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les ailes (sale)s

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(#) Jeu 2 Jan 2014 - 2:24
salvatore do vale

âme égarée
Héritage Infortuné ♆ Do Vale. À la simple intonation du nom de famille, on voit la poussière qui s'agrippe contre les bottes et les vêtements, neufs, pourtant déjà salis. On entend les gorges rauques murmurer des paroles sauvages et la folie, dans les yeux, celle de l'homme, de l'animal qui se cache, en dedans. On voit l'escroc, simplement. Appellation aux Origines Contrôlées ♆ Salvador. Non. Salvadore. Non. Salvator. Non. Salvatore, voilà. Elles sont étoiles dans les airs, si multiples, les fautes que l'on peut voir naître dans le prénom de la belle. Et elle est belle, Salvatore, si belle que l'on murmure doucement, pour l’interpeller, sale. Sale, le surnom de la plus belle des poupées. Les ivrognes rigolent, les fins connaisseurs, quant à eux, sourient sournoisement. C'était mieux avant ♆ Les traits délicats de la douce portent à confusion. Il y a de cela plusieurs années maintenant qu'ils ne changent pas, qu'ils se refusent à écouter la voix du temps. Traits de poupée, elle aborde l'âge parfait, le vingt-cinq ans éternel, alors qu'au final, il y a de cela trente-huit années qu'elle a poussé son premier cri. Première Bouffée d'air ♆ Fortaleza, royaume des bikinis et des idiots en voyage. Fortaleza, un jour de tempête, d'ouragan. Un jour où il ne fallait pas. Maman n'a pas tenu ; elle était faible, voilà. Papa et Maman ♆ Il est beau, le père. Beau et grand, brésilien et arrogant. Il est beau, le père, si fort et si fier, si imposant et pourtant tendre, avec ses enfants. Maman, elle ne sait pas. Peut-être d'ici ou d'ailleurs, mais au fond, qu'est-ce que ça change ? La nourrice à ses bottes étaient brésilienne, dans tous les cas. Dans mon lit ♆ Les hommes, porcs et déchets, lorgnent sur ses courbes et ses lèvres, ses prunelles et sa crinière. Les hommes, animaux, mains vagabondent sur sa peau de cire, depuis longtemps déjà. Elle les repousse d'un mouvement de bras, d'un coup de pied trop appuyé. Homme ou femme, tous des idiots. Sale, elle chercher le mal, le vil, l'intelligence. La culotte se mouille sous l'intelligence, sous un acte barbare et la folie de l'être.  Degré de solitude ♆ Barbie n'est pas avec Ken ; oubliez tout ce qu'on a pu vous dire. Elle est seule, Sale ; seule et sauvage, si bien que si on ose s'approcher une fois, on ne le refait pas. Par sa folie et son rire, on recule de quelque pas. Tromper l'ennui ♆ Ancienne barmaid, la douce et tendre a les doigts sales, maintenant. Sales d'huile et d'essence, de sables et de poussières. Salvatore, la terrible sirène qui s'aventure dans le cimetière à voiture, prend quelques pièces et réaniment les bêtes. Salvatore, le doux poisson, celle qui charme les riches, en ville, pour obtenir leur véhicule - et leur vie, à la fois - .   Tombé dans le trou à rat ♆ L'idée a fait fleur, dans ses pensées, quand l'activité du village est passé à la télé. Les pensées se sont multipliées et l'esprit déjà conquis, elle est allée faire de jolis yeux à l’aîné. Sans surprise, il a accepté ; depuis 2001 maintenant qu'ils sont là, de leur plein gré.   La nouvelle famille ♆ Parasite


au-delà des dunes
Joli prénom ♆ mel, tout simplement. ou mélanie, si ça peut vous faire plaisir.   Pseudo pas beau ♆ NEO Nombre d'hivers endurés ♆ vingt hivers au travers du froid, celui du canada. Pierre précieuse préférée ♆ certainement pas celle de tes yeux.  Compagnie de voyage ♆ la plus sale, la plus vile ; celle de l'enfer, celle qui ne vient même pas de la terre. Mot doux ♆ calme ton ego oui, je dirais rien. Degré d'addiction ♆ L'ordinateur, c'est moi.  Sésame ouvres-toi ♆ okay par moi. Tête de cochon ♆ La jolie, l'ange qui vous a conquis. Angelina Jolie, pour vous servir. Remerciements ♆ la bannière est par moi et pour les avatars, je crois qu'ils ont déjà un crédit ; y'a que les attardés pour tout écrire deux fois. Mot d'amour en plus ♆ Tu te souviens ce que j'ai dit, pour ton ego ? Oui ? Voilà.  
lorsque nous nous sentons névrosés et vieillis, froissés, maltraités et sans armes, moroses et vieillis, et que, surnageant aux oublis, s'éternise avec ses charmes notre jeunesse en larmes.▲ NELLIGAN
porcelaine; la poupée craquelée
Les hanches se mouvent de droite à gauche par mouvements saccadés, hantées par le beat oldies de la musique qui résonne, là, dans le bar crasseux. Paumes appuyées contre la vitrine poussiéreuse du jukebox, Salvatore a les yeux fermés, la chevelure claire et sale, pourtant, qui pend par en avant. T-shirt déchiré, emblème d'un groupe quelconque effacé, la manche pend contre son bras, effleure sa peau parfaite, sous les prunelles bien trop ouvertes d'hommes trop gras. Ils ne bougent pas, ne sifflent pas, pourtant, qu'importe le tension, tout en bas. On ne fait qu'observer la pupille dilatée, lorsque la beauté en vient à s'afficher, à se glisser au creux de leur tanière, pour quelques notes de musique bien cassées. Les hommes font silences et les caresses se contiennent, car on n'y touche pas, à Salvatore. C'est le murmure qui résonne dans les airs depuis des années, maintenant. La poupée, c'est une barbie édition limitée. Une erreur de fabrication, peut-être, qui sait. La tête a été trop longuement vissé et l'esprit, simplement, s'est vu déconnecté. Cinglée ; elle vous charme de ses prunelles et de ses courbes charnelles, attire votre carcasse puante dans l'antre, et sale, espiègle, cruelle, vous donne au frère. On ne touche pas, non, à la Mort. La Mort, qu'importe ses seins, ses fesses et ses lèvres. On ne touche pas, non, à la pire des tentations.

Détournez les yeux, qu'importe si vous avez envie de toucher, de bander.
Détournez les yeux, si vous souhaitez continuer, respirer.
Salvatore, elle n'est pas faite de remords.

Rire de hyène, entre ses lèvres. Elle a ce sourire de vipère, les lèvres rouge sang, appel sensuel. Elle roule des hanches, Salvatore, se penche trop bas, certainement. C'est le diable ornant simplement la luxure, la gourmandise, l'amusement qui, toujours, coule le long de sa peau et fait poison, contre la vôtre. Elle s'amuse avec les corps, les âmes, les esprits ; elle touche de ses doigts ce qui est doux et casse tout, comme un enfant maladroit. Salvatore, elle a les yeux pétillants, les yeux grands ouverts, face à l'animal mort sous la voiture. Salvatore, elle tourne le volant un peu trop brusquement, non pas pour éviter, mais pour tuer. Attention sur la route, elle pourrait vous écraser. Ce n'est qu'un amusement, qu'une tentation. Le plaisir de rire, bébé mort ou alors blague à part sur les curés. L'esprit est tourné sur les blagues pourries, l'humour noir trop moisi.

Salvatore, l'oreille qui traîne au coin des rues, la petite qui, décolleté dévoilée, vient quémander les derniers potins, les dernières informations à grignoter. Celle qui hurle, parle trop fort, que ça soit dans le bar ou le noir. Celle qui, bien assise, verre à la main, observe les hommes barbares qui partent une bagarre. Les spectacles, des plus criards ou plus malsains, c'est ce qui met des étoiles, là, dans ses prunelles venins. C'est la belle qui baigne dans sa propre crasse, l'ange aux ailes de sombre qui, l'esprit noir, noir comme le coeur, sourit sous les coups, sous les cris, pour elle. La belle qui, sourire perfide sur les lèvres, laisse les doigts obscures, les doigts crasseux se frôler à sa peau, pour alarmer le frère et crier fort, aussitôt, au loup. Celle qui sourit, les yeux brillant de malsain, lorsque le frère tue l'homme, simplement. Les cuisses qui se tordent l'une contre l'autre et l'excitation qui fait boule, montagne, voire univers, dans ses tripes bien moisies. La langue passe sur ses lèvres pulpeuses à pleine vitesse, pupille dilatée, et le souffle en vient à manquer. Elle jouit, la petite, à voir la colère du frère s'éveiller, le sang versé et les organes prélevés. Elle jouit, de voir ces choses, multiples, que l'on peut faire pour elle. Les limites dépassées sont de plus en plus grandes, de plus en plus marquantes, et toujours, éternellement, jamais elle ne s'en lasse.

Salvatore, elle veut plus, toujours plus, pour elle.


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(#) Jeu 2 Jan 2014 - 2:25
désarticulée

l'étrange
Poupée ténébreuse aux courbes volutes, elle était la princesse au pauvre papa emprisonné. Princesse de porcelaine, poupée de verre, de satin, elle était parfaite, la douce Salvatore. Si parfaite et douce, oui, aux yeux du père. Crinière corbeau envolée, éternellement remplacée par la blondeur des cieux. Prunelles bleutées un peu voilées, elles en vont venues à s'illuminer, à pétiller et à briller ; azuré dévoilé. La douce, vile blanche neige s'évade pour faire place à la barbie bien dessinée, finement tracée, traits éternels. Les années ont stoppé de s'ajouter et la peau, toujours, se voit inchangée. Poupée de cire, la peau ne peut être marquée, cicatrisée ; façade fondue, il suffit d'un peu de chaud, de feu pour la rendre molle et la lisser. Poupée de cire, traits de poupée, les années ne peuvent tout simplement plus la toucher. Certains disent immortels, mais ils ne voient que les traits ; à l'intérieur, sous cette fine couche de cire, fine peau d'humaine et armée d'organes humains. Si la surface est superficielle, charnelle, l'intérieur est bien vivant et réel. Vile vipère, Salvatore fait profit du don obscène pour charmer les hommes voraces et sans cervelle ; lorsque l'on souhaite la toucher par gourmandise, elle tend une pomme venin.
(c) EDEN MEMORIES

São Poeira
De son plein gré. Elle a ce sourire fin sur les lèvres, le frison le long des échines, autour chez les gens, lorsqu'elle en vient à l'expliquer. Salvatore, elle est venue dans l'antre du diable de plein gré, balançant de douces paroles à l'oreille du frère pour que la famille entière en vienne à la suivre. Elle a le diable contre la langue, habillé de mots démons. Elle a l'obscur au creux de sa prunelle, le plaisir qui gronde au creux de son ventre si plat, à être ici, dans les profondeurs de l'enfer. Salvatore, elle a trouvé son paradis, peut-être, qui sait. Elle sourit, dans tous les cas, à être ici. À vivre dans ce trou à rat, là où la justice, elle n'existe tout bonnement. Là où sa folie, elle n'est pas en cage, elle peut voler de tout côté et croître, encore et encore, jusqu'à l'explosion. Salvatore, ici bas, elle se sent comme une enfant, au coeur de son parc d'amusement. . Elle a le sourire grand sur ses lèvres pulpeuses, à ajouter les histoires des gens et à se nourrir, simplement, de la folie qui orne les environs. Elle danse, vulgaire, sous les paroles obscènes, elle dévore à pleine dents les rumeurs malsaines sur son frère, sa soeur, la famille toute entière. Petit murmure vers elle, elle ne peut s'empêcher de se pencher légèrement par en avant, le décolleter exposé, et d'affirmer toutes leurs conneries, juste pour voir ceci ou cela, dans leurs yeux.
(c) EDEN MEMORIES
ma jeunesse est pareille à la pauvre passante : beaucoup la croiseront ici-bas dans la sente où la vie à la tombe âprement nous conduit; tous la verront passer, feuille sèche à la brise qui tourbillonne, tombe et se fane en la nuit ; mais nul ne l'aimera, nul ne l'aura comprise ▲ NELLIGAN
le démon a été ange, un jour
Poupée de porcelaine, cachée dans ses habits de soie ; elle fait princesse, les yeux grands comme des étoiles, de par le noir qui les terrasse tous. Papa, il en est amoureux de sa princesse, lui achète les plus beaux habits, les plus belles robes, scintillantes, qui semblent la faire voler au travers du vent. Sa petite poupée, les joues si rondes, cheveux soyeux et sourire d'ange, elle enchante le plus terrible des hommes. Moue suppliante et esprit pur, il ne trouve pas, non, le père, le moyen de lui dire non. Tant qu'elle reste sa princesse, sa poupée préférée, parfaite et sans perfection craquelée, si différente et loin des autres filles qui ornent le monde. Un joyau, immortel, que l'on ne peut salir, que l'on ne peut briser, qu'importe la puissance de l'épine et du toucher. Salvatore, petite princesse trop choyée, petite puce ornée de cadeaux et d'amour trop grand, de papa et de la nourrice, bien évidemment. Salvatore, petite trop innocente, trop ignorante, qui affronte la réalité qu'avec le frère, un peu plus grand. Le frère qui la voit au même niveau que la terre, ou même un peu plus bas, peut-être. Le frère qu'elle observe doucement et qui fait naître, mine de rien, des étoiles dans ses prunelles enfantines. Les bras tendus, elle couine comme un chiot, comme un enfant, pour être dans ses bras plus grand. Elle ne voit pas, non, la petite, qu'elle a tué maman, qu'elle a tout cassé, en arrivant. Papa était toujours là - grand, fort, beau, parfait - à la prendre dans ses bras, à faire des leçons au petit, à Edgar, parce qu'il n'était pas gentil avec la douce, belle et pure princesse.

La princesse trop sainte qui, au fil des âges, a voulu plus, toujours plus. Tellement, mais tellement plus. Papa donnait la perfection, un monde beau, riche et brillant, un monde paradis, peut-être bien, mais lorsque l'on a ça, on veut plus, encore. Tellement plus ; Salvatore, elle a tourné ses prunelles d'ange vers des choses sombres, parfois. Elle a pleuré comme une enfant, quand le poisson rouge est mort - elle l'avait écrasé elle-même, mais à quoi bon préciser -,  elle a laissé traîner ses prunelles pures, chastes, lorsqu'Edgar observait des films sanglants, des films pour les grands, étant adolescent. Princesse dans un monde en verre, elle a cherché, creusé, la petite poupée, pour voir ce qu'elle ne pouvait toucher. L'extérieur, pur, s'est mis à briller, lorsque l'intérieur, empli de noirceur, s'est mis à puer.

Petit ange a les ailes qui noircissent un peu, presque tendres, lorsque Pandora pointe le bout de son nez. Salvatore, elle fait la douce, la tendre poupée qui adore sa petite soeur, qui câline le ventre fort et y pose de doux baisers, même si elle ne se souvient que très rarement du prénom de la nouvelle femme de papa. Elle lui fait les yeux doux, demande souvent, du haut de ses douze ans, quand le bébé arrivera. Et il arrive, le petit, la petite puce, la nouvelle pureté que papa veut dorloter, aimer et gâter. Les doigts sales derrière son dos, les doigts sales tachant sa robe blanche, Salvatore, elle sourit tout en grand, elle sourit, à treize ans, et s'évade un petit peu, doucement. Des petits pas comme ça, par ci par là, des pas pour découvrir le monde, pour voir ce que fait le père, découvrir les secrets, et puis suivre le frère. Elle essaie, la douce ange, de passer au travers des portes de son paradis si finement construit.

Quelques éclats blancs, là, rares, au travers de ses ailes grandes et impérieuses ; le reste, que du noir. La poupée est délaissée dans le noir, souvent, car le père, grand homme, est pris par la plus jeune, les demandes inlassables de la mère, la nouvelle femme, et les tâches au travail. Salvatore, douce vipère, triste sorcière, a le rire léger au bord des lèvres, le sens de la fête qui grandit, démon, en elle. Les verres qui s'additionnent, comme les bouteilles et les garçons, au sommet de ses seize ans. La poitrine est pulpeuse et les courbes, quant à elles, avantageuses. Le corps fait femme alors que l'esprit, encore petite fille, trop pris par l'interdit, le mystère, ne voit que des plaisirs, que des bonheurs, dans un monde plein de profiteurs.

Corps tentation pendu au sommet de haut talons, elle tangue un peu, l'ange cassée, souillée, le sourire aux lèvres et le décolleté dévoilé. Elle sourit, le rouge du désir qui orne ses lèvres, touche de ses doigts tremblant le bras d'un homme trop grand et fort, trop vieux  d'au moins dix ans. Elle est jeune, belle et naïve, belle et attirée par le vice ; Salvatore a l'amour qui fait mensonge à la peau, dans les tripes, au sein du moindre boyau. Elle croit, innocente, tendrement indécente, que c'est l'amour. Triste nouvelle quand il se voit lasser d'elle et de ses cuisses fraîches. Triste pour lui aussi ; le mascara de l'ange coule lamentablement et elle pleure, gémit, devant le père. L'ange déferle des paroles mensongères, vipères, aborde le viol sans gêne et sans frontière ; papa voit noir, papa ouvre les portes de l'enfer. Le pauvre garçon, le grand con, il a laissé tomber la poupée en porcelaine ; mort qu'il finit, six pieds sous terre.

Premier frisson, le plus doux, le plus sale, le plus tendre, contre sa peau de catin. Salvatore a cette lueur dans ses prunelles, à voir ce qu'elle peut faire, ce qu'elle peut faire naître et le contrôle entre ses doigts, chez les hommes. Démon dans son coeur, noirceur sur ses ailes autrefois perfides, si belles, elle laisse tomber les robes de sainte pour de bon, aborde les tenues moulantes, le rouge à lèvres rougeâtres, sanglants, sur sa bouche à la saveur de miel. Créature de la nuit, l'ange scintille dans la nuit, attire les êtres infâmes de ses prunelles innocentes - doux mensonge - et de ses courbes trop charnelles. Elle ricane doucement, le rire enfant, au creux des lèvres, à faire des manières, à faire un pas, là, de travers, pour les attirer vers un piège, un plan si malsain. Ce ne sont que des jeux d'enfant, au final ; les doigts contre la flamme du feu, à jouer sans jamais réellement se brûler. Des charmes trop appuyés envers un homme dangereux, vite maîtrisé par le frère, lorsqu'il en vient à vouloir trop. Ce n'est qu'un ange ayant tombé dans l'encre bien noir, l'ange qui, les grands ouverts, touche les multiples dangers du bout des doigts, sans réellement aller loin, sans réellement voir les risques. En s'amusant des risques, même, des corps qui finissent en sang et des âmes qui se brisent, des familles qui finissent en morceaux, sous ses caprices.

L'ange a ses larmes, encore. On les voit couler, pures, le long de ses joues, lavant son visage sali par la perversion. Elle pleure, la petite vipère, lorsque l'homme fort, le preux chevalier, le noble père, il en vient à tuer la belle-mère. La raison est vague et peut-être, qui sait, Salvatore en est responsable, mais quelle différence. Papa derrière les barreaux, elle n'a plus de protecteur, elle n'a plus les frissons, contre sa peau. Sa gueule s'ouvre grand lorsque les policiers débarquent ; elle est prête à tout, la princesse, pour récupérer son bon roi. Les mots sont crachats au creux de ses lèvres et coulent à la vitesse du plus grand des torrents. Mensonges, explications, accusations contre la femme défunte, elle noie les mots sous ses jolis mots et ses prunelles larmoyantes, mais rien n'y fait. On n'écoute pas, non, la Do Vale. Son charme, il ne fonctionne tout bonnement pas. La porte claque au nez de la princesse et c'est un palais vide de réconfort, de chaleur, contre sa peau froide. Les prunelles, aussitôt, s'accrochent à une nouvelle peau ; Edgar.


Tristesse lorsqu'enfin, la dernière plume perfide s'échoue contre le sol. Il y a quelque chose de malsain dans les prunelles de la belle, un feu qui n'est que flamme, une colère trop grande pour un coeur qui, a l'origine, était créé pour un ange. Les tempêtes sont parfois trop grandes et intenses pour être contrôlées, et c'est peut-être le cas de la femme Salvatore, là, perdue sans son père. L'esprit, hanté par la colère et la tristesse, cherche libération dans les sentiers sombres de la ville. Si les actes rebelles étaient un brin enfantin par le passé, la voilà démon, enfin. Le rouge carmin qui orne ses ongles, il n'est pas vernis, mais sang, cette fois-ci. La folie, douce, comme le plaisir, prend place dans le coeur de la poupée. Le père, qu'importe sa folie, sa démence, était son filet, la limite à ne pas franchir, la petite lumière, peut-être, dans son coeur. Ô cruelle femme qu'elle peut être, a charmer les hommes derrière le bar du club de son tendre père, quelle vipère peut-elle être à les charmer et puis à les assommer, là, dans leurs véhicules de luxe pour ensuite, tout bonnement, simplement, donner corps au frère qui, doigts de fée, découpe presque tendrement la chair.

Les années dansent contre ses traits et la beauté, certainement trop fatale, en vient à avoir la petite folie, là, dans ses yeux, et le bonheur qui croître au fond de ses tripes, à chaque coup crasseux. Le démon ronronne au sein de son âme alors que l'ange, noir maintenant, plonge de plus en plus dans les plans obscures de la famille. Pauvre papa, derrière les barreaux. Il doit pleurer, qui sait, malgré les sourires qu'elle lui fait lorsqu'elle vient le voir, malgré les robes presque décentes, car sa petite ange, elle trempe dans les saletés, maintenant. Pauvre papa, il a tant essayer de la garder pure, de la tenir loin de tout ce sang, ces organes et ces crimes.

Elle en vient à avoir ses saletés préférées, la tendre Sale.
Porcs suants se collant à son être, elle les charme pour mieux couper leur tête, la pendre sur un piquet.
Douce agace, elle fait la moue et les yeux larmoyants, face au frère, pour essayer de le manipuler, qui sait, comme elle a pu bien faire il y a quelques années, avec le père.
Sale, sale petite princesse, poupée cassée, défectueuse, tueuse, qui ne veut que, terriblement, s'amuser.

Mais... Oops.
La pauvre poupée désarticulée en vient à faire un pas de travers.
Minime, léger, juste assez pour que les flics, ils en viennent à chercher, un indice de plus leur pendant au bout du nez. Moue sur les lèvres, soupir trop éloquent la quittant, elle ignore les accusations et inquiétudes du frère, croise les bras sur sa poitrine, un peu amère.

Et puis, de douces images, là, à la télévision. Un pauvre reportage à la con sur un village quelconque, Salvatore est sur le point de changer de chaîne, lorsque les mots du journaliste enchantent ses oreilles. Village hanté. Gaz étrange. Impossible de s'en évader sans mourir, les gens sont tenus d'en rester éloigner.

Ô doux, si tendre sourire sur les lèvres de la belle.
Les prunelles brillent comme une pluie d'étoiles filantes lorsqu'elle hurle le prénom de son frère, pour attirer son attention.
Et pour l'attirer, elle le sait à la perfection.

Rire cristallin entre ses lèvres alors qu'elle pose le pied sur la terre maudite pour la première fois. Lèvres carmins, prunelles pétillantes, dans cet enfer, elle ne peut s'empêcher de voir son propre paradis, terrain de jeux maudits. Elle sourit alors, Salvatore, de sa folie si tendre, attendrissante. Les premières démences sont peut-être un peu maladroites, un peu trop folles, poussées et sans finesse, mais le temps, il est là, au bout de ses doigts, et il l'attend, comme l'expérience. La chevelure corbeau laisse place à un lit de blé et la vipère, douce tentation, semble revêtir l'habit d'un ange, prunelles azurées trop percutantes. Et ces idiots, ces rats cramés sous la chaleur du soleil, ils osent croire, l'espoir dans l'âme, que la petite, elle est charmante, délicate. Que la Sale, elle se laisserait caresser de leur carcasse suante.

Écho de rires, encore. Elle a la malice dans les yeux, les idées si multiples, si nombreuses, face à une loi qui n'existe pas. Il suffit d'un brin de temps, d'un soufflé léger du vent pour que les hommes, porcs avares, se rendent compte qu'elle n'est pas ange, la Do Vale. Les coeurs se brisent à la même vitesse que les doigts et bras, mais il n'y a aucune larme, uniquement ce sourire de chat. Sourire de chat et flamme éternelle dans ses prunelles, elle jouit de cet enfer.

C'est amusant, un peu, quand même; au fil du temps, y'a un peu de blanc, là, dans les ailes noires. Peut-être parce qu'elle grandit, Salvatore, peut-être que la crise d'adolescence, éternelle, a une fin, au final. Le démon, il est toujours là. La folie aussi, il ne faut pas croire n'importe quoi. Au final, c'est peut-être bien une femme  - le mot est fort, mais on ose y croire - ou alors du moins, une enfant plus ou moins calme, une peste qui sait faire silence, maintenant. Elle a toujours ce sourire sur les lèvres, Salvatore ; on dirait presque un brin de sagesse - haha - et puis les gestes calmes, calculés et susurrés, comme des baisers soufflés. Impératrice à la démarche lente et aux regards suprêmes, elle sourit, simplement, tente un peu de quelques mouvements du corps, un peu moins souvent qu'avant, certainement. Plus douce ? Le venin est encore plus puissant, pourtant. Les gestes sont une danse suave et langoureuse, des pas de chat, là, délicats, poser au travers du sable ; la morsure, elle, toujours, se voit fatale.

La poupée de verre, la porcelaine craquelée, enfin, a trouvé l'équilibre parfait.


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(#) Jeu 2 Jan 2014 - 2:49
https://www.youtube.com/watch?v=z1cPpnHC90k  les ailes (sale)s 2530496952 

 perv 
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Anonymous
(#) Jeu 2 Jan 2014 - 2:53
https://www.youtube.com/watch?v=1DOSLeph6Ag LA MIENNE EST MIEUX. TU VAS MÊME L'AIMER  les ailes (sale)s 3541780052 
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Atílio Lampião
Atílio Lampião
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 464
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : CILLIAN MURPHY.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE BON
♆ PERDITION : FABRICATION DE SOUVENIRS.
♆ ENNUI TROMPÉ : FIGURE PATERNELLE DES ENFANTS VOLEURS. SAINT PATRON DES ORPHELINS. LES BONNES INTENTIONS SE SONT ÉRODÉES AVEC LA POUSSIÈRE. IL LEUR A TOUT APPRIS, LES DOIGTS MAGIQUES POUR DÉTROUSSER SANS SE FAIRE ATTRAPER, LA SOLIDARITÉ DANS LE BUTIN QU’ILS PARTAGENT ET MÊME LES VICES AU CREUX DES DRAPS.

(#) Dim 12 Jan 2014 - 7:15
DALI :han:
ah bah non, c'est un T et pas un D ; ;
enfin, t'es bonne quand même perv
Atílio Lampião
https://foutue-vermine.forumactif.org/t691-atilio-no-guts-no-glory-no-legend-no-story
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Anonymous
(#) Jeu 16 Jan 2014 - 3:40
les ailes (sale)s 207091314 les ailes (sale)s 207091314 
Invité
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Bélial Chateminoy
SATAN M'HABITE
Bélial Chateminoy
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 326
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : DIEU DEPP.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ PERDITION : LES ANNÉES S'AJOUTENT ET DISPARAISSENT. LE TEMPS NE FAIT PLUS EFFET SUR SES TRAITS. TANTÔT ENFANT AUX MAINS BALADEUSES, ADULTE AUX SOURIRES CRASSES ET VIEILLARD AUX MOTS AIGRIS.
♆ ÉGARÉ : DANS L'ANTRE DE SATAN.
♆ ENNUI TROMPÉ : GOUROU SATANISTE. CHIEUR, FARCEUR, EN MISSION POUR LUCIFER POUR FAIRE DE VOTRE VIE, UN ENFER.

(#) Jeu 16 Jan 2014 - 6:36
bienvenue à São Poeira
princesse de mon coeur.
sale est belle dans sa crasse perv moi en tout cas, je l'aime, comme j'aime ton style, comme je t'aime toi. pis c'pour ça que je te fais des mots d'amour à toutes tes fiches, ouais. pis j'aime bien te valider, parce qu'elles sont toujours bien tes fiches et tes personnages aussi. pis même s'ils sont pas les plus jolis du monde par eux même, tu les rends beaux à les écrire  les ailes (sale)s 1349974301 voilà tu me rends toute sentimentale t'as vu, donc je vais mettre un smiley hitler  Adolf et aller étriper quelques petits chiots pour retrouver ma virilité intérieure What a Face

Il y a ce sourire, là, si grand, si laid, sur ses lèvres gercées par les morsures et le sang versé. Il t'observe, là, le torse ouvert, le coeur entre ses mains, maintenant. Plus rien ne t'appartient  ; tu es à lui tout entier, maintenant, qu'importe ce que tu choisis de faire. Ses ongles, si abîmés, s'enfoncent dans ton pauvre coeur et y glisse son venin. La malédiction est lancée ; te voilà captivé.

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