Ton âme est accablée de lâcheté, qui souvent s'empare de l'homme au point de le détourner d'une noble entreprise, comme il arrive à une bête qui prend ombrage parce qu'elle a mal vu.
DANTE ▲
L'ÂME ÉGARÉE
Héritage Infortuné ♆ Tu n'en es pas fière. Il ne représente pas énormément dans cet univers décadent. Il n'est qu'une marque qui mutile l'épiderme. Et il brûle quelques fois, lorsque les jours se font rudes. Della n'est qu'une étiquette, qu'un leitmotiv qui te ramène, sans cesse, à ce que tu devrais être, à ce que tu n'es pas. Il n'est qu'une piqûre de rappel. Et il te susurre sournoisement que tu n'es rien d'autre que cela: un nom parmi tant d'autres. Appellation aux Origines Contrôlées ♆ Lueur d'un lendemain moins terne. Espoir infime dans ce tunnel gigantesque qu'est la vie. Lucia devait être une étincelle pour ce monde qui s'enlise jour après jour. Mais il n'est finalement qu'un leurre, qu'une sempiternelle tragédie dans laquelle tu te complais. Lucia devait être porté par l'espérance d'un chemin moins sombre. Seulement tu ne sais que le traîner à tes chevilles comme le serait un boulet. Finalement, tu ne mérites pas cette auréole. C'était mieux avant ♆ Cinquante longs hivers où tu cherches encore ce qui te retiens ici. Les années s'éparpillent autour de toi. Elles s'échappent. Mais elles n'esquissent aucune réponse. Alors tu erres, sans relâche, comme le ferait un grain de poussière soufflé par le vent. Tu foules des terres que tu ne prends plus la peine de regarder. Tu avances, simplement, et tu attends la minute qui cessera enfin de s'égrainer. Première Bouffée d'air ♆ De l'Italie, tu ne perçois désormais plus que le lac de Côme. Un rire, quelque part, lézarde encore tes songes lorsque tu t'y replonges en rêve. Tu y vois cette petite fille qui court, court, et court à s'en déchirer le cœur à travers ces étendues verdoyantes pour y rejoindre la rive. Même aujourd'hui, elles n'ont de cesse de te fasciner alors que tu ne les effleures plus qu'entre les bras de quelques chimères. Et, tous les vingt-neuf décembre, tu guettes par la fenêtre ces toiles oubliées en espérant les apercevoir trembler au loin. Papa et Maman ♆ L'Italie coule dans tes veines. Elle s'exalte entre tes synapses. Elle est l'unique vestige de ce que tu fus. Et tu la chéris, jalousement, entre les battements d'un myocarde désolé. Alors tu la réinventes chaque jours, à travers un accent qui ne te laisse aucun repos. Dans mon lit ♆ Qu'importe la brise qui s'épanche à la pâleur de tes chairs. Tu n'acclames qu'un peu de chaleur sous cette seconde peau faite de marbre. Et tu appelles, secrètement, une brûlure qui ne posséderait aucun nom. Tu la pries même lorsque tu t'agenouilles face à ce Dieu miséricordieux qui ne t'a jamais écouté. Degré de solitude ♆ Il n'y a que la solitude pour peupler tes nuits. Et, elle aussi elle palpite dans le creux de ton ventre. Il y a longtemps maintenant qu'elle s'est frayée un chemin entre tes cuisses. Elle nécrose, lentement, ce qui bat encore malgré l'oubli. Elle écrase ce corps devenu aussi froid que ce givre que tu appelles en songe. Elle étouffe ce cœur dont le tintement s'essouffle enfin. Tromper l'ennui ♆ Tu revêts quelques costumes qui ne te vont pas. Tu mimes des gestes et prononces des serments qui ne seront jamais les tiens. Tu trompes la réalité pour en ébaucher une autre. Tu es factice. Tu es mensonge. Et tu offres ta silhouette à des personnages qui ne prendront jamais vie. Grâce à cela, tu t'éloignes de toi. Être comédienne t'inspire des quotidiens dans lesquels tu aimes te confondre pour ne plus être. Fanatisme déclaré ♆ Tes parents t'ont appris à ployer l'échine face à ce Dieu tout puissant qui gît dans un ailleurs chimérique. Alors ce que tu crois n'a pas véritablement d'importance aujourd'hui. Tu continues à t'agenouiller dans l'ombre d'un sanctuaire pour y quémander une existence moins morne. Parfois, tu regardes simplement le néant au dessus de tête comme s'il t'était possible de distinguer le tressaillement d'un autre monde. Puis tu amorces les axes d'un crucifix, espérant peut-être annihiler celui que tu portes à chaque secondes. la Vraie Famille ♆ Ce vieux théâtre, tu l'as d'abord haïs. Tu n'aimais pas cette fausse chaleur. Tu n'aimais pas les ombres que tu pouvais entrevoir derrière les décors, entre deux rideaux rouges d'un coulisse. Puis, tu t'es imprégnée de ce climat incertain. Sans doute t'es-tu confondue dans quelques illusions fantasques. Peut-être t'es-tu égarée au cœur des étreintes narcotiques de tes propres chimères. Néanmoins, tu te courbes lorsque Divine hausse la voix et tu ne peux t'empêcher de revenir même si ton âme vacille quelques fois. Tombé dans le trou à rat ♆ Cela fait six ans maintenant que tu arpentes cette putain de ville. Pourquoi as-tu fais cela ? Pourquoi t'es-tu rendue dans ces rues qui, désormais, ne sont plus qu'un gigantesque mausolée ? Tu ne le sais toujours pas. Tu voulais voir ce qui s'y tramait. Tu voulais voir si ta sœur n'y serait pas égarée. Et, finalement, c'est toi qui t'y retrouves perdue. La nouvelle famille ♆ Tu n'es rien. Tu n'es qu'une ombre. Tu n'es qu'un rat sur le bas de côté de la route. Tu contemples la vie sans y prendre part. Tu ne cherches même pas à la saisir. De toute manière, tu n'es qu'une clocharde de plus qui bouffe l'oxygène à ceux qui en ont véritablement besoin. Tu ne comprends pas le voile qui s'étend de part et d'autre de ton âme. Tu t'es paumée aux quatre vents.
L'ANGE DÉCHU
Il est des yeux, des plus mélancoliques, qui ne recèlent point de secrets précieux. Ce que tu es n'a aucune importance. Tu n'es qu'une ombre de plus dans cet univers bien trop vaste. Et tu bouffes l'oxygène qui devrait appartenir à d'autres. Tu te gorges de cet air qui manque à tes cellules, mais il se mue en cendre dans ta bouche. Tu ne regardes plus les beautés de ton monde. Elles se sont emmurées derrière les vestiges d'une profonde mélancolie. Alors tu brasses le vide qui te cloisonne. Et tu crains son courroux. Tu n'es qu'une petite peureuse. Tu n'es qu'une foutue marionnette désillusionnée. Alors tu t'agenouilles face à ce Dieu, comme s'il était le seul à pouvoir t'arracher au néant. Tu hurles sa miséricorde et son salut dans quelques plaintes amères. Mais personne ne vient. Pourtant tu t'acharnes, tu te débats avec ces chimères qui ne réclament que ton unique et dernière lueur d'existence. Tu es ridicule. Tu es profondément humaine. Tu creuses les âmes qui gravitent autour de toi en espérant y trouver celle qui te tendra enfin la main. Elle est belle la naïveté, et elle persiste encore malgré l'obscurité qui subsiste. La seule vérité, c'est que tu es bien trop lâche pour te soulever de ton propre chef. Tu préfères attendre un miracle qui ne viendra probablement jamais. Et tu te persuades que donner aux plus démunis te sauvera d'un Enfer pire encore. Mais relève un peu les yeux de tes rêveries ridicules. Il n'y a pas d'échappatoire pour les faibles et les avortons.
LE DÉMON EXPIÉ
Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer. C'est la solitude lorsqu'elle te prend la gorge et ravage ton âme. Elle est sinueuse, cette petite traînée. Et tu as beau la haïr du plus profond de ton cœur, tu finis toujours par lui revenir. C'est une amante pernicieuse. Elle fait son lit entre les côtes, puis nécrose ce qu'il reste d'éclatant. Finalement, la solitude c'est un peu ton credo. Tu la chéris chaque jours. Tu la flattes. Parce qu'elle est l'unique chimère qui te hante depuis tes premières inspirations. Alors tu l'enlaces et tu l'embrasses comme s'il s'agissait là d'un premier amour qui ne t'aurait jamais quitté. Tu ne t'en sépares jamais, même lorsque les êtres autour de toi s'épanchent un instant au dessus de ta couche. Tu ne sais pas remercier le ciel. Toi qui psalmodies quelques prières insensées, tu ne reconnais pas la lueur une fois qu'elle se retrouve sous ton petit nez. Tu t'arraches à ta propre substance. Tu t'effaces de ton propre chef. Et lorsque cela te scie la poitrine, tu disparais de ce monde qui te perd. Tu ne deviens plus qu'un spectre à travers lequel tout se dilue.
LES GRIFFES DU DIABLE
Mon enfant, songe à la douceur d'aller là-bas vivre ensemble ; aimer à loisir, aimer et mourir, au pays qui te ressemble ! Ce n'était pas ce que tu voulais. Cela ne devait pas se passer ainsi. Tu cherchais quelque chose ici, quelqu'un du moins. Tu ne désirais qu'étouffer une dernière fois cette petite sœur que tu n'as pas eu le temps d'aimer. Et puis, tu t'es retrouvée là. Petite brebis égaré à brailler le nom d'une âme qui ne se retournerait jamais plus pour toi. A croire que cela devait arrivé. A croire que ton destin se trouvait là. Dans cette ville misérable qui attire le vice et la discorde. Tu n'as pas essayé de t'enfuir. De toute évidence, tu es bien trop lâche pour faire preuve d'un tel courage. Alors tu rôdes simplement. Tu attends une apparition qui ne ne viendra pas. Parfois, tu crois la croiser au détour d'un carrefour. Mais les ombres guettent les espoirs que l'on ne prononce pas pour mieux les berner ensuite.
AU DELÀ DES DUNES
Joli prénom ♆ Cindy. Pseudo pas beau ♆ Loupot. Nombre d'hivers endurés ♆ 23 ans. Pierre précieuse préférée ♆ L'onyx. Compagnie de voyage ♆ Grâce à ma petite Joane qui m'a convaincu en trois secondes et demi. Mot doux ♆ CE CONTEXTE DE DIOU ! Degré d'addiction ♆ Tous les jours, j'suis au chômage ! Tête de cochon ♆ Sarah Paulson. Remerciements ♆ Swan (avatar) Mot d'amour en plus ♆ Aller, v'nez, on s'fait des bisous..
la muse malade
(au-dessus de 400 mots) On passe aux choses sérieuses, voilà l'emplacement de l'histoire. La forme est libre, bien évidemment. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Phasellus quis lectus metus, at posuere neque. Sed pharetra nibh eget orci convallis at posuere leo convallis. Sed blandit augue vitae augue scelerisque bibendum. Vivamus sit amet libero turpis, non venenatis urna. In blandit, odio convallis suscipit venenatis, ante ipsum cursus augue. Et mollis nunc diam eget sapien. Nulla facilisi. Etiam feugiat imperdiet rhoncus. Sed suscipit bibendum enim, sed volutpat tortor malesuada non. Morbi fringilla dui non purus porttitor mattis. Suspendisse quis vulputate risus. Phasellus erat velit, sagittis sed varius volutpat, placerat nec urna. Nam eu metus vitae dolor fringilla feugiat. Nulla.
Lucia Della
Sora Sato
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 81
♆ PSEUDO : aish ☾
♆ AVATAR : kim taehyung.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE NEUTRE
♆ PERDITION : yamamba. incarnation infâme de la sorcière de la forêt du folklore japonais. dès qu'il retourne ses globes oculaires, sa peau se flétrie, se ternie, vieillit subitement. incarnation d'une chose qu'il a jamais atteint, plus sujet à incarner la candeur juvénile. il se verra pas. il se verra jamais. et seul les autres pourront se détourner d'horreur.
♆ ÉGARÉ : un peu partout quand il peut. ici. là. dans l'appartement de wilhelm, beaucoup.
♆ ENNUI TROMPÉ : artiste, danseur de butoh. fut un temps il pouvait se vanter de faire partie d'une compagnie.
Alors je sais pas qui c'est cette comédie mais faudra lui dire qu'il y a qu'une seule Divine, en l’occurrence moi
Le début de la fiche est à tomber, sans compter le fait que ta Lucia soit une artiste pour le théâtre, j'attends de lire la suite avec impatience ! Et puis Sarah, c'est la première fois que je la vois sur un rpg, elle est tellement douce ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas !
Invité
Hannibal Fulvo
SKULLCRUSHER
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 213
♆ PSEUDO : NAGRON.
♆ AVATAR : MICHAEL FASSBENDER.
♆ ALIGNEMENT MORAL : NEUTRE MAUVAIS
♆ PERDITION : JAUGE DE COLÈRE. PLUS CELLE-CI MONTE EN LUI, PLUS SES DOIGTS VIRENT UN PAR UN AU ROUGE ET SI JAMAIS TOUS SE REMPLISSENT, CHOSE PLUTÔT RARE, DE FINES FLAMMES APPARAISSENT SUR CES DERNIERS.
♆ ÉGARÉ : EN PLEIN PILLAGE, AU FIGHT CLUB, LE POING ÉCRASÉ CONTRE TON FACIÈS.
♆ ENNUI TROMPÉ : ÉCUMEUR DES MERS, BRAS DROIT CORROMPU DU CHEF DIOGO, FORBAN AUX ENVIES MUTINES QUI SE DESSINENT DOUCEMENT MAIS CERTAINEMENT.
D'abord une Russe, maintenant une Italienne, mah quel splendide choix Et c'est génial de voir les rangs du Theatro Boal se remplir, non parce que la diva (je t'aime Divine) ça va cinq minutes mais les autres ont droit à leur place sous les projecteurs aussi Ne te laisse pas marcher sur les pieds Bienvenue parmi nous, hâte d'en lire plus
Hannibal Fulvo
Bélial Chateminoy
SATAN M'HABITE
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 326
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : DIEU DEPP.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ PERDITION : LES ANNÉES S'AJOUTENT ET DISPARAISSENT. LE TEMPS NE FAIT PLUS EFFET SUR SES TRAITS. TANTÔT ENFANT AUX MAINS BALADEUSES, ADULTE AUX SOURIRES CRASSES ET VIEILLARD AUX MOTS AIGRIS.
♆ ÉGARÉ : DANS L'ANTRE DE SATAN.
♆ ENNUI TROMPÉ : GOUROU SATANISTE. CHIEUR, FARCEUR, EN MISSION POUR LUCIFER POUR FAIRE DE VOTRE VIE, UN ENFER.
sarah paulson cette déesse et puis ce début donne bien envie j'ai hâte de suivre ça et de voir sa relation avec roksana à l'action aussi
par contre, mauvaise nouvelle mais le don d'invisibilité est déjà pris alors faudra sans doute le changer, ou au moins le modifier quelque peu peut-être qu'elle pourrait passer inaperçue sans être invisible ? ou alors au lieu de devenir invisible, elle pourrait disparaître et réapparaître ailleurs, ça serait drôle de la faire atterrir dans des situations ou lieux un peu incongru enfin si tu as besoin de plus d'idée, faut pas hésiter
Bélial Chateminoy
Meteora Laveau
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 21
♆ PSEUDO : acidwolf.
♆ AVATAR : Kravitz
♆ ALIGNEMENT MORAL : NEUTRE MAUVAIS
♆ PERDITION : mort et résurrection via voie sexuelle.
♆ ÉGARÉ : après la nuit, avant le jour.
♆ ENNUI TROMPÉ : sorcière, sataniste à temps partiel.
Omg ces choix Bienvenue ici et bon courage pour la finir, le début est déjà alléchant
Ofelia Sanches
Bélial Chateminoy
SATAN M'HABITE
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 326
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : DIEU DEPP.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ PERDITION : LES ANNÉES S'AJOUTENT ET DISPARAISSENT. LE TEMPS NE FAIT PLUS EFFET SUR SES TRAITS. TANTÔT ENFANT AUX MAINS BALADEUSES, ADULTE AUX SOURIRES CRASSES ET VIEILLARD AUX MOTS AIGRIS.
♆ ÉGARÉ : DANS L'ANTRE DE SATAN.
♆ ENNUI TROMPÉ : GOUROU SATANISTE. CHIEUR, FARCEUR, EN MISSION POUR LUCIFER POUR FAIRE DE VOTRE VIE, UN ENFER.
Larmes de sang, là, qui dégoulinent le long de ses traits. N'entends-tu pas ses cris d'agonie, les âmes qui se voient alors meurtris ? Il fait l'enfant, le pauvre Satan, de ne pas toucher ton âme, de ne pas s'amuser avec toi. Il te voit, là, au travers de la foule, t'éloignant doucement, t'effaçant presque tendrement, et il ne l'accepte pas. Connais-tu seulement la sentence, pour rendre le démon aussi triste, aussi humain ? Dix larmes de sang ont déjà été versés, si tu n'es pas là d'ici quatre nouvelles larmes, il sortira les crocs, il sortira le fouet, et ton âme, brusquement, sera détruite à néant. Ce que Satan n'a pas, n'existe pas.
Demande un délai si tu ne veux pas finir dans l'estomac du Diable