bonsoir, je suis Ninõ, Felipe a dû vous prévenir de ma venue. La lueur de malice qui brille dans son regard est loin d’être invisible, l’innocence n’est pas feinte. Après tout, ne recherche-t-elle pas des esprits aussi vifs que le sien pour produire les meilleurs spectacles ? Elle n’aura qu’à lui trouver une tâche digne de lui, pour que les rétines soient ébahies du show qu’il compte leur offrir. Vous êtes aussi fascinante que l’on m’a raconté. Malheureusement, je n’ai jamais eu le privilège d’assister à l’une de vos prestations, mais d’après ce qu’on m’en a dit, elles valent largement le coup d’œil. Autrefois, il ne léchait pas les culs. Mais ça c’était avant. Puisqu’il le fait littéralement de toute façon maintenant qu’il n’est que la catin du village, pourquoi ne pas en rajouter une couche ?
(c) AMIANTE
Ninõ Rastro
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