IF YOU KNOW THE ENEMY AND KNOW YOURSELF, YOU NEED NOT FEAR THE RESULT OF A HUNDRED BATTLES (SUN TZU) ▲ La famille Leal. Famille fière, militaire, représentée depuis maintes générations par leurs ancêtres, le flambeau toujours offert à la descendance qui n'osait pas souiller les traditions tenaces jusqu'à cette génération. Héritage qui tombe en lambeaux des mains de l'aîné de celle-ci, pourtant si bien éduqué. Parcours laissés au choix entre armée ou forces de l'ordres, agrémentés d'un parfum de religion censé les guider tout au long de leur existence. Nom qui était destiné à perdurer pour sa loyauté envers son pays, ses racines. Dernière génération maudite, implantée à Rio de Janeiro et déchue il y a quinze années de cela, faute du drame familial, crime passionnel commis par le fils envolé, Hannibal, au patronyme par la suite troqué pour Fulvo. La fierté du paternel s'envole alors, remplacé par une féroce amertume.
Passons aux points importants. De cette famille, il ne reste que cousins éloignés, perdus dans d'autres contrées et ce qui nous intéresse actuellement : le père de famille ainsi que Hannibal, la mère et le cadet étant décédés. Concernant l'âge du paternel, il faut prendre en compte qu'il n'est plus tout jeune et tournerait plutôt autour de la fin de cinquantaine / soixantaine (Hannibal ayant quarante-deux ans). Si besoin, je te fais ces propositions d'avatars bien évidemment libres : Viggo Mortensen, Charles Dance, Jeremy Irons, Ian McShane. Concernant le reste, libre à toi de décider ou de me mp pour qu'on en discute ensemble, ou juste si tu as une question, besoin de plus d'informations, des cookies à m'offrir LE PÈRE ▲ Paternel intransigeant, vestige d'une vie passée, ivresse militaire baignant dans la religion et emportant avec lui toute sa descendance. Le chef de famille est un haut gradé de l'armée désormais retraité, avec entre les bras le cadavre de son cadet et la disparition de son aîné. Peu de temps après, l'épouse est à son tour mise sous terre et la maison familiale définitivement éclatée. Plus rien auquel s'accrocher en dehors de quelques débris, quelques mémoires envolées. Tout est la faute de Hannibal. Fils si modèle, si sage, si droit dans ses bottes de par son éducation et pourtant, son avenir, il l'a craché à la gueule du paternel avec son fratricide, pire encore, la découverte de ses penchants. Emportant tout avec lui sauf lui. Le chagrin laisse bien rapidement place à la colère, les diverses investigations pour dénicher le fils envolé. Les années défilent et les cheveux blancs remplacent bientôt les mèches brunes mais tenace, il ne lâche pas prise, une tare dans la famille. Besoin viscéral de briser les doigts souillés du fiston déshérité, et plus encore.