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SEEMS LIKE ALL WE HAD IS OVER (ATILIO)

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Hannibal Fulvo
SKULLCRUSHER
Hannibal Fulvo
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 213
♆ PSEUDO : NAGRON.
♆ AVATAR : MICHAEL FASSBENDER.
♆ ALIGNEMENT MORAL : NEUTRE MAUVAIS
♆ PERDITION : JAUGE DE COLÈRE. PLUS CELLE-CI MONTE EN LUI, PLUS SES DOIGTS VIRENT UN PAR UN AU ROUGE ET SI JAMAIS TOUS SE REMPLISSENT, CHOSE PLUTÔT RARE, DE FINES FLAMMES APPARAISSENT SUR CES DERNIERS.
♆ ÉGARÉ : EN PLEIN PILLAGE, AU FIGHT CLUB, LE POING ÉCRASÉ CONTRE TON FACIÈS.
♆ ENNUI TROMPÉ : ÉCUMEUR DES MERS, BRAS DROIT CORROMPU DU CHEF DIOGO, FORBAN AUX ENVIES MUTINES QUI SE DESSINENT DOUCEMENT MAIS CERTAINEMENT.

(#) Sam 25 Fév 2017 - 23:35
HANNIBAL & ATÍLIO
I loved you, you made me, hate me. You gave me, hate, see ? It saved me and these tears are deadly. You feel that ? I rip back, everytime you tried to steal that. You feel bad ? You feel sad ? I'm sorry, hell no fuck that !
I've been abused, I feel so used, because of you.
Rouge carmin sur les mains. Parfum d'amertume, de rancune, phalanges tâchées d'une cruauté sans nom. Animosité alimentée depuis maintes années, faute à cette jalousie viscérale certes reniée mais pourtant si difficile à ignorer. Ce n'est pas faute d'avoir tenté, tout ce temps, de l'étouffer derrière un monticule de vices de chair et criminels. De s'être libéré de nombre d'entraves autant physiques que mentales, tout ceci pour fléchir à la simple vision de l'un de ses gamins. Jouvenceaux et pucelles à la carrure bien trop frêle, déchets habitués aux larcins de bas étages, pour la plupart aussi fuyards que leur père de substitution. Corps chastes auxquels il n'est plus capable de se comparer depuis le terme de son adolescence, qu'il envie jusqu'à tâcher leur peau d'ecchymoses toutes fraîches comme un message adressé au chef de bande. Choses qu'il maltraite, pilonne à coup de butoirs lorsqu'elles sont entre ses cuisses avec plus de dégoût que de jouissance. Le souvenir est toujours encré là, quelque part, alors que le cerveau avait péniblement fait son deuil. Et voilà que juste après ce dernier, le fantôme réapparaissait afin de le hanter, monstre au cœur absent qu'il n'a pas réussi à emporter dans le néant. Curiosité génétique sur laquelle il doute incessamment, seule explication plausible de sa survie.

Faute de parvenir à obtenir une réelle entrevue en la compagnie de son amour d'antan, Hannibal abîme ses jouets, provoque jusqu'à ce qu'il se décide enfin à venir à lui sans envoyer de gros bras chaleureusement payés ou des fripons sous ses ordres directs. La patience s'étiole tant qu'aux yeux du pirate, les semaines sont facilement confondues avec des mois. Et plus la frustration s'accumule, plus les avertissements sont brutaux jusqu'à ce qu'un beau jour, ils atteignent finalement tous deux le seuil final de tolérance. L'étau se resserre peu à peu, encore une fois entretenu par les actes de l'être sanguin. Une fois de plus, ses poings n'ont pas ménagé le gamin, trop occupés à marteler toute sa carcasse après l'avoir abusé. La hargne passée, le bambin est rentré la queue entre les jambes au bercail, probablement très disposé à avertir son paternel spirituel. Aucun doute ne subsiste, seulement celui de savoir si Atilio va s'occuper de la vendetta de ses propres mains. Le pseudo cambriolage est si prévisible qu'il ne délaisse pas son habitation, prêt à languir une bonne partie de la soirée suivie du crépuscule, prêt à se soulager peu après si ses espérances sont une énième fois bafouées. Le voleur est couard, vicieux, si bien que la bête se prépare en silence, les lumières closes et les rideaux baissés. Revêtant une rareté, un calme olympien capable de chavirer en tempête dès lors qu'un visage familier apparaîtra face à lui.
(c) AMIANTE
Hannibal Fulvo
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Atílio Lampião
Atílio Lampião
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 464
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : CILLIAN MURPHY.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE BON
♆ PERDITION : FABRICATION DE SOUVENIRS.
♆ ENNUI TROMPÉ : FIGURE PATERNELLE DES ENFANTS VOLEURS. SAINT PATRON DES ORPHELINS. LES BONNES INTENTIONS SE SONT ÉRODÉES AVEC LA POUSSIÈRE. IL LEUR A TOUT APPRIS, LES DOIGTS MAGIQUES POUR DÉTROUSSER SANS SE FAIRE ATTRAPER, LA SOLIDARITÉ DANS LE BUTIN QU’ILS PARTAGENT ET MÊME LES VICES AU CREUX DES DRAPS.

(#) Mar 7 Mar 2017 - 15:35
HANNIBAL
& ATÍLIO
- tu penses à quoi ?
- à rien.
- comment fais-tu pour penser à rien ?
- je pense à toi.
Carcasse sanguinolente, ombre d’un monstre qui jadis fut un enfant. Désastre en pièces détachées. Toujours le même coupable, la même bête sanguinaire au sourire de requin. Terrible créature sorti tout droit de son passé. Révolu, le temps des amours, des rires sous les draps et des étreintes contre les murs. Oublié, l’insouciance de l’enfance, éclats d’insolence et d’entourloupe les doigts liés. Tout est détruit, désolant paysage où même les ruines sont en cendres. Entre les décombres calcinés, seule la rancœur subsiste et traine son corps ravagé à travers le champ de bataille. Soupir entre les lèvres. Combien de fois faut-il les prévenir de se tenir loin du grand méchant loup ? Combien de morsures sur les cuisses avant que la leçon ne s’imprime dans les esprits ? Atílio reste au chevet de l’enfant, pourtant. Plaies pansées de ses propres mains. La mâchoire se crispe et les poings se serrent à la vue de la chair maltraitée, la peau violacée parsemé de carmin. La rage bouillonne dans les entrailles, cette envie de lui retourner la même faveur, de cogner son corps jusqu’à en faire des bosses, de griffer ses chairs jusqu’à lacération. Pourtant, il se sait trop frêle pour la carrure de la bête, pas assez de muscles pour se confronter à elle et en ressortir tout entier. Alors, Atílio graisse les pattes de plus fort que lui, armoires à glaces qui se mettent à plusieurs contre lui, aussi lâche et aussi déloyal qu’Hannibal.

Gestes tendres, les phalanges caressant ses cheveux, des souvenirs heureux qu’il insuffle de son toucher, jusqu’à ce que les traits soient apaisés, que l’enfant succombe à l’étreinte de Morphée. Le réconfort avant les réprimandes. Caillot de culpabilité, coincé dans sa gorge, grondant dans ses entrailles. C’est de sa faute si l’enfant est dans cet état, c’est cette nature lâche, fuyant la rage d’un monstre qu’il ne sait plus affronter. C’est son corps qui devrait être étendu sur le lit, tout d’hématomes et d’ecchymoses. C’est parce qu’Hannibal n’arrive pas à atteindre le prince des voleurs qu’il s’attaque à ses sujets, fauchant les racines en espérant faire tomber le tronc. Atílio ne peut se laisser faire sans rétorquer, courber le dos et feindre l’indifférence, le poison est dans ses veines lui aussi, doucereux désir de vengeance, folle envie de représailles. Cette fois, Atílio ne se contentera pas d’envoyer des colosses se battre à sa place, cette fois, il veut bomber le torse, se déplacer en personne. Minutie des années d’expériences, les doigts légers depuis l’enfance, fauve silencieux dans le creux de la nuit, à l’heure où même les monstres ont succombé au sable du marchand. Le corps prend des allures de félin en se faufilant dans la fenêtre fraichement crochetée. Si le pas est assuré en s’avançant vers le trésor convoité, l’esprit est nerveux, comme un mauvais pressentiment, l’instinct qui hurle au piège. Quelques sons qui tournent vite au vacarme dans son dos. Lorsqu’Atílio se retourne, la lune découpe la silhouette de l’amant vengeur dans le noir. Un léger vent de panique souffle sur sa peau. « Ça faisait longtemps, Hannibal. » L’effroi bien caché dans une fausse contenance qu’il se force à maintenir, animal coincé dans la même cage que son prédateur.
(c) AMIANTE
Atílio Lampião
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Hannibal Fulvo
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Hannibal Fulvo
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 213
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♆ AVATAR : MICHAEL FASSBENDER.
♆ ALIGNEMENT MORAL : NEUTRE MAUVAIS
♆ PERDITION : JAUGE DE COLÈRE. PLUS CELLE-CI MONTE EN LUI, PLUS SES DOIGTS VIRENT UN PAR UN AU ROUGE ET SI JAMAIS TOUS SE REMPLISSENT, CHOSE PLUTÔT RARE, DE FINES FLAMMES APPARAISSENT SUR CES DERNIERS.
♆ ÉGARÉ : EN PLEIN PILLAGE, AU FIGHT CLUB, LE POING ÉCRASÉ CONTRE TON FACIÈS.
♆ ENNUI TROMPÉ : ÉCUMEUR DES MERS, BRAS DROIT CORROMPU DU CHEF DIOGO, FORBAN AUX ENVIES MUTINES QUI SE DESSINENT DOUCEMENT MAIS CERTAINEMENT.

(#) Mer 8 Mar 2017 - 15:42
HANNIBAL & ATÍLIO
I loved you, you made me, hate me. You gave me, hate, see ? It saved me and these tears are deadly. You feel that ? I rip back, everytime you tried to steal that. You feel bad ? You feel sad ? I'm sorry, hell no fuck that !
I've been abused, I feel so used, because of you.
L'attente est longue, assommante et bordée d'incertitudes. Elle fait languir le criminel un bon moment de la soirée puis une maigre partie de la nuit avant que finalement, ne se dresse sous ses yeux affamés, l'être de ses pensées. Fenêtre crochetée, tactique si prévisible après avoir supporté tant de cambriolages dans son antre, il reste prisonnier des ombres. Piège qui se referme peu à peu. Observant perdu dans son coin la silhouette du voleur qui bien qu'assuré, paraisse dérangé. Hannibal aurait pu attendre encore un peu avant de se dévoiler mais le risque que son ancien amant s'évapore promptement ne lui plaît guère. Il se contente d'un vulgaire raclement de gorge, puis bondit. Empêchant toute fuite, il se dresse entre l'unique sortie et le brigand. Les crocs acérés, prêt à mordre, la tête pleine des déboires du passé mais malheureusement hanté par leur bonheur assassiné. De ses propres mains. Guidées par la rancœur, l'erreur, la tromperie qu'il a maudit. S'il avait complètement tourné la page, peut-être bien que tout ceci ne serait jamais arrivé. Tous ces malheurs causés, tous ces gamins cassés, juste pour se venger de la lâcheté très prononcée d'Atilio. Mais c'est plus fort que lui, le pirate ne peut s'y résoudre, pas après tout ce qu'ils ont vécu. Contempler à nouveau le faciès de son amour perdu après tant de temps à jouer au chat et à la souris le lui confirme une fois de plus. « Trop longtemps. »

Hannibal serre les dents, les poings, se contrôle du mieux qu'il peut pour ne pas lui sauter immédiatement à la gorge. « Tu ne crois pas que ce jeu a assez duré ? J'en ai marre de te courir après. » Ses nerfs s'effritent, agités par un cœur blessé qui souhaite prendre sa revanche, toujours plus profond, toujours plus fort. Comme s'il tentait vainement de le faire revenir à ses côtés dans des élans de rage. Une agressivité qui loin d'arranger les pots brisés, crée plutôt l'effet inverse. Inspirant une crainte viscérale, que celle-ci soit dissimulée ou non. Le bras droit n'a pas trente-six solutions qui se présentent à lui, bien incapable d'influencer sur le libre arbitre du voleur. Et s'il en était capable, sa méthode serait la moins efficace de toutes. La jauge de frustration s'éveille, armée de deux doigts rouges, souhaitant un chaleureux accueil à Atilio. Le poing qui s'écrase sèchement, sans avertissement, besoin de détendre ses nerfs qui surchauffent. « Connard. » Il profite de la surprise pour attraper une corde laissée à côté, souhaitant définitivement emprisonner ce dernier dans ses filets. Brusque dans ses gestes, il entrave sa liberté de mouvements, si proche de son corps. Une éternité qu'il n'a pas été à proximité de ses lèvres brûlantes de désir, de ses yeux amourachés. Mais les lèvres sont désormais scellées et les yeux horripilés par l’engeance qu'il est devenu. Même Hannibal possède encore sa part de lucidité, il n'est pas bête, il devine les pensées d'Atilio à son égard.
(c) AMIANTE
Hannibal Fulvo
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Atílio Lampião
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(#) Dim 19 Mar 2017 - 23:26
HANNIBAL
& ATÍLIO
- tu penses à quoi ?
- à rien.
- comment fais-tu pour penser à rien ?
- je pense à toi.
Pris la main dans le sac, nez à nez face au fantôme bien trop tangible du passé. Hannibal dans sa colossale splendeur et toute sa fureur. Yeux bandés par la colère, assurance nourrie du désir de vengeance, il s'est jeté dans la gueule du loup. Coincé entre les crocs acérés, noyé dans la bave dégoulinante, prêt à se faire déchiqueter. Le geôlier dressé devant la fenêtre, le piège s'est refermé, l'animal fuyard est prisonnier. Le cœur lâche pour compenser le corps frêle. Atílio n'est point de taille pour affronter Hannibal. Désavantage flagrant. Atílio est d’esquive et de rapidité, Hannibal est de muscles et de force. L’espace vient à manquer, comme si les murs se rapprochait, que la cabane se refermait sur eux. Le souffle qui s’échappe trop vite, la panique qui galope dans les veines. Animal apeuré de finir sous les crocs de son chasseur. Pointe du fusil entre les deux yeux. L’étau se resserre. Souvenirs ensanglantés que l’esprit conjure, images d’enfants cassés, de jeunes chairs à recoller. Les poings se serrent, rien ne sert de s’affoler, s’offrir les clés de son logis avant même qu’il ait tenté de rentrer. Façade de mépris qu’il dresse contre l’adversaire armé. « T’es pathétique, Hanni. Ça fait seize ans, tu crois pas qu’il est temps de passer à autre chose ? » Seize ans qu’il aurait dû crever dans ses draps, l’amant déjà froid dans ses bras. Seize ans de cavale, toujours au plus loin de lui. Ils n’auraient jamais dû se revoir, chacun conforté dans l’idée de la mort de l’autre. Seulement, le Diable a décidé de les réunir, certainement pour le pire.

Il voit la rage naître dans les pupilles, la colère germer dans les entrailles. Il a toujours su, Atílio, avant même que les doigts se colorent de vermillon, quand la vie était encore belle et simple. Courroux meurtrier à ses heures. L’instinct s’affole et les pupilles se dardent vers la sortie, la porte, à défaut de la fenêtre. La distraction fatale, le poing qui s’écrase dans ses chairs. Violence qu’il n’attend pas, violence qu’il ne connaît pas, violence qu’il ne sait pas encaisser. Quelques secondes de flottement, l’esprit en vrille et la vision un peu noircie. Juste à temps pour sentir la corde rêche contre sa peau. « Qu’est-ce tu fous ? Ça te fait bander de m’attacher ou quoi ? Tu comptes me violer peut-être ? » Le ton monte, accusateur. Même en vain, le voleur se débat, espère rendre la tache un peu plus ardue, s’approprier un peu d’espace pour se défaire des liens plus facilement. Il est si proche, là, tout juste contre son visage, bien trop proche pour que ce soit confortable. Des années qu’il s’est tenu à distance, depuis une nuit fatidique qu’ Atílio aurait préféré oublier. « T’as déjà voulu me tuer, Hannibal ! Littéralement, j’ai encore la cicatrice sur la poitrine. T’as agressé des dizaines de gamins qui t’ont jamais rien fait. Tu trouves pas que ça suffit, putain ? Qu’est-ce qu’il te faut encore pour qu’on soit quittes ? Qu’est-ce que tu veux ? » La voix est lasse, alourdie par la fatigue accumulée de toutes ces années de poursuite, ces jeux malsains entre les amis d’avant, les amoureux d’un temps. Atílio en a marre de courir, marre de cette lutte sans fin, de ces successions de vengeance qui perdent leurs sens. Il aimerait tant que tout s’arrête. Pourtant, couverts par le son de ses mots, les doigts fins se battent avec la corde.
(c) AMIANTE
Atílio Lampião
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Hannibal Fulvo
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(#) Lun 20 Mar 2017 - 20:49
HANNIBAL & ATÍLIO
I loved you, you made me, hate me. You gave me, hate, see ? It saved me and these tears are deadly. You feel that ? I rip back, everytime you tried to steal that. You feel bad ? You feel sad ? I'm sorry, hell no fuck that !
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Organe noirci par les années, doux sentiments à chaque fois plus acidifiés, transformés en monstruosité. Affliction qui le condamne dans un cercle vicieux où sans honte, il entraîne l'amant égaré avec lui. Perte de goût pour la vie, pour chaque objectif, à chaque fois qu'il songe à celui-ci respirant et se confortant dans des draps autre que les siens. Âme incapable de faire le deuil de l'amour d'antan, qui désespérément, s'accroche. Fierté qui par derrière, désorganise chaque neurone encore fonctionnel et qui perturbe chaque acte. Lorsqu'il est dans la même pièce, il lui est difficile de raisonner convenablement. Hannibal ne sait pas. Hannibal ne sait plus. Si seulement il était en mesure d'ignorer ce maelstrom qui gronde à l'intérieur de lui. Si seulement il pouvait juste oublier, ou remonter le temps, rien qu'un instant, être libéré de tous ces sentiments. Du regard méprisant que darde Atilio sur lui, comme s'il avait tout oublié de leurs aventures passées. C'est insupportable. Il bouillonne tellement qu'il n'a aucun besoin de vérifier ses doigts pour sentir la rage qui les hante et qui peu à peu, les consume, les colore. Clairement pas prêt à passer à autre chose. Désemparé, très certainement, après avoir mijoté toute la journée, pour en venir à le ligoter sans projet bien ficelé en tête.

Poignets enchaînés, carcasse poussée jusqu'à la chaise la plus proche où Hannibal l'amène de force sans prendre en considération chaque tentative de se dégager de son emprise. Les corps presque collés, l'accrochage de regards, toujours face à face lorsqu'il le déplace. « Si tu proposes c'est que t'as peut-être envie. » Sarcasme qu'il rétorque, le goût amer en bouche car bien évidemment, il aurait préféré que ce soit le cas. Doux fantasme éloigné de la réalité. Doux fantasme sur lequel il crache intérieurement, le rejette, le renie. Quel malheur que ses pensées n'entendent pas raison. Elles décident à sa place, complices d'un corps qui n'en fait qu'à sa tête. Excitation qui mêlée à sa frustration, parvient à lui déclencher une légère érection. Qui n'améliore pas sa condition et qu'il veut obligatoirement dissimuler à Atilio en profitant de l'obscurité installée. Parce qu'en toute honnêteté, même si Hannibal en aurait bien envie, ce n'est pas de cette façon là. Il préfère étancher sa frustration autrement mais toujours sur le concerné. Les fautes lui sont une énième fois énoncées, fautes qu'il assume en partie, fautes qui pourtant, ne sont que la suite de l'erreur jamais acceptée du brigand. Immiscée jusqu'au plus profond de ses entrailles, impossible à déloger. « Je te veux toi. Ta tête, tout le reste, et surtout, j'aimerais que tu ressentes ce que j'ai ressenti. Ce que je ressens actuellement. Que ça te démolisse de la même manière, lentement, que ça te ronge jusqu'à la fin de tes jours et que je sois aux premières loges pour y assister. » Ça sort du cœur fané, qui ne sait plus où se satisfaire. Et puis il y a cette question qui le démange tellement, qu'il n'a jamais osé poser par fierté. Fierté faiblement étiolée durant quelques secondes. « Est-ce que t'étais sincère ? Est-ce que t'as encore... Putain. » Comme elle est apparue, l'ouverture se referme, le bras droit se ressaisissant tardivement. L'impression de paraître faible, amouraché, qui ramène de vieux souvenirs qu'il imaginait égarés depuis une éternité. Il grogne, lâchant une deuxième fois ses nerfs sur Atilio. Son poing qui s'étale en pleine joue. « Tu veux savoir ce que je fais à tes gamins ? De quelle manière ça se passe ? » Nouvelle tactile puérile qui se forme à l'intérieur de sa caboche. Pour écraser toute trace de sensibilité, pour que le prédateur ne chute pas au même niveau que sa proie.
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Hannibal Fulvo
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