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(bélial) on est le diable, on ne le devient point

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Bélial Chateminoy
SATAN M'HABITE
Bélial Chateminoy
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 326
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : DIEU DEPP.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ PERDITION : LES ANNÉES S'AJOUTENT ET DISPARAISSENT. LE TEMPS NE FAIT PLUS EFFET SUR SES TRAITS. TANTÔT ENFANT AUX MAINS BALADEUSES, ADULTE AUX SOURIRES CRASSES ET VIEILLARD AUX MOTS AIGRIS.
♆ ÉGARÉ : DANS L'ANTRE DE SATAN.
♆ ENNUI TROMPÉ : GOUROU SATANISTE. CHIEUR, FARCEUR, EN MISSION POUR LUCIFER POUR FAIRE DE VOTRE VIE, UN ENFER.

(#) Dim 13 Nov 2016 - 18:54
bélial chateminoy
Gloire et louange à toi, Satan, dans les hauteurs Du Ciel, où tu régnas, et dans les profondeurs De l'Enfer, où, vaincu, tu rêves en silence ! Fais que mon âme un jour, sous l'Arbre de Science, Près de toi se repose, à l'heure où sur ton front Comme un Temple nouveau ses rameaux s'épandront !
CHARLES BAUDELAIRE ▲
L'ÂME ÉGARÉE
Héritage Infortuné ♆ Chateminoy, dernier du nom. Ridicule patronyme d'une rareté extrême. Heureusement qu'il est prêt à repeupler la terre entière de sa progéniture. Appellation aux Origines Contrôlées ♆ Bélial le démon. C’est l’âme hideuse et vile, c’est l’amour du vice pour le vice. Démon du mensonge, les litanies sans fin que crachent ses lèvres. Un cœur d’une laideur infinie comparable qu’à la beauté de son corps. Beau. Le monde subjugué quand il est né.  C'était mieux avant ♆ Il fut un temps où il avait un âge, une date, une apparence. Maintenant, il est substance informe. Tour à tour, enfant, vieillard, adolescent ou quadragénaire. Première Bouffée d'air ♆ Tous les doutes sont permis, la seule certitude le ferait naître sur la planète. Papa et Maman ♆ Là encore, deux figures changeantes, métamorphosées, mortes avant l’heure ou sacrifiées par leur gamin aliéné. Personne ne connaît vraiment la vérité. Le mystère restera entier. Dans mon lit ♆ Il est la luxure, le corps en feu, les peaux moites, les coups de reins. Il est le plaisir, la jouissance, l’orgasme. Homme, femme, enfant ou animal, tout à la fois, qu’importe après tout, il les aimera tous, le temps d’une étreinte. Degré de solitude ♆ Suppôt de Satan. Il n’a que Lui à la bouche, dans ses yeux, dans son esprit, dans son corps. Personne n’arrive même à la cheville du Malin. Tromper l'ennui ♆ Obscur maître masqué, sourire carnassier. Il réunit ses fidèles, pour des nuits de folies, orgies et même sacrifices. Exposition de toute la galerie des vices. Pour la gloire, pour l’amour du Diable. Des liens avec tous les tordus du continent. Il fait venir marchandises, enfants, cœurs saignants à revendre. Chieur, farceur, le reste du temps. En mission pour Lucifer, pour faire de votre vie, un enfer. Idolâtrie ♆ Sataniste convaincu. Le diable dans son coeur et dans ses draps. Lucifer qu'il vénère tous les soirs. Tombé dans le trou à rat ♆ Il est venu dès qu’il a pu, dès qu’il a entendu. Il aurait été appelé par Satan en personne, pour venir auprès de lui. La nouvelle famille ♆ Rouge sang, rouge Satan.
L'ANGE DÉCHU
Monstre, ignoble, infâme, atroce, démon. Les mots ne manque pas, non. Des mots sales qui lui collent à la peau. Lui, naguère si beau. Magnifique enfant, sublime adolescent. Il faut s’approcher, regarder de plus près, pour voir le masque de l’ange, de l’éphèbe s’écailler. Gratter un peu et juste sous la surface, la laideur qui s’étale dans sa splendeur. La peau souffreteuse, la chair putride, les organes pourris, les noirs bataillons de larves se menant la guerre.  L’affreux, le vicieux, Bélial, en somme. Il n’y a rien de mieux que sa beauté extérieure et pire que la laideur de son cœur.

Il est mignon, le nourrisson. Il vous regarde de ses grands yeux sombres qui semblent porter toute l’innocence du monde. Le crâne parsemé de ses cheveux de jais. L’enfant vous tend les bras, son plus joli sourire aux lèvres qui dévoilent les quelques quenottes qui lui ont déjà poussé. Y’a une chaleur agréable au creux de votre poitrine, c’est votre cœur qui fond devant tant de douceur. Vous récupérez le petit ange qui se loge parfaitement dans son étreinte comme s’il avait été fait pour ça. Sa peau lisse et douce caresse la vôtre alors que vous amenez le chérubin dans votre modeste antre. Y’a ce sentiment d’amour qui embaume votre cœur, un désir de le voir heureux, de le garder un peu. Peu importe les éventuels parents qui le cherchent. Il est à vous maintenant. Vous vous gorgez de son rire ravissant jusqu’à l’évanouissement, vous buvez dans l’ouragan ses yeux jusqu’à défaillance. Vous le laissez établir son royaume, son règne tyrannique. Vous esquissez à peine un mouvement lorsqu’il décide de casser tout ce qui peut se détruire ni même lorsqu’il se glisse contre votre poitrine. Vous ne remarquez point la façon étrange qu’il a, de vous manger le sein. Les doigts caressant les boucles brunes, vous crachez sur l’affreuse marâtre qui ne devait avoir ni âme ni cœur pour abandonner pareil petit ange.

C’est la chaleur cuisante, étouffante qui vous extirpe de votre sommeil heureux. La bouche un peu pâteuse et le corps nu à peine recouvert par un maigre drap crasseux. Vous vous souvenez d’une belle soirée qui s’est terminé ici même, dans votre lit. Oui, vous avez bien baisé hier soir. Y’a ce sourire qui étire vos lèvres de satisfaction. Vous n’avez pas encore ouvert les yeux, profitant encore de quelques instants pour trainer paresseusement. Soudain, il a des doigts, des petits doigts, fins et légers, un peu trop peut-être qui parcourent votre dos. C’est agréable, oui, votre corps frissonne. C’est une voix étrange qui s’élève, bien trop hésitante et fluette pour appartenir au jeune homme qui a peuplé votre nuit. Ce sont les premiers nuages au paradis. Monsieur, puis-je partir ? Y’a une appréhension d’un coup, qui vous nait au creux du ventre. Cela ne peut pas être ce que vous pensez, n’est ce pas ? Et pourtant, il est là, l’enfant aux joues rougies, aux lèvres sang. Un enfant nu dans votre lit, d’à peine dix ans. La chevelure sombre emmêlé autour de son visage innocent. Vous vous souvenez bien, oui, d’y avoir trainé vos doigts pour inciter ses mouvements entre vos jambes. L’enfant tremble, les larmes qui menacent de s’échapper, les marques violacées sur la peau blanche de son cou. Il y a l’horreur qui se forme là, au creux de votre cœur. Comment avez vous pu faire ça ? Vous n’êtes qu’un monstre, un ignoble pervers qui s’attaque même aux pauvres enfants innocents. Vous tentez un geste tendre vers lui, pleins d’excuses inavouées. Il sursaute, un petit cri un peu étouffé. Vous vous donnez la gerbe.

Il y a l’éclat dents blanches là, dévoilés dans un sourire carnassier. Le sourire de la bête derrière le masque, le faciès ocre d’un démon au sourire tordu. Enveloppé dans sa cape, la capuche sur la tête. Il n’y a que sa voix grave qui s’élève dans la mine, au milieu de ses fidèles. Vous êtes comme tous les autres, absorbés, subjugués, à réciter la prière. À votre Maître, ici bas, sous la terre. Lucifer. Vous le sentez, c’est bientôt votre heure. Y’a votre cœur qui bat fort, l’excitation qui monte, vous commencez à trépigner. Oui, vous serez bientôt initié, officiellement, dans votre nouvelle famille. Le Grand Maître s’est assis sur son trône, flanqué de ses deux compagnons. La cérémonie va commencer. Les autres capuchonnés s’écartent pour vous donner le passage. Tête baissée, vous vous avancez lentement vers eux, pour finir agenouiller entre les jambes écartées du gourou. Vos mains tremblent légèrement alors qu’elles défont son pantalon, laissant le sexe à l’air libre. Vous déglutissez, un peu nerveux, quant à la taille imposante. Vous vous êtes entrainés pourtant, pour être sûr de ne pas foiré. Vous prenez une grande inspiration, c’est le moment de vous lancer. Timidement, vous avancez votre langue vers le membre qui s’érige lentement. Moment déterminant de votre carrière. Gland suprême entre vos deux lèvres. Vous ravalez la peur de finir étouffé avec. Vous y mettez tout votre cœur, tous vos efforts pour récolter le souffle de vie, la semence du père que vous dégusterez comme il se doit. Puis vous ferez le fils et le saint-esprit, comme certains aiment les appeler.  

Vous avanciez tranquillement lorsque quelque chose se pause sur votre épaule. Vous sursautez, observant ces longs doigts squelettiques, tous parsemés de petites taches brunes qui leur donnent l’air d’avoir traversé l’éternité. L’horreur s’éprend de votre visage alors que votre tête se retourne lentement, presque mécaniquement. Le cœur battant déjà à l’idée de ce qu’il va trouver. Un hurlement de terreur se terre dans votre gorge alors que vous vous persuadez de vous trouver devant le Diable en personne ou même la mort personnifié. Ce vieillard affreux aux rides si profondément creusées qu’on eut dit qu’elles y furent labourées, lacérées sur son visage émacié, ses deux yeux sombres où règne toute la mauvaise intention du monde qui vous observe comme si vous étiez une friandise qu’il va pouvoir manger. Eh, petit, je crois que t’as quelque chose qui m’appartient. La voix est rauque, presque détruite par des décennies de consommation intensives de tabac, les dents en sortent jaunies, tombent en ruines. Le vieillard entier semble décrépir. Vous auriez pu le croire mort, s’il ne s’agrippait pas à votre épaule de la sorte. Vous serrez les poings, vous êtes jeune et fort, vous devrez arriver sans mal à vous débarrasser d’un vieillard croulant. Pourtant, sa poigne paraît singulièrement forte sur votre épaule. Parce que vous avez bien plus à y perdre que lui. Dans un éclair d’intelligence, vous préférez la jouer prudence. On ne sait jamais ce que vous confère toutes ces décennies d’expérience.
LE DÉMON EXPIÉ
C’est au cœur d’un grand lit, au creux d’une belle maison de la vieille ville. Une silhouette allongée, enroulée dans ses draps de satins, elle sombre, lentement et sûrement dans les bras de Morphée qui l’attend. La bête se repose, fatiguée de ses exploits, elle lâche prise avec la réalité. Elle s’en va courir ses folies intérieures, les courbes vertigineuses de corps exotiques, les névroses qui feraient baver n’importe quel psychanalyste. Le souffle se fait régulier, les poings ont lâchés les draps, les crocs sont rangés. Les festivités vont pouvoir commencer. Les années qui défilent par minutes. Le corps qui s’allonge ou se rétrécit, la peau qui se détériore ou se raffermit, les cheveux qui blanchissent ou noircissent, les dents qui tombent, les dents qui poussent. Quand il rouvre les yeux, Bélial est autre. Bélial est jeune, Bélial est vieux. Il est bébé au crâne nu un jour, vieillard aux cheveux de neige et la peau tachetée le lendemain. Il est enfant vicié hier, il sera adulte cruel demain. Bélial est intemporel. C’est encore mieux que la jeunesse éternelle. Il a un miroir au pied du lit pour s’admirer tous les matins. Il a une garde-robe plus grande que les maisons de certains habitants. Prenez garde au démon aux milles facettes, ne passez pas à côté de sa queue fourchue.
LES GRIFFES DU DIABLE
La bête est à sa place, là, dans son royaume des sables. Il est le roi des farceurs, le roi des coureurs, le roi des horreurs. Il est venu ici, en grande pompe, suivi de quelques fidèles. Il a pris ses renseignements, sur cette ville qu’hanterait Satan, son modèle et maître. Il est venu pour se rapprocher, pour parler à son étrange dieu. Il savait qu’il se condamnait à une éternité entre ces murs invisibles, aussi est-il arrivé préparé. Il a gardé contact avec l’extérieur, pour pouvoir se procurer tout et n’importe quoi, à lui et tous ses suiveurs. Nourriture, eau et vêtements mais surtout des substances en tout genre, bêtes sauvages pour les sacrifices, jouets qu’on ne laisse pas trainer devant les enfants et même quelques préservatifs. Il vit dans un luxe infini par rapport à la moyenne de cette ville. Il laisse à certains le privilège de vendre et de commercer tout ce que tu peux ramener. Sa Majesté a beaucoup à faire, des orgies, des messes noires et des sacrifices à organiser. Des corps à baiser, des esprits à abuser. Vieillir, rajeunir, pourrir. Le roi est bien occupé. Il faut faire la queue pour demander votre audience.
AU DELÀ DES DUNES
Joli prénom ♆ Lydie, encore, pour votre plus grand plaisir. Pseudo pas beau ♆ AMIANTE. Nombre d'hivers endurés ♆ Deux décennies bien alignées. Pierre précieuse préférée ♆ Diamant pour vous tailler les dents. Compagnie de voyage ♆ J’y suis née, évidemment. Mot doux ♆ J’lui ferai bien l’amour. Degré d'addiction ♆ J’ai un écran qu’a poussé au bout des doigts. Sésame ouvres-toi ♆ J’suis trop bien pour ça. Tête de cochon ♆ Depp Ier, le magnifique. Remerciements ♆ hachi, swan + amiante. Mot d'amour en plus ♆ miroir miroir, je sais que je suis le plus beau.
démon mystère

Bélial est chaos. Être envoûtant, aux mystères infinis. On ne sait d’où il vient, comment il est venu, pourquoi vient-il. Il est là, simplement. Le sourire mauvais sous ses yeux pleins de malice. On ne sait de lui que ce qu’il veut bien nous dire. Litanies de mensonges, tissus d’insanités. Comment y démêler la vérité ? Bélial est-il démon, prophète des Enfers, venu délivrer le peuple de ses vertus mensongères ? Est-il paysan venant semer les graines du chaos ? Est-il enfant de riche, enfant d’ouvrier, enfant génie ? Est-il fou ou fourbe ? De Bélial, nous ne savons rien de très certain, un surnom et un vague nom. On le sait fidèle à Satan, on le connaît pour ses frasques sexuelles, ses plaisirs orgiaques, son goût du sang, son rire mauvais. Ses origines se sont perdues, elles, au détour d’un autre récit, d’une énième anecdote qu’il vous murmure sur l’oreiller. À force, son passé, il l’a sûrement lui-même oublié. Le mystère restera donc entier. Mais cela n’a pas empêché certains d’essayer de chercher une part de vérité.

ange impur

1973 — Beaumont, petite ville perdue au sud du Texas. Oubliez parents, deux enfants, deux voitures et un chien. Famille dysfonctionnelle américaine. Grands-parents témoins de Jéhovah. Mère forcée de se marier à l’immigrant européen qui l’a foutu en cloque. Naissance du grand frère. Le couple fonctionne plus ou moins bien, malgré quelques problèmes d’argent. Mère reste à la maison, femme au foyer. Père travaille au black. D’abord la construction, puis vente de DVD copiés. Mère de nouveau enceinte, quatre années plus tard. Le petit Beau nait parmi les Chateminoy. Les relations conjugales commencent à se dégrader. Les cris et disputes deviennent partie intégrante du paysage sonore. Beau apprend à marcher et parler très rapidement. Ses premiers maîtres d’école parleront de surdoué. Le frère grandit aussi, parallèlement. Homme pas bien capable. Paresseux. Nul à l’école. Oncle tout juste sorti de prison reste chez eux pendant un temps. Il s’occupe du petit Beau pendant que ses parents sont trop occupés à se disputer. Beau apprend à lire avec son oncle. Père commence à tromper mère. Beau entre à l’école primaire. Lit beaucoup de choses pas bien recommandables pour son âge. Parents divorcent. Enfin. Mère exclue de la communauté des témoins de Jéhovah pour cette raison. Beau tape beaucoup sur ses petits camarades qu’il dit stupide. Grands-Parents se brouillent avec Mère. Beau embrasse sa première fille à huit ans. Oncle de nouveau en prison, pour trafic de drogues. Frère passe son temps à trainer dans les mauvais quartiers avec les racailles du coin. Montre le mauvais exemple au petit. Fume et bois un peu trop. Ramène souvent des filles à la maison, Beau les observe parfois dans leur chambre. Père se tape des putes alors que Beau est au rez-de-chaussée. Beau perd sa virginité à douze ans. Beau reste avec la fille en question un moment, uniquement pour le sexe. Frère plus ou moins en couple avec sa cousine germaine qu’est venue dans le pays aussi. Beau se tape son voisin, un artiste d’une trentaine d’années pas bien inspirée. Frère mets en cloque sa cousine. Beau pose nu avec des cornes de démons pour son artiste plusieurs fois. Oncle sort de prison. Beau commence à lire la Bible, à cause de la secte. Oncle très proche de Beau. Beau dissèque un rat qu’il a trouvé dans sa chambre. Beau mets les restes de l’animal dans la soupe du soir, pour son frère et sa cousine enceinte. Cousine vomit toute la nuit avec le frère obligé de lui tenir les cheveux. Grands-Parents se réconcilient avec Mère. Beau trouve la Bible stupide. Embrasse son oncle, alors que celui-ci est bourré. Frère déménage avec sa copine/cousine. Mère se trouve un copain qui fait trois fois son poids. Naissance du neveu. Frère arrête le lycée pour se trouver un job. Beau mets le feu au lieu de rendez-vous des Témoins de Jéhovah et coupe tout lien avec la secte. Trois morts et six blessés. Ça sent le vieux cramé. Frère boit et frappe sa copine/cousine qui vient se réfugier dans la chambre de Beau. Beau se tape sa cousine/copine. Elle tombe enceinte. Prétend que c’est celui du frère. Beau commence à s’intéresser de près à Satan. Il réunit quelques camarades pour ses premières messes noires. Beau finit le lycée. Il vole tout l’argent qu’il peut trouver chez ses parents et ses grands-parents pour fuguer. Beau glisse de la drogue dans le verre de ses fidèles pour leur première orgie. Beau parcoure l’Amérique pour prêcher sa nouvelle foi démoniaque. Il en profite pour se faire tout ce qu’il trouve de vivant, histoire de parfaire son expérience et se construire une armée d’enfants. Il devient riche grâce à ses fidèles qui le paient. Beau entend parler de la ville maudite par le Diable.

ange déchu

1969 —   Tuscaloosa, jolie ville d’Alabama. Naissance de Beau dans le meilleur hôpital de la région au milieu des cris de la mère, des prières du père. Baptême de Beau dans le plus belle église qu’ils aient pu trouver, des centaines d’invités se sont pressés pour admirer l’entrée dans le monde religieux de ce riche petit garçon. Premiers pas de Beau, pour la grande joie de sa Maman. Premier mot de Beau : "Oui". Premier caprice de Beau, il se roule par terre en pleurant. Beau apprend à faire pipi et caca dans le pot. Premier jour de maternelle de Beau. Il rencontre d’autres enfants et se fait quelques amis. Beau entre dans la chorale de l’église. Toute la famille va à la messe le dimanche. Première leçon de catéchisme. Beau entre à l’école primaire. Maman fait venir un professeur particulier pour lui apprendre à lire, écrire et compter avant tout le monde. Beau devient un élève sérieux, travailleur et assidu. Beau n’a le droit de sortir jouer avec ses copains que le dimanche après midi. Beau entre au collège. Beau ne se rebelle pas dans son adolescence. Beau ne se rebelle pas au lycée. Beau rencontre Marie, jeune fille bien sous tous les rapports. Marie tombe amoureuse de Beau. Premier baiser de Beau avec Marie. Beau présente Marie à ses parents, qui l’adorent. Marie tente d’amener leur relation à un niveau plus intime mais échoue. Beau semble ailleurs, à étudier toujours. Marie songe à quitter Beau, mais ses amies l’en dissuade, lui rappelant la beauté du jeune homme et sa fortune qui pourrait être sienne. Beau demande Marie en mariage à la fin du lycée. Marie accepte, ravie. C’est une belle cérémonie, il y encore plus de monde qu’au baptême de Beau. Beau fait l’amour à Marie, pour la première fois, dans leur nuit de noce. Mécaniquement. Beau travaille dans l’entreprise de son père et monte petit à petit en grade. Les parents sont très fiers de Beau, ils n’attendent plus que leurs petits-enfants. Beau rencontre Roman, leur nouveau voisin. Roman est subjugué par la beauté innocente de Beau et se met en tête de le séduire. Beau observe des jeunes hommes régulièrement sortir de l’appartement de Roman. Des rumeurs sur l’homosexualité de Roman commencent à courir dans l’immeuble. Beau est intrigué par Roman, il sait, pourtant, que l’Église condamne ce genre de pratique. Roman fait régulièrement la conversation à Beau dès qu’il le peut et l’invite chez lui. Roman sert de l’alcool à Beau. Beau embrasse Roman qui est ravi de retourner la faveur. Beau panique et fuit son appartement. Quelques jours de silence inconfortables plus tard, Beau couche avec Roman. Roman sort Beau le soir, il lui fait découvrir le monde de la nuit, le monde des plaisirs. Première cuite. Premier joint. Première ligne de coke. Beau adore cette nouvelle vie. Leur affaire continue encore quelques temps, mais Beau se lasse vite. Beau veut tout essayer, rattraper toutes les années perdues au sein de l’étroite morale de l’église. Beau couche avec des filles. Beau couche avec des garçons. Des vieux, des travestis, des lycéennes, des putes, des hommes d’affaires, des mères de famille. Beau est entrée dans une course effrénée. Satan a hurlé Marie, quand Beau a voulu la prendre par derrière. Et un beau jour, scandale à part, l’enfant prodigue est parti. Disparu, affaires, argent et toute trace de sa venue. Pas un mot, pas un numéro. Satan. Satan. Satan. Beau ne l’est pas encore. De Satan, il deviendra, le plus fidèle des amants.

ange perdu

1965 — Golconda, petite ville au cœur du Nevada. Famille moyenne. Revenu médian. Vie normale. Naissance de Beau. Bébé ne pleure ni trop ni pas assez. Enfant ni calme ni agité. Ni solitaire ni sociable. Ni athlétique ni à la ramasse. Ni généreux ni avare. Résultats scolaires dans la moyenne. Adolescent ni fêtard, ni sédentaire. Rien d’exceptionnel à vrai dire. Rien ne distingue Beau de n’importe quel autre garçon. Quoiqu’il est certainement plus joli qu’eux. On le destine déjà à une vie moyenne au revenu médian, marié à une femme assez jolie, un ou deux enfants, dans un métier ennuyant qu’il n’aimera probablement pas. C’est à quinze ans, au milieu de nulle part, que le drame arriva. Un rire dément qui s’élève dans la petite maison des Chateminoy. La police débarque, alertée par les voisins. Beau au milieu d’une mare de sang. Le sang de ses parents. Le couple mort, multiples coups de couteaux le long du corps. Visages lacérés. Larges couteaux de cuisines dans les mains de Beau. Toujours du sang. Tellement de sang. Beau hurle quand on l’approche. La police finit par l’assommer afin de l’emmener au poste. Beau se réveille, surpris d’avoir été amené ici. Il ne se rappelle manifestement de rien. On lui apprend qu’il vient de tuer ses parents. Mutisme. Beau refuse de parler à qui que ce soit. Hurle quand on l’essaie de le toucher. On le force à voir un psy. Beau a régulièrement des crises de panique. Après quelques doses de calmants, il finit par parler un peu. Beau dit entendre des voix. Elles lui disent de faire des choses. Des choses vilaines. Des choses qu’il ne veut pas faire. Les voix lui ont dit que s’il ne mettait pas le feu à leur école, elles allaient tuer ses parents. Beau fond en larmes devant le juge, lors de son procès. Beau est condamné à dix ans de détention dans un centre médicalisé. Beau s’adapte vite à sa nouvelle vie, faisant parti des plus lucides, il n’a aucun mal à se tailler sa part parmi les fous. Au pays des aveugles, les borgnes sont rois. Certains pensent même que sa maladie n’est que poudre aux yeux pour éviter la véritable prison. On dit qu’il a tué ses parents par ennui. Beau est très vite pris sous l’aile d’Anton, une sorte de gourou sataniste aux magouilles obscures qui persuade Beau que les voix qu’il entend sont celles du Diable et fait de lui, une sorte de prophète. Anton est séduit par le physique de Beau et ne manquera pas de profiter de lui, en dehors des rituels. Beau se laisse faire, prenant sans doute un certain plaisir de leur rencontre. Beau monte rapidement les échelons au sein de la secte. Au bout de six ans cependant, Beau commence à s’ennuyer, il prépare un plan d’évasion minutieusement. Il convainc les fidèles de se retourner contre Anton qui leur a fait du tort et ne respecte pas les véritables valeurs satanistes. Une horrible fuite de gaz enclencha un incendie au sein du bâtiment, beaucoup moururent, certains en profitèrent pour s’échapper. La secte se terra dans des grottes le temps que les recherches se calment. Beau devint officiellement gourou à la place du gourou.
Bélial Chateminoy
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