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Invité
Invité
Anonymous
(#) Dim 26 Mar 2017 - 4:39
DIVINE ET MIGUEL
I'll take you down the only road I've ever been down
You know the one that takes you to the places
Where all the veins meet yeah
N’y avait-il donc rien à sauver dans ce village ? Elle se promenait, la tête haute, se sachant pierre précieuse évoluant dans les immondices juchant le sol et jusqu’aux murs des cabanes dégueulasses se profilant comme étant être la trame urbaine du bidonville qui bordait le vieux centre pas plus fréquentable mais dont au moins la pierre qui constituait les bâtiments qu’elle habitait rendait le paysage moins folklorique. Elle ne prenait pas la peine de se retourner pour deviner à quoi étaient dus les bruits croustillants que laissaient derrière elle ses talons qui auraient dû claquer sur un sol dur, sans doute écrasait-elle là quelques capsules de bouteilles vides ou vieilles briques dont les manants  n’avaient pas assez d’estime d’eux-même pour les jeter dans une quelconque poubelle, s’étaient laissés aller à l’idée de vivre dans un dépotoir sans nom qui lui serrait la gorge d’odeurs âcres des pourritures, lui donnait une envie de vomir de laquelle elle aurait sûrement du mal à se débarrasser dans les prochains jours. Pourtant, elle ne fléchissait pas, mirage attirant tous les regards mais que plus aucune bouche ici n’osait insulter, la Divine avait su, lors d’un combat âpre avec les années effilés et les rats vivants ici, à défaut d’imposer un respect à sa personne, marcher en se constituant un aura de peur, son corps ,déformé par ses corsets et autres ceinture pour amenuiser sa taille, était devenu un synonyme de terreur pour les alcooliques et drogués infâmes qui composaient la plèbe de São. Comme à son habitude, elle ne s’arrêtait pas pour les regarder, à peine les quelques bêlements qui la suivaient s’amusaient à sautiller contre les murs mal assurés dans l’espoir d’en faire tomber quelques bouts, mais, c’était au creux de ses bras que se débattait une effrontée en attirant tout les murmures sur elle. Divine, à la destination que tous connaissaient sans qu’elle n’ait besoin de leur dire, semblait amener la petite caprine tachée au lait vers une mort certaine tant celle-ci hurlait à la mort pour s’échapper de ses bras, pourtant, des bêlements transformés en parole aux oreilles de Divine, ce n’était là point des supplications pour rester en vie, mais des menaces foudroyantes en conséquence à ce qu’elle allait oser faire. Ramener la sale bête à Miguel. L’impertinente Marie-Madeleine et ses railleries cyniques n’en avaient que trop usés la patience de Divine, qui n’était pourtant pas reconnue pour cette dernière, qu’importe, la pirouette de trop avait été comme une marée de tempête pour briser un vase fragile fait de porcelaine, la blonde sculpturale n’avait pas réfléchi à deux fois avant d’empoigner sa biquette rebelle pour l’emmener chez son maître premier, celui qu’elle avait délaissé pour mieux venir envenimer la vie de Divine. Si la biblique tentait à quelques reprises de négocier pour ne pas retourner chez le chevrier, la française inventée y était sourde, déterminée à franchir au plus vite ce bidonville infâme pour arriver en quelques enjambées à la ferme médiocre qu’habitait le paysan. « Je t’avais prévenue. » dit-elle dans des gutturales déformées  par la colère et la retenue de ne pas égorger cette émanation du malin – mais tuer un être capable de vous parler n’était pas la même chose que d’égorger une simple chèvre. Égorger n’importe quel animal était bien sûr trop pour la délicate Divine, mais elle connaissait quelques gourous qui se seraient satisfaits de cette offrande, le reste du troupeau seulement ne l’aurait jamais pardonné. Elle ouvrit le portillon du gueux d'un coup de pied magistral, ses quelques biquettes l’attendant à l’extérieur, sans doute de peur que le fou qui habite là ne les enferme pour ne plus jamais qu’elles s’enfuient – elle devait concéder que le garçon les regardait d’une manière particulière, qu’elle même en viendrait à se demander ce qu’il pouvait bien leur faire pour en terrifier certaines à ce point, mais, quand elle toqua à la porte, elle ne s’embêta pas à trouver des civilités à lui dire en lui refourguant la biquette toujours pas coopérative dans des bras qu’il n’avait pas ouvert pour elle. « Tiens, celle-ci est insupportable, je te la rends.» réussit-elle à placer entre quelques bêlements insupportable, sans l’once d’un remord d’abandonner ici celle qui voulait se rendre intéressante quand Divine n’acceptait pas de partager la lumière qui l’éclairait.
(c) AMIANTE
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