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Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé.

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(#) Mar 8 Juil 2014 - 1:15
Marbàn Brennan

âme égarée
Héritage Infortuné ♆ Brennan, c’est le nom que t'a légué ton père. Ce nom qui te rappelle tes origines, qui montre aux yeux de tous que tu n’es pas du continent, que tu es un immigré. Un immigré européen, de Grande-Bretagne. Le cheval de Troie de l’Amérique.  Appellation aux Origines Contrôlées ♆ Tes papiers le disent, tu t'appelles Marbàn, un prénom irlandais qui signifie petit mort. Le destin s'est bien foutu de toi, n'est-ce pas? Néanmoins quand tu travailles, lorsque tu es obligé d’utiliser un pseudonyme, on t’appelle Hadès. Seulement une poignée de personnes connaisse ce  sobriquet. C'est Marbàn pour tout le monde. C'était mieux avant ♆ Vingt-quatre ans que tu traînes ton visage enfantin.  Première Bouffée d'air ♆ Vous connaissez Sneem ? Ce petit village paumé au sud de l’Irlande, peuplé par moins de sept-cent pécores et où quelques touristes perdus atterrissent de temps à autre un peu par hasard. Non, vous ne connaissez pas ? C’est normal. Pourtant, c’est ici que tu es né un soir d’automne.  Papa et Maman ♆ Tes parents sont bien-sûr irlandais. Ils font partis des pécores qui peuplent Sneem. Ils sont nés à Sneem, ils pourriront à Sneem. Tout comme tes grands-parents d’ailleurs. En fait, tu dois être le seul Brennan à avoir quitté le trou du cul de monde. Dans mon lit ♆ La rumeur court que tu es homosexuel mais en réalité,il n’y a jamais eu personne dans ton lit. Tu t'es souvent considéré comme asexué. Aujourd’hui encore, tu serais incapable de dire si tu préfères les femmes, les hommes, ta main droite ou ta main gauche. Tu sais ce qu’on dit ; pour savoir il faut tester. Encore faut-il trouver des volontaires.  Degré de solitude ♆ Personne ne veut de toi ou tu ne veux de personne, tu ne sais pas trop.Tromper l'ennui ♆ D’après wikipédia,  un tueur à gages est une personne qui se fait rémunérer pour assassiner d’autres personnes. Comme il n'a aucun lien direct avec ses victimes, il est beaucoup plus difficile de l’identifier, comme remonter à son commanditaire. Il est d’autant plus difficile de te soupçonner Marbàn parce qu’avec ta petite gueule d’ange, on te donnerait le bon Dieu sans confession.   Tombé dans le trou à rat ♆ Tu traînes ta carcasse dans le coin depuis un an. La nouvelle famille ♆ Tu es une petite crapule , ouais, comme dans le dessin animé.


au-delà des dunes
Joli prénom ♆ Manon.   Pseudo pas beau ♆ vlavla (parfois moonshine ou sully ^^). Nombre d'hivers endurés ♆ 21 ans depuis un mois exactement 8D. Pierre précieuse préférée ♆ Je suis pas assez riche pour en posséder donc concrètement… Aucune haha.  Compagnie de voyage ♆ Je fouinais sur bazzart. Mot doux ♆ ce forum a l’air de déchirer sa maman et vous avez l’air tout aussi cool donc je pense bâtir un temple à votre honneur si je continue comme ça :face :Degré d'addiction ♆ Je peux passer tout les jours sur le forum sur mon portable après pour rp, c’est différent, ça dépendra du temps que je peux passer sur l’ordi et de l’inspiration, comme tout le monde je pense . Sésame ouvres-toi ♆ OK PAR BÉBÉ Tête de cochon ♆ Luke preciousbaby Newberry. Remerciements ♆ (crédits des images) bannière de vlavlaed sur tumblr, avatars de vlavla Mot d'amour en plus ♆ Aimons nous les uns les autres..
Le procureur s'est mis à parler de mon âme. Il disait qu'il s'était penché sur elle et qu'il n'avait rien trouvé, messieurs les jurés. Il disait qu'à la vérité, je n'en avais point, d'âme, et que rien d'humain, et pas un des principes moraux qui gardent les hommes ne m'étaient accessible. " Sans doute, ajoutait-il, nous ne saurions le lui reprocher. Ce qu'il ne saurait acquérir, nous ne pouvons nous plaindre qu'il en manque. Mais quand il s'agit de cette cour, la vertu toute négative de la tolérance doit se muer en celle, moins facile, mais plus élevée, de la justice. Surtout lorsque le vide du cœur tel qu'on le découvre chez cet homme devient un gouffre où la société peut succomber. "▲ CAMUS
L'Etranger
Tu es fou mon pauvre petit. C'est ce que ta mère ne cessait de répéter. Tu n'étais qu'un minot. Ce n'était que des paroles en l'air, des mots dits sur le bout des lèvres, lâchés dans l’atmosphère dans un murmure à peine audible. Un mot dont elle ne comprenait pas le sens, pour elle ce n'était qu'affectif. Souvent d'ailleurs, tu pouvais entendre son rire cristallin après cela. C'était un son pur, doux qui venait caresser tes oreilles. Que tu aimais entendre ce rire. C'était ta mélodie du bonheur. Tu n'en parles plus aujourd'hui. Tu peines même à te souvenir de sa voix, plus encore de son rire. Tu te perds parfois à essayer, noyé dans tes souvenirs lointains. Alors tu t'en crée de toute pièce, des souvenirs factices, tes propres mensonges auxquels tu crois qui te rappellent qu'autrefois, tu touchais le bonheur du bout des doigts. Mais tu ne peux pas fuir qui tu es. Tu ne peux pas fuir ta conscience et encore moins ton inconscient. Tu es coincé dans ta tête, dans ton corps, dans cette ville. Au fond, tu te complais dans cette situation. Fervent croyant, pas pratiquant, tu te complais car tu sais que les choses sont supposées être comme ça. Le destin, tu y as toujours cru. Tu marches sur les lignes que le divin a tracées pour toi. Tu te laisses tomber dans l'illusion de la fatalité. C'est peut-être pour ça que souvent, on dit de toi que tu es comme étranger au monde. Indifférent aux choses qui t'entourent parce que tu sais qu'au final, tout finira comme ça doit se finir. Tu ne luttes plus contre toi-même. La mort, tu ne la crains plus. Les démons, ils ne t'effraient plus. Le désir, tu ne le ressens pas. La peine, tu ne la ressens plus. Le bonheur, tu l'as oublié. Tu es une coquille vide au sang froid, gelé. Glacial comme ta peau. Sans cœur? Non, il est là, il ne bat simplement plus. Cette ville ne t'a pas changé, elle t'a juste révélé. Imperturbable, tu n’es pas heureux, tu n’es pas malheureux. Tu te contentes d’être là, à défaut d’être ailleurs. Tu essayes souvent de faire bonne figure, histoire de mais tes yeux souvent te trahissent. Inexpressifs. Au fond, on peut dire que tu es hypocrite. Tu adaptes ton discours à la personne qui se trouve en face de toi. Un sourire en coin par ci, un sourire en coin par là. Tu ne montres jamais les crocs et pourtant, tu ôtes des vies. Je ne sais pas si on peut dire de toi que tu es opportuniste mais tu es loyal au plus offrant. Jusqu’à ce que quelqu’un te propose encore plus. C’est vrai que tes intentions ne sont jamais louables. Le sang contre l’argent. C’est le seul truc que tu as trouvé pour survivre sur cette Terre. Parce que ouais, t’es pas le mec le plus cultivé du monde. Tu as beau être relativement malin, il ne faut pas te demander d’épeler anticonstitutionnellement ou de te demander la racine carrée de douze. Tu ne brilles pas par ton immense culture générale. C’est pour ça que tu es assez débrouillard, tu essayes de cacher tes lacunes derrière ta petite tête blonde et tes crimes. Tu es aussi discipliné. Tu sais que si le jeu en vaut la chandelle, tu écouteras et tu obéiras à ton commanditaire quand il te le dira, comme il te le dira. Tu en feras même plus, tu ne laisseras pas une trace derrière toi. Pas une goutte de sang. On te considère comme un vilain. C’est vrai, tu n’es pas un gentil garçon mais la méchanceté est une question de point de vue pour toi. Tu es juste un peu dérangé. C’est en toi, c’est viral. Tu es né avec. Rien ne l’a déclenché. Non, tu n’es pas le cliché du mec qui s’est fait violer ou battre dans son enfance et qui projette ça sur les autres.
Et malgré tout, tu as bien des qualités. Oui. Tu es apaisant par ta voix, attendrissant par ton physique. Enfantin.  Ce n’est pas souvent qu’on t’entend élever le ton, tu es discret. Tu tiens peut-être ça de ta génitrice. Elle aussi elle était douce à entendre, douce à regarder. Blonde comme toi, le visage de porcelaine. Et ton père dans tout ça ? Il t’a transmis son ouverture d’esprit.  Il faut dire que vivre dans un corps mort, ça t’aide à avoir une autre vision. Tu restes aussi attentif aux personnes que tu apprécies vraiment. Ces personnes ne sont cependant pas nombreuses, tout comme tes qualités. Finalement, ta mère avait peut-être raison, tu es fou mon fils.


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(#) Mar 8 Juil 2014 - 1:16
De battre
mon coeur s'est arrêté

l'étrange
Faire le mort est une chose. Être mort, même pendant cinq petites minutes, en est une autre.

Marbàn, tu as toujours pensé que le monde n'est qu'une grosse blague. Que la vie, aussi palpitante qu'elle peut parfois être, n'est qu'une farce qui s'achève quand le cœur s'arrête de battre. D'un côté, tu avais raison. L'ironie rythme tes pas. Mais de l'autre côté, tu ne te doutais pas qu'en réalité, ce canular ne prendrait pas fin quand ton cœur cesserait de battre, quand tes organes ne fonctionneraient plus. En fait, c'est tout le contraire. La blague du destin n'est que plus forte comme cela. Quand tu as mis les pieds dans ce trou à rat, il y a deux ans, on t'a fait un énième pied de nez. Ton prénom a pris tout son sens. Petit mort. Marbàn le petit mort. Le petit gars qui ne se contente pas de s'immobiliser et de bloquer sa respiration trente secondes avant de cracher ses poumons. Tu ne donnes pas l'illusion. Toi, tu mets sa vie sur pause. Tes fonctions vitales sont suspendues. Ton cœur ne bat plus. Ton sang ne circule plus dans tes veines bleutées. Ton corps repousse les limites. Parfois même jusqu'à la décomposition. Seul ton cerveau fonctionne à peu près normalement. Ce n'est pas toujours beau à voir. Ce n'est pas toujours facile à vivre -sans ironie mal placée-. Tu adores comme tu détestes ce don. Tu l'adores parce qu'avec lui, naïvement, tu te sens unique, invincible, fort. Tu ne te sens plus comme le petit garçon à qui on a envie d'attraper les joues, plus comme le petit garçon qu'on pense au dessus de tout soupçons. Plus le gentil petit garçon. Mais tu le détestes parce qu'avec lui, avec ce don, tu es coincé ici pour toujours. En fait, tu n'en parles même pas comme un don ou un pouvoir acquit il y a deux ans. C'est une part de toi, une part que tu as appris à maîtriser au fil du temps.
(c) vlavla


São Poeira
Tu as foulé le sol crasseux de São Poeira il y a deux ans. Peut-être un peu plus, peut-être un peu moins. Tu ne sais plus, tu ne comptes plus réellement les jours et encore moins les nuits. La seule chose que tu sais vraiment, c'est qu'il faisait très lourd quand tu es arrivé ici. Peut-être était-ce l'été au Brésil? Tu ne saurais dire et en fait, tu t'en cognes complètement. Tu es arrivé ici un peu par hasard parce que tu avais décidé de quitter ton patelin irlandais où jamais rien ne se passe pour te taper un bon vieux road-trip avec un pote à toi qui depuis, est décédé. Tu as d'abord voyagé à travers l'Europe mais tu avais toujours cette petite voix dans ta tête qui te disait que tu n'étais pas chez toi; que tu ne serais chez toi nul part. Alors tu t'es dit que tu devrais partir encore plus loin, changer de culture, de continent. Après un bref passage en Amérique du Nord, tu as débarqué dans ce maudit pays puis dans cette putain de ville qui t'a volé ton pote. Tu rêvais de grandeur en quittant Sneem, tu as trouvé la misère en arrivant à São Poeira. Tu as l'impression que cette ville est oubliée du monde et des Dieux; que se sont les égouts du monde. Ce même monde qui dégueule son désespoir et sa désolation.  
Parfois, tu rêves que tu cours. Tu cours, tu cours, tu ne t'arrêtes plus. Tu cours loin d'ici, tu fuis ce monde qui n'est pas le tiens. Tu voudrais partir. Le seul truc qui te donne envie de partir, c'est de savoir que tu ne peux pas. Que tu es enfermé ici, que c'est ta prison dorée. Tu voudrais rester. Tu te rappelles que dehors, c'est la même chose, que tu n'appartiens pas à ce monde et surtout, tu te souviens que dehors, tu es comme les autres. Tu n'es pas unique. Tu es un homme lambda, tu es pitoyable.
Alors cette ville aussi, ce nid sordide,tu l'aimes autant que tu la détestes.
(c) vlavla

Il a déclaré que je n'avais rien à faire avec une société dont je méconnaissais les règles les plus essentielles et que je ne pouvais pas en appeler à ce cœur humain dont j'ignorais les réactions élémentaires.▲ CAMUS
L'homme n'est ni bon ni mauvais
Ton histoire? Souvent, quand on te demande de la raconter, quand on te demande d'où tu viens, ce que tu as  vécu, tu rigoles. Pas nerveusement, c'est juste sarcastique. Quand on te voit avec ton corps pourri qui a cessé de vivre, on a tendance à croire que tu reviens directement de l'enfer, que tu fais parti du cortège qui suit le quatrième cavalier, que tu es là pour apporter la mort, que tu rappliques des entrailles putrides de la planète. Mais ceux qui pensent ça sont à côté de la plaque. T'as jamais été une personne ordinaire à laquelle il arrivait des choses extraordinaires. Non. Tu étais juste une personne ordinaire à laquelle il arrivait des choses ordinaires. T'étais quelqu'un de lambda, quelqu'un qu'on ne remarquait pas directement. Pathétiquement normal. Tu ne t'es jamais questionné sur ta vie à vrai dire. Tu ne t'es jamais demandé si ta vie aurait été différente si tu n'avais pas habité Sneem ou si tu avais eu une famille différente. Après tout, peut-être que si tu étais né à Dublin, tu y serais resté. Tu n'aurais jamais débarqué ici, dans la poubelle du monde. Mais tu sais pourquoi tu ne t'es jamais posé ses questions là? Parce que ça ne t'intéresse simplement pas. Tu étais destiné à ça. Ta vie, tu ne peux ni ne pourras jamais la changer. Tu n'en as même pas envie. Comme tout le monde, tu es né en faisant souffrir ta mère. Tes pleurs ont déchiré le maigre voile de la nuit et les cris de ta génitrice ont résonné dans le minuscule hôpital de Sneem. En fait, ce n'était même pas un hôpital. Le premier jour du reste de ta vie. Ce soir là, il pleuvait. Ta mère te le raconte à chacun de tes anniversaires. Toi, tu t'en moques éperdument. Tu t'en moques mais tu l'as retenu. Comme si au fond, tu y accordes une certaine importance. Et tu sais pourquoi tu l'as retenu. Ta mère t'a toujours dit que ce jour là, s'il pleuvait, c'est parce que Dieu pleurait. Elle insinuait que c'était parce qu'il avait perdu un ange. Toi. Tu as voulu y croire mais tu n'as jamais pu. Tu t'es toi-même persuadé que Dieu pleurait simplement parce que tu étais né, qu'il était triste que tu sois vivant tout simplement. Tu as implanté cette idée dans un coin de ta tête, elle a joui dans l'hémisphère droit de ton cerveau, elle a germé jusqu'à ce qu'elle éclose en toi. Tu as grandi avec cette idée que tu n'étais pas forcément le bienvenu sur Terre et que tu le serais encore moins au ciel. Ici ce n'est qu'un séjour, tu n'es que de passage. Tu t'es convaincu tout seul que tu étais damné. Tendre idée pour un gamin. Gamin incrédule qui ne comprenait pas ce qu'il avait fait pour provoquer la tristesse d'un Dieu à qu'il n'avait pas encore parlé. Tu n'y pensais pas tout le temps cependant, tu étais bien trop jeune. En fait, ça te revenait de temps à autre. Ça te frappait comme un boomerang quand les filles en primaire te disaient "mais ça va pas de faire ça" parce que tu prenais un malin plaisir à torturer toutes les petites bêtes que tu trouvais. Tu arrachais les pattes des araignées encore vivantes, les ailes des coccinelles, tu voulais lancer des cailloux sur les oiseaux qui volaient au dessus de la cour, tu enfonçais ton compas dans le dos de ton camarade assis devant toi. Futile mais sinistre. C'est normal, tu étais encore trop jeune pour comprendre ce que la torture, aussi minime soit-elle, représentait. C'est ce que ta maman te disait. Et toi, tu repensais que Dieu avait pleuré quand tu étais né. C'est parce qu'il savait ce que tu allais devenir. Tu essayais de te retenir mais tu étais le seul connard à rire quand tu voyais quelqu'un se faire vraiment mal, tu ressentais même un brin de satisfaction. Tu riais du malheur des autres. La souffrance n'était qu'une distraction pour toi. Tu t'en délectais. Tu n'essayais même pas de lutter contre toi-même, tu tentais juste de ne pas trop le montrer. Tu étais presque heureux. Tu étais assez malin pour ça, ni ta mère ni ton père ne voyait rien. Ton père, il lui aurait été difficile de voir quelque chose. Il n'était pas souvent là. Pas par choix, par défaut. À Sneem, soit tu finis marin pêcheur, soit tu finis en pilier de bar. Il a pris la décision de travailler, en pensant que ça te rendrait fier. Au fond, ça aussi tu t'en moquais. Ta mère, elle... Elle devait sûrement avoir des oeillières, s'auto convaincant que tu étais un fils parfait. Elle ne s'est jamais rendue à l'évidence. Quand tu as intégré l'unique collège du patelin, t'es devenu la bête noire des populaires et des personnes âgés qui venaient d'un autre siècle. On te regardait de travers, toi, le petit blond maigrichon bizarre. Les populaires ne voulaient pas te parler, pouffaient à ton passage et les vieux voulaient t'exorciser. Pour couronner le tout, tu étais un véritable cancre. T'avais pas d'excuse. Pas un surdoué caché, pas une âme en peine solitaire à qu'il était impossible de se consacrer. Pas un artiste incompris ni même un romantique qui écrivait des poèmes en cours et qui pouvait justifier ses mauvaises notes. Non. Tu étais juste pas intelligent. Tu étais loin d'être un petit génie. Certains professeurs te pointaient du doigt. D'autres se contentaient de te mettre des cartons. Une fois encore, ça t'indifférait. Qu'est-ce qui pouvait te toucher, toi qui avais déjà fait pleurer Dieu? C'était ce qui pouvait t'arriver de pire. Tu étais du genre allumé ou illuminé, ça dépend des convictions de chacun. Tu l'es toujours un peu d'ailleurs. C'est pour ça que tu n'avais pas beaucoup d'amis. Tu étais et es de ceux qui préfèrent avoir peu d'amis mais sincères plutôt que d'être entouré de vingt personnes. Et quand tu dis peu, c'est très peu. À l'époque du collège, t'avais qu'un seul et unique pote. Kian. Il était ton contraire. Tu croyais en Dieu. Il croyait en Satan. Tu étais blond. Il était brun. Tu avais les cheveux courts. Il avait les cheveux longs. Mais ce qui vous rapprochait, c'était votre marginalité. On ne peut pas dire que vous vous êtes trouvé à l'époque, c'était pas ton âme-soeur. En fait vous avez commencé à traîner ensemble par défaut, par dépit. Deux ou trois autres gars rejetés par les grosses têtes se sont greffés à votre duo. Vous passiez le temps. Vous tuiez le temps. C'est avec eux que tu as pris tes premières cuites, que tu as fumé ta première cigarette et que tu as tiré quelques lattes sur ton premier joint.  Tes poumons ont sans aucun doute noirci rapidement. Quand ta mère a trouvé un filtre dans ta poche de pantalon, encore trop aveuglée, elle a de suite accusé Kian. Elle t'a dit qu'il se chopperait un cancer du poumon, qu'il serait vieux avant l'heure, qu'il tuait son corps. Mais elle ne savait pas que c'est ton corps que tu tuais. Ça ne change plus rien aujourd'hui. Elle a toujours pensé que Kian avait une mauvaise influence sur toi, elle ne l'a jamais aimé. Elle pensait qu'il lui volait son fils. Elle n'aimait pas non plus les rumeurs qui couraient sur vous. Tu passais trop de temps avec lui pour que ce ne soit qu'un ami. C'est ce qu'ils disaient, les autres. Toi, t'as pas de suite compris. Déjà toutes ces histoires de filles, de sexe, de désir, de plaisir ça te dépassaient alors entre deux garçons, ça ne t'avait même pas effleuré l'esprit. Tu ne ressentais rien en dessous de la ceinture alors on pouvait dire ce qu'on voulait de toi, ça aussi ça t'indifférait. Ta mère elle, ça la touchait. Kian aussi. Il a voulu prendre ses distances pendant quelques temps. Là non plus, tu n'as pas trop compris. Pour la première fois de ta vie, t'as ressenti quelque chose d'inconnu. Pas de la tristesse mais plutôt un sentiment de déception et d'abandon. Déçu, tu l'étais. T'avais toujours cru qu'il se moquait du regard des autres, que sur ce point vous étiez pareils, étrangers au monde. Abandonné parce qu'il t'a laissé là, sans personne d'autre à qui parler, t'étais seul. Il a emporté le peu que tu avais avec lui.  


Qu'importe l'éternité de la damnation
 
Damné et abandonné. Dès que tu as pu, tu as arrêté l'école. Tu es resté deux ans sans rien faire, littéralement, quand ton père en a eu assez. Un matin il a débarqué dans ta chambre sans crier gare et avant que tu n'es eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, tu t'es retrouvé sur son épave avec lui et trois autres pêcheurs. T'as tenu quelques temps comme ça. Absent. Ça ne changeait pas grand chose que tu sois enfermé dans ta chambre ou sur un bateau perdu en pleine mer. T'as fini par croire que tu passerais ta vie ici, que tu emprunterais le chemin de ton paternel. Ce n'était pas vraiment ce que tu voulais mais au fond, qu'est-ce que tu voulais? Pourrir ici? Peut-être que oui, peut-être que non. Peut-être même que tu y serais encore aujourd'hui si Kian n'avait pas refait surface quelques semaines après tes dix-huit ans. Il s'est ramené la bouche en coeur, avec son sac à dos noir plus gonflé qu'à l'habitude. Il faisait nuit dehors mais tu voyais bien qu'il avait maigri et que ses yeux étaient explosés. Il t'a dit de le suivre et toi, t'as pas réfléchi. Mourir ici ou suivre Kian, ton choix était vite fait. Tu as pris quelques affaires, des clés dans le manteau de ton père et tu as griffonné un simple désolé sur un papier. Tu n'étais pas désolé. Tu savais que ça anéantirait ta mère et tu savais que ton père perdrait son travail. Il finirait sûrement en pilier de bar, il n'aurait plus personne à rendre fier. Toi et Kian, vous êtes partis sur le rafiot de ton père pour gagner le continent. C'est là que votre road-trip a commencé. Angleterre, France, Suisse, Allemagne, Italie, Hongrie... Vous avez presque tout vu en Europe. Vous dormiez souvent sur des bancs, vous ne mangiez pas toujours à votre faim mais putain qu'est-ce que vous étiez bien. Avec lui et avec ce que tu avais dans le sang, t'oubliais tout. Ça fait tellement cliché de dire ça mais c'est tellement vrai. T'en oubliais ta pseudo damnation, t'en oubliais ta mère. Vous étiez beaux tout les deux mais bizarrement, tu ressentais le besoin de t'éloigner encore plus, tout en restant avec lui. Tu voulais trouver ta place, tu voulais trouver ta maison. Alors quand vous avez tout les deux eu vingt-et-un ans, vous êtes encore parti, vous avez encore fui. Kian était tellement défoncé à longueur de temps qu'il t'aurait suivi n'importe où. T'as alors foulé le sol américain à ses côtés. Durant les quelques mois que tu as passé aux Etats-Unis, t'avais une pensée pour tout ces hipsters européens qui idolâtrent les "usa" (prononcé you esse hey bien-sûr), qui pensent que là-bas tout le monde est beau, que la vie c'est comme dans les films. Mais c'est loin d'être le cas. Là-bas, on vend des flingues dans stations services, on t'agresse parce que tu es blanc, parce que tu es noir, parce que tu es maigre, parce que tu es gros.. D'ailleurs, Kian avait insisté pour que tu te procures un de ces flingues parce qu "avec ta tête d'étranger et ton ptit corps, faudrait parce qu'il t'arrive quelque chose". T'avais jamais eu à t'en servir. Ce soir là, vous étiez en Louisiane, dans l'Amérique profonde. Vous aimiez squatter les grandes comme les petites villes. Vous étiez dans un bar au bord de la route, ça faisait partie des... Lieux culturels à voir pour vous. On vous regardait de travers parce que vous n'étiez pas d'ici mais ça n'allait pas plus loin. Sauf cette fois. Trois gros bras, trois caïds se sont ramenés. T'as vite repéré le "leader" de ce trio. Le genre de mec qui se sent puissant quand il est entouré, le genre de mec qui ne se sent exister qu'à travers ses poings, le genre de mec incapable d'aligner deux mots alors il se contente d'aligner des gueules. Il a commencé à vous traiter d'étrangers, de drogués, de pds. Kian était déjà tellement  loin dans sa tête qu'il voulu se défendre, te défendre. Comme un grand justicier. Et comme un grand justicier, il s'en est pris une. Comme ça, en plein milieu du bar. Les têtes se sont levées et tournées vers vous. Il s'en est pris une deuxième. Puis une troisième. Toi, tu ne savais pas quoi faire. T'entendais le poing claquer sur la joue de ton pote et tu ne bougeais pas. Tu savais que tu n'avais qu'une chose à faire, qu'un seul truc à sortir de ta veste pour terminer tout ça mais tu n'y pensais pas. Tu étais comme absorbé par ce que tu voyais, par ce que tu entendais. T'es sorti de ton état lunaire quand le vieil homme derrière le bar à pointer son fusil sur le cogneur, il lui a dit qu'il ne voulait pas de bordel dans son bar, qu'ils devaient sortir maintenant en vie ou ils sortiraient dans une heure, les pieds devant. Ils sont sortis, vous promettant que s'ils vous recroisaient dans le coin, vous étiez mort. Ça t'a fait ni chaud ni froid et puis... Et puis tu as regardé Kian. Tu as regardé le visage tuméfié de Kian. Tu l'as fixé, détaillé, analysé. Tu le voyais comme tu n'avais jamais vu personne. Tu as compté les gouttes de sang qui s'échappaient de son nez. Une, deux, trois, quatre. T'arrivais plus à dire un mot. T'étais comme fasciné. Fasciné par ce nouveau visage et ce liquide rougeâtre. T'as pas été capable de dire un mot pendant plusieurs minutes. Kian pensait que c'est parce que tu t'en voulais de n'avoir rien fait. Ce n'était pas le cas. Mais t'as acquissé. Kian n'a pas voulu partir se faire soigner, il disait qu'il avait une barrette dans sa poche qui lui ferait passer la douleur. T'as pas insisté et t'as commandé un autre verre. Ça a duré une bonne heure avant que vous ne décidiez de partir. Aucun de vous deux ne marchait droit et c'était ça qui vous faisiez rire. Vous avez quitté le bar. Vous avez marché sans trop savoir où vous alliez. À cette heure là, tu ne savais même plus où  vous aviez décidé de squatter pour la nuit. Tu ne sais pas trop comment mais vous êtes retombés sur les trois gars du bar. Ils étaient assis sur une caisse, bouteilles de bières à la main. Ils vous ont vu mais ils sont restés assis. Ils vous ont juste appelé, en vous agressant verbalement, encore. Kian a attrapé ton bras et t'a dit de ne pas faire attention, qu'il avait déjà assez douillé pour ce soir. Tu ne sais pas ce qu'il t'a pris, tu ne sais pas ce qu'il t'est arrivé mais tu as dégagé ton bras. Tu t'es vu marcher vers les américains. Tu ne saurais dire si c'était l'adrénaline ou l'alcool mais tu n'entendais plus Kian t'appeler derrière, tu ne contrôlais même plus tes pieds et encore moins tes mains. Comme si quelque chose venait de péter dans ta tête. Ta main droite est venu caresser ce qu'il y avait dans ta poche de manteau et puis tu l'as sorti. Tu as sorti ce flingue que Kian t'avait forcé à avoir. Ton pas s'est accéléré, tout était flou autour de toi. Tout sauf les trois hommes. Avant que l'atmosphère ne se brise, t'as entendu la voix du leader "déconne pas mec". Tu n'étais plus qu'à deux mètres d'eux. Tu ne savais pas ce que tu faisais ni ce que tu allais faire mais la machine était lancée, il était bien trop tard pour faire demi-tour. C'était soit eux, soit toi à présent. Les deux suiveurs ont voulu partir en courant. Tu n'étais pas sûr de ce qui allait suivre mais ton bras ne tremblait pas. Tu as appuyé sur la gâchette une fois, puis une deuxième fois. Les corps se sont effondrés violemment sur le bitume mais ils vivaient encore. Ils hurlaient. Enfin, c'est ce que Kian t'as dit. Toi, tu n'as rien entendu. Tu étais focalisé sur le leader. Il était descendu du capot, il te faisait face. Tu l'as regardé droit dans les yeux. Son regard trahissait sa peur mais il soutenait le tien, qui était vide. Tu as alors tiré une troisième et la balle est venue s'enfoncer dans son crâne. Il s'est écroulé lourdement sur la voiture, baigné dans son propre sang. Et puis plus rien, un blanc. Tu avais toujours entendu dire que tuer quelqu'un déchirait l'âme en deux mais toi, tu n'as rien ressenti. Pas de peur, pas de peine, pas de satisfaction, pas de joie. Rien. Le néant. Tu te revois juste courir, traîné par Kian. C'est ce soir là que ta nouvelle vie a commencé, quand tu en as enlevé trois.     Tu as fait basculer le faible équilibre de ta vie. Tu as donné une raison à Dieu de t'avoir damné.


Dans l'antre du Diable
 
Après ce soir là, rien n'a plus été pareil. Pas pour toi mais pour Kian. Il était différent alors que c'était toi qui avais tué trois personnes, pas lui. Il ne t'a pas abandonné une seconde fois, il est resté à tes côtés mais tu sentais bien que quelque chose avait changé en lui. Il se piquait de plus en plus souvent. En fait, tu ne le voyais plus sans rien dans le sang. Il était en permanence ailleurs, comme s'il cherchait à fuir quelque chose. Quelqu'un. Toi? Lui-même? T'as jamais pu le savoir. Il n'a jamais voulu en parler; toi non plus d'ailleurs. Tout ce que tu sais, c'est qu'il se détruisait petit à petit et que tu ne faisais rien pour l'en empêcher. Vous avez quitté les Etats-Unis après le triple meurtre. C'était une idée de Kian. Pour t'éviter la prison. Il avait peur. Peur pour toi, peur de se retrouver seul ou peur de toi. C'était paradoxal. Vous ne vous parliez plus beaucoup mais vous étiez habitué à la présence de l'autre. Le Brésil a marqué le début de la fin pour vous. Il a commencé à s'éloigner, tout en restant à la fois proche. Kian repartait toujours avec, au minimum, une fille par soir et il te laissait seul. Avec toi-même. Et dès qu'il n'était pas là, tu réentendais en permanence le bruit de la détonation, ça résonnait encore et encore dans ta tête. Ton cœur battait au rythme de ce bruit. Tu pensais à ce que cette arme pouvait provoquer, comme elle pouvait déséquilibrer la balance du monde. Elle avait le droit de vie ou du mort sur chacun; peut-être même plus que Dieu lui-même. Tu étais obsédé par ce que tu pouvais faire avec. La gâchette te démangeait. Tu avais envie de tuer ces filles sans même savoir pourquoi. Tu n'avais jamais ressenti ce besoin. Tu ne comprenais pas ce qui clochait en toi. Ces nuits là, tu repartais seul toi. Et tu marchais. Tu marchais sans t'arrêter, tu laissais tes pieds te guider. D'une rue à l'autre; d'une ville à l'autre. T'avais du sérieusement irriter Dieu à enlever trois vies puisqu'il t'a mené jusqu'à ce petit village qui a tout fait basculer dans ta vie. En fait, tu l'as bien cherché. Tu ne mérites que ça. Tu es rentré dans l'antre du Diable, t'as été assez con pour suivre Kian, tu n'as même pas cherché à discuter. Au début, ça vous a fait rire d'entendre les gens de la ville parler d'un village "voisin" comme ça. Ils disaient que le Diable avait élu domicile là-bas,que parfois, on pouvait entendre son rire, qu'il venait de la mine, qu'il ne fallait pas s'approcher du village, qu'il était peuplé de damnés, d'âmes en peine. Ça t'a doucement fait sourire.  Dans votre idiotie, dans votre jeunesse naïve, vous avez voulu voir ça. Pour vous, ce n'était qu'une rumeur d'ivrogne, changée, malmenée de lèvres en lèvres. Et puis Kian, qui a toujours été passionné par le Diable mourait d'envie de voir ce lieu. Au fond, tu étais persuadé que lui, il y croyait dur comme fer qu'il trouverait le Diable là-bas. Il en avait envie. De toute façon, il n'était tellement plus lui-même, tellement dans un état second qu'il aurait été capable de voir le mal en personne. Alors t'as accepté, de toute façon tu n'avais rien à perdre, rien à y gagner. C'est ce que tu pensais. Tu pensais que ce serait une virée comme les autres, que vous y resteriez quelques temps avant de reprendre votre sac à dos. Mais tu avais tout faux, tu t'es planté sur toute la ligne.  Tu es bien ridicule maintenant. Ça fait un an que tu es là maintenant, à te laisser vivre; à défaut de pouvoir te laisser mourir. Le Diable n'a pas voulu de Kian. Sûrement trop faible ou déjà trop pourri jusqu'à la moelle, il n'avait plus rien à tirer de ce camé. Il a claqué dans tes bras parce qu'ici, il n'y a pas d’hôpital, pas un putain d'infirmier. Tu en veux à cette ville mais tu en veux surtout à Kian. Il t'a abandonné, encore une fois. Une ultime fois. Et quand il a rendu son dernier souffle, toi, t'as senti ton cœur s'arrêter. En fait, ton tout corps s'est arrêté. Tu es mort à l'intérieur, parfois même  à l'extérieur; ça tu ne peux encore tout à fait le contrôler, c'est aléatoire. T'as tout perdu en arrivant ici et le pire dans tout ça, c'est que tu ne peux même plus partir. Tu es enfermé ici, tel un lion en cage. Tu rôdes, à la recherche de contrat, à la recherche de tête. Le seul truc que tu as gardé de ton "ancienne vie", c'est le flingue de Kian. Et il te sert. C'est ton outil de travail. Ici, tu tues des gens pour d'autres.  Et tu attends ton heure. Tu attends ce jour où quelqu'un t'explosera le crâne et mettra fin à tout ça, ce jour où quelqu'un logera une balle dans ta tête et que ton cerveau cessera de fonctionner. C'est tout ce qui mettra un terme à ta damnation sur terre.


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(#) Mar 8 Juil 2014 - 1:23
bienvenue ! j'ai bien hâte de lire la suite de ta fiche.  Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 2169228160 
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(#) Mar 8 Juil 2014 - 7:21
bienvenue parmi nous perv
ton titre, albert camus, épouse moi Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 1578669634
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(#) Mar 8 Juil 2014 - 19:45
Les tueurs à gages c'est trop cool perv Puis ton perso a l'air plutôt méga prometteur  Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 1578669634 

Bienvenue et puis Bonne chance pour ta fiche  Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 207091314 
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Bélial Chateminoy
SATAN M'HABITE
Bélial Chateminoy
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 326
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : DIEU DEPP.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ PERDITION : LES ANNÉES S'AJOUTENT ET DISPARAISSENT. LE TEMPS NE FAIT PLUS EFFET SUR SES TRAITS. TANTÔT ENFANT AUX MAINS BALADEUSES, ADULTE AUX SOURIRES CRASSES ET VIEILLARD AUX MOTS AIGRIS.
♆ ÉGARÉ : DANS L'ANTRE DE SATAN.
♆ ENNUI TROMPÉ : GOUROU SATANISTE. CHIEUR, FARCEUR, EN MISSION POUR LUCIFER POUR FAIRE DE VOTRE VIE, UN ENFER.

(#) Mar 8 Juil 2014 - 22:50
j'suis ravie que t'aies décidé de prendre luke du coup :han:
bienvenue parmi nous, jolie chose Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 3921166857
Bélial Chateminoy
https://foutue-vermine.forumactif.org/t686-belial-on-est-le-diable-on-ne-le-devient-point
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(#) Mer 9 Juil 2014 - 1:17
@aïma: merci  Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 3875464531 
@soren: merci, je t'épouse quand tu veux  Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 2169228160 Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 3811824728 
@céleste: haha oui \o/ et merci Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 207091314
@bélial: j'ai pas pu résister à la bouille de Luke finalement ** merci  ange 

J'essaye de finir ma fiche rapidement!
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(#) Mer 9 Juil 2014 - 10:53
BIENVENUE Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 207091314
Hâte de voir la suite, ce garçon promet Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 567651391
On en trouvera des volontaires pour ton lit dans le coin, te fais pas de soucis pour ça par ici perv
Bon courage pour le reste et je voudrai un lien avec Atlas  :smoke: 
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(#) Jeu 10 Juil 2014 - 16:17
Bienvenue à toi ! Bonne chance pour ta fiche ;)
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(#) Jeu 10 Juil 2014 - 23:26
@Atlas: merci Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 207091314 il est frigide le ptit attention  Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 3921166857 et avec plaisir pour le lien :D
@Isaï: merci  Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 1059889729 
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(#) Sam 12 Juil 2014 - 0:52
bienvenue ici petit chat perv et puis, superbe choix de tête, okay Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 2530496952
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(#) Mar 15 Juil 2014 - 23:09
LUKE NEWBERRY je t'épouse direct *-* et super perso de surcroît, bienvenue à toi !
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(#) Jeu 17 Juil 2014 - 18:34
temps écoulé

le sang a giclé
Larmes de sang, là, qui dégoulinent le long de ses traits. N'entends-tu pas ses cris d'agonie, les âmes qui se voient alors meurtris ? Il fait l'enfant, le pauvre Satan, de ne pas toucher ton âme, de ne pas s'amuser avec toi. Il te voit, là, au travers de la foule, t'éloignant doucement, t'effaçant presque tendrement, et il ne l'accepte pas. Connais-tu seulement la sentence, pour rendre le démon aussi triste, aussi humain ? Dix larmes de sang ont déjà été versés, si tu n'es pas là d'ici quatre nouvelles larmes, il sortira les crocs, il sortira le fouet, et ton âme, brusquement, sera détruite à néant. Ce que Satan n'a pas, n'existe pas.


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(#) Ven 18 Juil 2014 - 1:15
@Belphegor: moi aussi ** merci en tout cas :D
@João: Merci  Marbàn ▬ La gachette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. 3859089780 désolée du retard pour ma fiche, je vais demander un délai si c'est possible  ange 
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(#) Sam 19 Juil 2014 - 5:28
Oui bien évidemment Hope tu désires combien de temps ? une semaine, c'est suffisant ? perv
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