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DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE

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(#) Sam 11 Jan 2014 - 18:14
dean soren suharès

âme égarée
Héritage Infortuné ♆ Suharès, un nom qui fais ta fierté. Le seul présent venant de ta défunte mère. Tu as refusé de prendre celui de ton père, tu ne voulais rien avoir en commun avec ce monstre aux mains pleines de sang.  Appellation aux Origines Contrôlées ♆ Dean, un prénom bref, sans appel, à ton image. Soren, un prénom dont la signification latine est "surgir". Ton surnom ? Le balafré, à cause des nombreuses cicatrises sur ton corps. Cependant, la plupart du temps ton entourage t'appelle par ton nom.  C'était mieux avant ♆ 21 ans, l'âge parfait ! Première Bouffée d'air ♆ C'est dans une petite ville d'Angleterre que tu as poussé ton premier cri et fais tes premiers pas. Et depuis ce premier mai, il ne se passe pas un jour sans que tu ne remercies le ciel d'être encore là. Papa et Maman ♆ Tu es un pur anglais, autant du côté de ton père que de ta pauvre mère. Dans mon lit ♆ Le corps fin et sublime d'une femme fragile, les formes musclés d'un beau mâle, un roc, comment choisir entre ces deux plaisirs ?   Degré de solitude ♆ une âme en peine, en pleure. Mais un cœur prêt à être cueillis.  Tromper l'ennui ♆ doux ou brutaux, tu dois accepter qu'ils te manipulent à leur guise. Tu es une poupée de chiffon dans les bras d'une brute. Tombé dans le trou à rat ♆ environs treize mois, un beau nombre n'est-ce pas ? La nouvelle famille ♆ Salaud

   

au-delà des dunes
Joli prénom ♆ Léa. Signification : Vache sauvage et La Fatiguée, pas glorieux  DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  567651391    Pseudo pas beau ♆ Pitchoune. Nombre d'hivers endurés ♆ 17 ans, un bel âge. Pierre précieuse préférée ♆ mon cœur.  Compagnie de voyage ♆ Bazzart, j'ai craqué sur votre forum ** Mot doux ♆ J'adore votre forum, il est magnifiique !  Degré d'addiction ♆ Tous les jours minimum ♥️ Sésame ouvres-toi ♆ OK PAR SALE Tête de cochon ♆ Dawid Auguscik, le magnifique. Remerciements ♆ ruines et davidsongalleries Mot d'amour en plus ♆ JE VOUS AIME DÉJÀ ! **
Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question. ▲ Pierre Desproges
Discret. Certainement le mot qui te représente le mieux. Tu n'es pas bruyant. Tu n'es pas féroce. Tu n'es pas impulsif. Tu n'es pas bavard. Tu n'es pas original. Tu n'es pas parfait. Tu n'es pas passionnant. Tu n'es pas correct. Tu n'es pas doué. Tu n'es pas croyant. Tu n'es pas exceptionnel. Tu n'es pas important. Tu n'es pas supportable. En d'autres mots, tu n'es pas. Tu restes transparent aux yeux de tous. Tu es l'homme que personne ne voit, que personne n'entend, que tous le monde ignore par habitude. Tu refuses peut-être de l'admettre, mais tu en avais gros sur le cœur à cette époque. Tu voulais enfin te démarquer, voilà pourquoi tu as fais de ton corps une œuvre d'art. Pour ne plus passer inaperçu, que les gens arrêtent de tourner la tête lorsqu'ils te voient. Jusque là tu n'avais parlé à personne, tu n'étais pas allé à l'école. Pourquoi perdre ton temps à apprendre à compter ? A quoi cela peut bien servir de savoir lire et écrire ? Tu n'en as pas besoin. Au lieu d'étudier dans une institution digne de ce nom, tu as préféré lire des poèmes ; t'instruire grâce à des vers plutôt qu'à des mots insensé à propos de temps, verbe et d'autres conneries du genre. Certains pensent que tu n'as rien dans ta putain de tête, mais ils se trompent lourdement. Tu es simplement trop intelligent pour eux sans doute. Tu es rusé. Tu es franc. Tu es méthodique. Eux ? Ils ne font que te mettre plus bas que terre pour se sentir un minimum supérieur. En un sens, tu dois cela à ton connard de père. Pour luter contre lui et sa mauvaise humeur tu n'avais qu'un moyen, être plus intelligent que lui. Toujours avoir une longueur d'avance. Sur tout. Tous le temps. Aucun répit, quoi qu'il advienne ne jamais te reposer sur tes lauriers. Cette pourriture. Cet enfoiré. Si seulement tu avais des couilles. Tu pourrais enfin lui révéler ce que tu as sur le cœur, tu pourrais le traiter de tous les noms sans avoir peur du retour de manivelle. Au lieu de ça, tu lui es soumis. D'une certaine manière, tu es soumis à la plupart des gens. Tu n'as pas le temps, tu es payé pour ça après tout.
   

   
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(#) Sam 11 Jan 2014 - 18:15
une larme à verser

l'étrange
Parler de ton don ? Tu risques d'avoir du mal, n'est-ce pas ? La voix, c'est ici ton plus grand problème. Où est-elle ? Tu tousses, rien ne se fait entendre. Tu parles, nul son ne sort de ta bouche. Tu n'as plus aucun moyen de communiquer, si ce n'est avec ton corps. Par la gestuelle, par des mouvements parfois bien disgracieux. Tes mains, les expressions de ton visage, il n'y a plus que ça comment moyen de communication. Voilà maintenant plusieurs mois que cela a commencé. Tu avais attrapé un virus pas net, les symptômes s'étaient succéder les uns après les autres. Cela avait commencé par des frissons étranges, un énorme sentiment de malaise qui ne te quittait plus. Mais le pire, c'était cette toux incessante. Jour et nuit tu étais pris de bon nombre de quinte de toux qui t'empêchais de respirer convenablement. Mais bien évidemment, tu pouvais le supporter. Ce qui a suivit était bien moins supportable malheureusement. Le sang. Un soir tu t'es mis à cracher du sang, mais pas que. Une chose étrange. Une matière étrange, inexplicable. Tu ne savais pas ce que c'était. Tu te sentais vraiment bizarre. Comme une putain envie de crier. L'inlassable envie d'hurler de tout tes poumons. Et lorsque tu as essayé de le faire, rien n'est sortit de ta bouche. Le cri s'est fait entendre d'un autre endroit ; la boite posée à tes côtés. Cela peut paraitre étrange, mais tu gardes ta voix sur toi pour parler au gens, sauf lorsque tu ne veux pas communiquer. Tu te contentes de faire croire que tu es muet, que quoi que tu fasses tu n'as aucun moyen de parler. C'est d'ailleurs ce que tu fais le plus souvent pour ne pas avoir à entretenir une discussion avec qui que ce soit. Tu n'aimes pas le genre humain alors pourquoi t'embêter à leur adresser la parole. Cette parole qui t'es aujourd'hui si précieuse. Tu dois bien avouer qu'au départ cela t'amusait plus qu'autre chose, aujourd'hui tu trouves que c'est un handicap mais tu vis facilement avec. De toute manière, tu n'aimes pas parler pour rien dire. Tu n'as jamais été bien bavard et sauf un "bonjour" et "merci" de temps à autre tu ne te servais que très peu de tes cordes vocales.
(c) MORIARTY


São Poeira
Cette ville ne t’inspirait pas confiance dès le départ. Si tu avais pu choisir il ne fait aucun doute que tu serais resté bien tranquillement en Angleterre. D'ailleurs ce beau pays te manque, lorsque tu y repenses tu as encore plus envie de défoncer la sale gueule de ton pauvre con de père. Cet enfoiré t'a emmené jusqu'ici et t'y a abandonné sans état d'âme. Un pauvre connard qui mérite pire que crever. D'ailleurs un jour tu lui as juré d'aller baiser sur sa tombe quand l'occasion s'offrira à toi. Après une grosse dispute, ton enculé de père n'avait rien trouvé de mieux pour te punir que t'emmener en enfer. Toi qui aimais avoir un petit confort te retrouvait tout à coup loin de toute civilisation. Peu d’électricité, pas de télé, pas d'eau chaude. Et le pire de tout, nul part où dormir. N'ayant pu élire domicile pour le moment, tu te débrouilles pour passer tes nuits dans les draps de tes clients, tu positives te disant que c'est toujours mieux que rien. Le reste de tes nuits, tu les passes ici et là. Par terre. Contre un mur. Il y a peu tu as trouvé un petit coin où personne ne va mais rien de bien encourageant. Cette ville, tu la détestes. Bon nombre de fois tu as demandé à ton père de venir te chercher, de te ramener en Angleterre avec lui coute que coute, mais pas de nouvelle. Il ne donne plus signe de vie et tu penses malgré toi qu'il est mort. Te voilà alors coincé dans ce trou à rat depuis treize bon mois maintenant. Pour une raison qui t'échappe, tu refuses de fuir. Peut-être par fierté, mais après tout, il ne te reste qu'un fragment de fierté. Ton amour propre s'est envolé depuis bien longtemps depuis que tu vis ici.  
   
(c) MORIARTY
Bite c'est un gros mot, même si c'est une petite. ▲ coluche
blizzard


I. PRENDS MES SOUPIRS, DONNE MOI TES LARMES.


C'était à la tombée d'un soir d'automne, en ces dernières années en Angleterre. Vers le sombre faubourg, des voitures, allumées, roulaient, attardées après l'heure préconisée. L'une d'elles s'arrêta devant le portail d'un vaste hôtel, entouré de jardins séculaires. Les lourds battants s'écartèrent. Un homme de trente à trente-cinq ans, en deuil, au visage mortellement pâle, descendit. Sur le perron, de taciturnes serviteurs élevaient des flambeaux. Sans les voir, il gravit les marches et entra. C'était ton père. Tu étais à côté, ta petite main tremblante dans la sienne. Un silence de plomb planait au dessus de vous alors que vous essayez tout deux d'oublier, de vous remettre du mal qui vous habitait. La mort d'un proche. Celle de ta mère. Aujourd'hui, tu as vu ta génitrice s'éteindre. L'enterrement a duré quatre heures et tu as pleuré durant tout ce laps de temps. Il ne te reste plus de larme dans ton corps, tu as épuisé tout le stock disponible. Faible petit humain que tu es. Tu sens les bras de ton père te porter. Chancelant, il monta les escaliers blancs qui conduisaient à cette chambre où le matin même, celle qui t'a mis au monde avait couché dans un cercueil de velours. En haut, la douce porte tourna sur le tapis; il souleva la tenture.

Tous les objets étaient à la place où la défunte les avait laissés la veille. La Mort, subite, l'avait foudroyé. Elle avait succombé à ce piège fatal qu'est la vie. Et ce matin là, ses lèvres s'étaient brusquement mouillées d'une pourpre mortelle. A peine avait-elle eu le temps de donner à son époux un baiser d'adieu, en souriant, sans une parole, que ses cils s'étaient rabattu sur son regard. Comme un voile de deuil. Et maintenant que la journée sans nom s'était écoulée, tu allais enfin pouvoir trouver du repos. Les bras de ton père te portèrent jusqu'à ton lit et t'y déposa avec soin. Doucement, il déposa un baiser sur ton front et remonta la couverte sur ton corps mince et frêle. « Il faut que tu dormes maintenant. Nous avons eu une dure journée. » Comment t'endormir alors que tu viens de perdre l'une des personnes qui comptait le plus pour toi ? C'est tout bonnement impossible. Tu as toujours été faible et fragile. Tu enroulas alors tes bras autour du cou de ton père en enfouissant ta tête dans son cou. Une larme roule sur ta joue anormalement pâle. Et c'est dans les bras de ton père que tu te réfugies pour trouver un minimum de réconfort. Tu en as bien besoin, et lui aussi. Caressant ton visage enfantin, il essuya tes larmes à l'aide de son pouce en te murmurant quelques mots. « On surmontera ça ensemble petit prince, je t'en donne ma parole. » Il se releva ensuite et quitta la pièce. La nuit s'annonçait longue et maussade.


II. LA VIOLENCE EST LE DERNIER REFUGE DE L’INCOMPÉTENCE.


Cette douleur incessante. Le bruit que provoque ses poings serrés sur ta peau lisse. Les hurlements de rage. Le claquement de sa ceinture contre ton corps d'homme à peine pubère. Tu n'y survivra pas bien longtemps, tu en étais certain. Tu ne savais pas exactement quand tout avait déraillé. Lui qui était si doux autrefois. Tu te souviens encore quand, enfant, il te portait dans ses bras en te chantant une berceuse lorsque tu te faisais mal, pleurais ou trébuchais tout bêtement. Il avait une douceur incommensurable dans ses gestes, "mon petit prince", c'est ainsi qu'il t'appelait. Un papa poule. Le genre à ne voir que par les yeux de son enfant et le parfum de sa femme bien aimée. Celui qui ramenait des fleurs à sa femme et des voitures miniatures de collection à son rejeton. Il avait sa reine et son prince. Mais, par un instant malheureux, la reine avait sombré dans les bienfaits de la mort. Elle avait laissé derrière elle un enfant bien trop jeune et un mari anéantis, au bord du gouffre. Dans ces moments là, tous le monde auraient réagit de la même manière. Du moins, c'est ce que tu te répètes pour ne pas perdre les pédales. La bouteille. L'alcool. Un ennemi redoutable que ton père avait dompté avec une facilité époustouflante. Les démons de la bouteilles l'avaient embraquaient dans leurs filets pour faire de lui un homme orgueilleux, un homme amer, un homme violent. Un homme que tu détestes à un point inimaginable. Ce fils de pute. Une fois de plus il te malmenait, une fois de plus tu subissais ses coups sans rien pouvoir dire. Un filet de sang pend vaguement au coin de tes lèvres. D'un coup, tu craches par terre en toussotant. Beurk. Tu devrais avoir l'habitude, c'est ainsi tous les jours depuis pas mal de temps déjà.

Une seule chose a changé. Un petit détail rend la situation différente en bien des points. Pour une fois, la première fois de ta vie ; tu as répliqué. Avec la force suffisante pour abattre un âne, endurci par le taux élevé de cette chose fascinante qu'est l'adrénaline ; tu frappes. Ton poing serré à t'en faire saigner la paume de la main s'abat avec fracas sur le visage de ton père dans un bruit effrayant. Un bruit de terreur, l'os qui se brise. Une vie qui se brise. Car tu sais, qu'il n'en restera pas là. Il se vengera. Tu ne sais pas quand, tu ne sais pas pourquoi ; mais il se vengera tôt ou tard, quel qu’en soit le prix. Il avait le regard mauvais. Incapable de le soutenir, tes prunelles claires fixaient le sol avec une honte infondée. Tu sais que ça va être ta fête. Par pur réflexe, tu caresses ta cicatrice la plus récente du bout des doigts, en te disant, inlassablement que ça ne sera sûrement pas la dernière.

III. LES CONTES DE FÉE SONT FAIT POUR ÊTRE DÉFAIT.


BOUM BOUM. BOUM BOUM. BOUM BOUM. Six coups. BOUM BOUM. Huit coups. BOUM BOUM. Tu ouvres les yeux. Tu as mal. Ta tête. Ton bras. Ton cœur. Tes muscles sont endoloris. Une mauvaise odeur te chatouille les narines, tu plisses le front. Depuis combien de temps es-tu ici ? Allongé lamentablement contre un mur comme un clodo endormi, les cheveux hirsute et l'haleine certainement fétide à cause du sommeil. Tu craignais un instant que cette puanteur ne vienne de là. En un souffle, tu sens ta propre haleine pour vérifier. Rien. Ouf. Tes yeux se posent ici, puis là. Tes mains se serrent, puis se desserrent. Tu réfléchis, mais tu faiblis. Comment diable t'étais-tu retrouvé dans un endroit pareil ? Un mélange de l'île au merveille et du garage humide et renfermé de ta tante Huguette. Pourriture. Où est ta belle maison ? Le bel hôtel tenu par une main de fer par ton connard de père ? D'ailleurs, il est où ce con ? Tu es perdu. BOUM BOUM. Tu te prend la tête entre les mains en fermant les yeux. Mâchoire serrée, doigts crispés, tu cherches en vain dans ta mémoire le pourquoi du comment. Un échappatoire, c'est ce qu'il te fallait. Une touche "retour en arrière" serait également d'une grande utilité. Te mettant sur tes deux jambes, tu te masses la nuque en soufflant un bon coup. BOUM BOUM. Tes jambes te maintiennent debout avec énormément de mal. Tu as peur de tomber d'une minute à l'autre. Tu stresses. Tu flippes. Tout autour de toi te fait peur. A commencer par l'atmosphère oppression, en passant par les murs moisis pour finir par ... ça. La tête baissée, les genoux fléchis, tu regardes le sol avec un air horrifié au visage. C'était un animal. Un croisement entre deux espèces inconnues. Tu ne pouvais le reconnaitre à cause de son état de décomposition ; pas besoin de chercher à savoir d'où vient l'odeur putride.

Tu te redresses. Quelle merde. Tes pieds te portent un peu plus loin dans cette ville inconnue alors que tu n'avais qu'une envie, c'était d'en sortir à toute vitesse. Comment avait-il pu te laisser là ? Il est vrai qu'il n'était qu'un salaud, mais tu ne pensais pas que c'était à ce point. Il t'avait abandonné au bord de la route. Et à en juger par le mal de crâne que tu te trimballais avec peine, il t'avait assommé préalablement. Cet enfoiré. Et maintenant, comment allais-tu pouvoir rentrer chez toi ? L’Angleterre te manque déjà. Pour que ton père prenne la peine de t'embarquer jusqu'ici pour t'abandonner, c'est qu'il était sérieusement dégommé du bocal. C'est cela qui te faisait du souci au delà du reste. Pourquoi ne pas t'avoir laissé plus prêt de ta ville ? S'il s'était donné la peine de faire de nombreux kilomètre uniquement pour au final te laisser pourrir au bord de la route, c'est qu'il avait ses raisons, mais lesquelles ? Incapable de cogiter pour le moment, tu te rassis dans un coin en attendant. Tu ne savais pas réellement ce que tu attendais, mais que faire de mieux ? Tu n'avais nul part où aller. BOUM BOUM. Ce bruit te faisait peur. Tu ne savais pas d'où il venait, tu ne comprenait pas. BOUM BOUM. La vérité était simple. Ils n'existaient pas. Tout ça c'est dans ta tête. C'est le son de la peur. Il raisonnait dans ta tête comme un cri de terreur. Un SOS assourdissant. C'est peut-être aussi ton cœur. Mais quelle importance.


IV. LE SILENCE EST UN AVEU.


 Ta gorge est brulante. Tu souffres. Tu tousses. Tu bois pour faire passer cette sensation désagréable. Tu as l'impression de t'étouffer. Tu as une quinte de toux incessante qui te fais atrocement mal et dont tu ne peux te débarrasser malheureusement. Ta main devant la bouche, tu as l'impression de dégueuler tes tripes, c'est horrible, abominable. Tes yeux coulent. Une fois un minimum calmé, tu regardes ta main. Rouge. Sang. Tu paniques. Tu saignes, mais pourquoi ? Comment ? D'un coup, tu es repris d'une quinte infernale. Pire que la précédente, tombant presque à genoux, tu te maintiens avec force au mur pour ne pas tomber et c'est à ce moment là, que le pire arriva. Tu ne saurais comment le décrire mais tu avais l'impression que ton âme était partit. Tu avais l'impression d'être une coquille vide. Tu as mal, mais tu ne sais où. Tu as envie de pleurer, mais sans en avoir la raison. Tu veux crier, tu veux hurler de toutes tes forces. Crier ton désarroi à t'en déchirer les poumons. D'ailleurs, c'est ce que tu fais. Tu prends une grande inspiration, et sans plus attendre tu cris. Un hurlement de détresse adressé à toi même. Ta voix. Tu rêves ou tu viens de l'entendre ? Elle ne venait pas de ta bouche mais ... de ta main. Ta main douce et rapeuse à la fois possédait une voix ; ta voix. Tu devenais fou. Par peur, tu pris la première chose que tu avais sous la main pour y verser la chose étrange ; une boite de fil dentaire vide. Tu te juras ensuite de ne plus jamais ouvrir la bouche. Bizarrement tu n'était pas si choqué que ça. Tu avais passé ta vie à ne pas parler et tu t'étais toujours dis qu'à trop délaisser un don de la vie, on finit par le perdre. Pour toi, cet événement est tout à fait logique, c'était à prévoir. Alors comme tout gens anormaux auraient fait, tu pris la boite et la fourra dans ta poche. Normal.  


V. JE VAIS ENFONCER MA BITE SI PROFONDÉMENT DANS TON CUL, QUE CELUI QUI POURRA LA RETIRER SERA SURNOMMÉ ROI ARTHUR.


Vie de merde. Adossé contre le mur, encore légèrement dénudé, tu attendais que ça passe. Un mal étrange t'habitait et tu étais incapable de t'en défaire même avec toute la volonté du monde. Tu te sentais vide, inexistant et pire encore ; mort. Quelques pièces en métal étaient posé dans ta main. Assez pour manger un petit bout, du moins pour ne pas mourir de faim tout de suite. Pour survivre dans les parages il fallait voler. Tu ne savais pas faire malheureusement. Tu ne savais rien faire en réalité. Tu ne savais pas lire, pas écrire, pas compter. Tu n'étais pas allé à l'école élémentaire et voilà le résultat. Tu ne pouvais rien faire. Aucun métier n'était fait pour toi. Tu n'avais aucune connaissance hormis en poésie. Toi qui ne savait pas lire, tu savais écouter. Tu adorais écouter des chansons de grands paroliers. Mais en quoi cela peut être utile aujourd'hui ? Tu as essayé plein d'activité, mais au final, tu n'es bon que pour une chose. Ne rien faire. Rester allongé, trembler de honte et attendre. Subir les sévices sexuels des plus grands détraqués de la ville pour quelques pièces de fer. Très peu. Tu ne prenais pas beaucoup pour la simple raison que tu ne pouvais pas te payer ce luxe. Alors tu t'en contentais. Si ton père voyait ça, il te pendrait sûrement. Il te traiterait de pute, car c'est ce que tu es ; une pute. Tu es bien trop timide pour demander de l'aide à qui que ce soit, alors tu mets ta fierté de côté, tu te déshabilles et tu écartes les jambes. Tout simplement. En silence, toujours en silence. Le silence est devenu ton quotidien. Et bien que les anciennes personnes que tu voyais dans le temps te surnommaient le balafré en référence aux nombreuses marques laissées sur ton corps, il se pourraient bien que ton nom change. Que d'un coup, la terre te nomme autrement. D'un nom bref, mais simple ; Silence.

Tu sentais ton corps lourd. Tu avais du mal à le bouger. Serrant les pièces dans ta main, tu les rangeas ensuite dans la poche de ton pantalon troué. Même Blanche Neige était bien mieux vêtu. Une odieuse puanteur planait dans l'air. Un mélange de cramé et de sperme. Tu préférais l'ignorer et te relever. Rejoindre ton petit espace rien qu'à toi. Rien de magnifique, juste une sorte de cabane à moitié en ruine qui ne protégeait absolument pas du vent. Mais au moins, tu avais un toit au dessus de ta tête. Tu avais l'impression d'être un minimum chez toi, en Angleterre. Dans cet ancien palace qui était tien. Putain de vie.


   
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(#) Sam 11 Jan 2014 - 18:17
bienvenue ici DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  207091314
par contre, comme écrit dans le formulaire de la fiche, il faut remplir les informations avant de poster. par ce fait, ta fiche est mise dans les vilains jusqu'à ce que ça soit fait perv
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(#) Sam 11 Jan 2014 - 18:21
j'ai fais ça pour que tu me fouettes  perv 

alors je fais ça de ce pas, sorry  DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  567651391

EDIT : Et voilà !  DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  3921166857 encore désolée  ange 
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(#) Sam 11 Jan 2014 - 19:18
un anglais, un pur anglais, j'aime les anglais.  DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  1844646662 puis gaspard aussi, ce type est juste génial. bon, je te déplace des vilains tout de suite. bienvenue, sinon, et bon courage pour la suite de ta fiche.  perv 
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(#) Sam 11 Jan 2014 - 19:49
merci beaucoup ! ♥️

mais je viens de tomber amoureuse de Dawid alors je laisse le beau Gaspard à un autre  DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  567651391 
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Atílio Lampião
Atílio Lampião
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 464
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : CILLIAN MURPHY.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE BON
♆ PERDITION : FABRICATION DE SOUVENIRS.
♆ ENNUI TROMPÉ : FIGURE PATERNELLE DES ENFANTS VOLEURS. SAINT PATRON DES ORPHELINS. LES BONNES INTENTIONS SE SONT ÉRODÉES AVEC LA POUSSIÈRE. IL LEUR A TOUT APPRIS, LES DOIGTS MAGIQUES POUR DÉTROUSSER SANS SE FAIRE ATTRAPER, LA SOLIDARITÉ DANS LE BUTIN QU’ILS PARTAGENT ET MÊME LES VICES AU CREUX DES DRAPS.

(#) Dim 12 Jan 2014 - 5:49
oh dawid est un très bon choix aussi perv
contente de te retrouver ici sinon et hâte de voir la suite What a Face
Atílio Lampião
https://foutue-vermine.forumactif.org/t691-atilio-no-guts-no-glory-no-legend-no-story
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(#) Dim 12 Jan 2014 - 14:51
merci ! perv

j'adore ta signature, elle envoie du lourd ! DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  3811824728DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  3811824728
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(#) Dim 12 Jan 2014 - 21:42
oh oui, dawid, même si gaspard était bien, dawid est mieux  DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  3811824728 
puis, juste ton pouvoir, osé, parfait, je n'ai pas de mot, j'suis infiniment impatient d'en lire plus : de voir comment vas s'exprimer ton soren.
bienvenue.

oh et le titre, je t'aime.
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(#) Dim 12 Jan 2014 - 22:53
merci beaucoup ! perv

ce pseudo  DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  1578669634 
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(#) Lun 13 Jan 2014 - 21:21
bienvenue à São Poeira
la vie est finie, mais tu survis.


oh, moi qui aime les personnages discrets et pas sûrs d'eux, autant dire que tu viens de me combler.  DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  1578669634 j'ai hâte de le voir à l'oeuvre, il est tout simplement adorable. compte sur moi pour venir t'embêter pour un lien. par contre, y a quelques fautes d’inattention, pas bien graves, ça arrive à tout le monde, tu me diras. mais sinon c'est tout bon pour moi, t'es validée. amuse toi bien  DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  207091314 

Il y a ce sourire, là, si grand, si laid, sur ses lèvres gercées par les morsures et le sang versé. Il t'observe, là, le torse ouvert, le coeur entre ses mains, maintenant. Plus rien ne t'appartient  ; tu es à lui tout entier, maintenant, qu'importe ce que tu choisis de faire. Ses ongles, si abîmés, s'enfoncent dans ton pauvre coeur et y glisse son venin. La malédiction est lancée ; te voilà captivé.

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(#) Lun 13 Jan 2014 - 21:26
MERCI ! DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  2169228160 ♥️
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(#) Lun 13 Jan 2014 - 22:00
Ô. je suis fan du pouvoir, c'est original et cet avat. <3 bienvenu huhu
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(#) Lun 13 Jan 2014 - 22:02
merci ! DÉLIVREZ-NOUS DU MÂLE  2169228160
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