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Pensez à privilégier les hippies, les voleurs et les pirates AUTOPSIE D'UN MEURTRIER (ADES). 2250026331
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AUTOPSIE D'UN MEURTRIER (ADES).

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Adès Do Vale
Adès Do Vale
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 11
♆ PSEUDO : RED.
♆ AVATAR : ADRIEN BRODY.
♆ ALIGNEMENT MORAL : NEUTRE NEUTRE
(#) Dim 26 Fév 2017 - 16:47
adès adamo do vale
Il est des loups de toute sorte je connais le plus inhumain, mon cœur que le diable l'emporte et qu'il le dépose à sa porte n'est plus qu'un jouet dans sa main.
GUILLAUME APOLLINAIRE ▲
L'ÂME ÉGARÉE
Héritage Infortuné ♆ Inconnu au bataillon, le patronyme est chiqué, emprunté à un cadavre noyé dans le Styx depuis quelques années, une éternité pour ceux restés à trimer. Il est  de ces noms qui ne manqueront pas, si encore on pouvait s'en souvenir pour quelque acte qui eût le mérite d'être rappelé à la plèbe. Le mort n'en a plus besoin d'un nom au delà de la terre pour marcher sur les traces de ses  prédécesseurs, en ligne jujitsu purgatoire. Au profit de son faucheur Do Vale voit sa gloire rendue à travers une nouvelle vie à qualifier d’infamie . Appellation aux Origines Contrôlées ♆ Adamo sur les papiers, pour les proches et pour tout ceux qui en ont entendus parler, pour la grande majorité entre l’allée principale et celle qui fait face aux urnes des grand brûlés, sous une dalle en marbre dorée au cuivre où chaque année il dépose une gerbe de fleurs séchées. Dans la  rues et pour les autres, jusqu’aux fonds des bars et entre les lippes des clochards, c’est Adès, comme un nom de scène pour son petit spectacle et sa bande de squelettes cachés dans les placards du théâtre de la mort où il règne en Monsieur Loyal, clown et dompteur à la fois, artiste et saint-patron. C'était mieux avant ♆ (L'âge) Quarante crânes alignés pour faire la discussion en Shakespeare des temps moderne, pour passer le temps et fuir les horloges il vole la jeunesse aux putains désossées qui relâchent leurs derniers soupirs d’extase entre ses doigts gantés et la sagesse aux gâchettes faciles mais pas assez rapide voir trop intrépides. De son vivant il croisé plus de fois leur mère d’albâtre qu’un homme en aura la chance dans toute sa vie, unique et précieuse. Il apparaît comme l’éternel Sphinx gardien des portes de l’Eden de la ville où la mort est plus salvatrice que la vie.   Première Bouffée d'air ♆ 6 Juin 1977 ici même à quelques pâtés de maisons prêt dans une baraque sale et mal rangée d’une conne de pieuse et d’un criminel qui l’appelait bonnie parce qu’elle était bonne à baiser. Du monde il n’aura vu que les images dans quelques livres jusqu’à s’en désintéresser, tant il n’a pas l’air plus différent et excitant de la terre où il est né, s’il est un Saint-Graal il l’a déjà trouvé. Papa et Maman ♆ Souvenirs flous et imprécis, jusqu’à l’âge de sa maturité il croit se souvenir d’une chienne qu’il appelait maman et d’un père qui se faisait surnommer connard avant que tout ne s’évade et qu’il prenne son envol, fuyant  autant qu’on peut fuir dans la ville maudite sur les traces du géniteur indigne, dans l’attente d’un peu de grâce du ciel qui prit la forme du canon d’un berreta et de larmes acide improvisée . Arme contre la poitrine il rêve en soupirs du jour où il a tué sa mère, premier coup de pelle qui en signait des milliers. Dans mon lit ♆ Génie de l’abstinence désintéresse par les frasques charnelle des hommes de son siècle damné, il trouve autant de réconfort dans les ailes des colombes qu’au milieu des crapauds et se tâche et se souille comme les autres dans une mimique de dégoût pour lui même.  Degré de solitude ♆ Coeur à pendre résolument asséché de son sang et de ses sentiments, l’organe bat pour permettre à son corps de fonctionner mais la lassitude et la paresse transforment chaque relations en efforts détestables qui le font abréger les discussions dans des étreintes coupables, au lendemain il s’en est déjà allé pour ne jamais revenir sur ses traces. Tromper l'ennui ♆ Maquille la mort mieux qu’une nymphe voulant se faire déflorer, empereur de la fosse commune monsieur le fossoyeur reçoit dans son bureau où empeste  l’encens et  l’odeur de brûlé, jurant sur un humour pincé sur ses origines lointaines et son amour singulier pour les flammes de l’enfer, loup improvisé il se rend aussi utile qu’un médecin en s’occupant des cas qu’un miracle de la science ne pourra plus ramener pour les conduire jusqu’à leur dernière demeure et offrir leur chair  aux vers. Fanatisme déclaré ♆ Dieu de lui même, indépendant tenté par le diable, qui ne demande qu’une déception de plus pour sombrer dans une folie commune et embrasser les causes des tarés. Il se peint un masque de neutralité, sous la croix de ses scalpels et ses coffres tout le monde est le bienvenue pour un séjour sans retour.  la Vraie Famille ♆ Opportuniste il tend la main à celui qui offre l’argent pour les corps à cacher ou les secrets à enterrer, s’invente juge et balance pour l’équilibre de leurs petites guerres dont il se moque et aime regarder les conséquences en se frottant les mains du travail à effectuer, hait la paix pour la simple idée de ne pas profiter du spectacle de la folie humaine. Oreille pour les uns, yeux pour d’autres, il est une confiance à acheter, un puits d’info où chacun est libre de creuser dans sa psyché déstructurée. Tombé dans le trou à rat ♆Éternel veilleur, né là où il mourra, il n’a pas bougé depuis que sa mère l’a chié dans ce trou paumé hanté pour le diable, jusqu’à s’en proposer émissaire et l’accompagner dans son œuvre, étouffés les rêves de voyages au prix de la loyauté sans borne à son monde entre bête humains et démons bipèdes. La nouvelle famille ♆  Salaud les mains sales.
L'ANGE DÉCHU
Au village, sans prétention. J'ai mauvaise réputation.
Prétendre connaître Adès c’est prétendre pouvoir déchiffrer les émotions qui passent sur son visage taillé dans le marbre pur, dépourvu d’éclat et de trace de passages ou même d’un signe de vie en dessous du masque, si limpide qu’on croirait pouvoir y enfoncer tout le bras tant c’est vide de tout et rempli de rien. Ce serait en déduire par la science qu’il n’y a rien à lire et qu’il fait tout simplement la gueule, constamment, que sa façon de dire bonjour c’est de vous regarder fixement  jusqu’à ce qu’un des deux baisse les yeux – jamais lui en premier, mais dès que vous avez le dos tourné… Sorti d’un western, paumé dans une époque qui lui colle pas, un espèce de faux dandy qui passe ses journées à fumer en errant dans la ville comme un clébard en quête de quelque chose à manger. C’est à peu près tout ce qu’on sait sur lui, de certain, c’est qu’il erre, comme un journaliste s’affame sans scandale, comme une putain revient toujours s’amuser entre les cuisses de salopards, comme un junkie s’attache à son sachet comme-ci celui-ci allait lui échapper. La seule chose de certaine, c’est qu’Arès cherche, quelque chose, quoi on n’en sait foutrement rien et c’est  à se demander si lui même sait exactement ce qu’il cherche. En un mot : la merde. Ce qui fait deux, mais puisqu’il sait à peine écrire et qu’il ne compte que jusqu’à cinq, ce n’est pas très important.  Arès il n’a jamais été franchement futé scolairement, d’ailleurs il a la réputation d’un gentil débile à qui on peut faire gober toutes les histoires, parce qu’il a simplement assez de pitié pour les entendre et qu’il n’a pas de balle dans son flingue pour faire taire les clochards. La pire erreur à faire, c’est penser qu’il a de la pitié ou tout simplement que c’est quelqu’un de bien mais pas trop. Si Arès est quelque chose, il y a peu de chance que les autres le savent un jour, il se dévoile par chapitre, page après page qu’il a bien prit la peine de cacher et de brûler. Au passé flou, au présent bancal, à l’avenir incertain. L’homme qui craquait des allumettes pour allumer sa cigarette avant de la laisser consumer les restes d’une maison probablement abandonnée, un oiseau de nuit timide et réservé, délivré du langage, observant sans rien dire s’affairer la ruche et attendant le bon moment pour enfin agir..
LE DÉMON EXPIÉ
SILENCE OF THE LAMB A  traîner dans la crasse il en récolte la misère, jouissant d'un savoir précieux et insolent accordé par des cieux obscurs telle une bénédiction funeste. Plus malédiction que bénédiction à mieux y réfléchir, quand on se pose bourbon à la main pour y réfléchir – est-ce qu’on réfléchit encore dans ce trou ?  Adès est un prédateur et mangeur de carne qui a toujours été fin gourmet pour le sang et la grisante sensation d’être maître d’une chaîne qui ne lui accordait qu’une vulgaire place au sein du règne animal,croquer, déchirer, arracher, prendre une vie par procuration faute d’être un fin tireur, faute d’avoir  la passion du meurtre pour satisfaire ses besoins primaires, il réfugie ses désirs dans la gourmandise énième catharsis. . S’invite dans ses repas depuis une poignée de décennies cependant  les derniers souvenirs des proies qui finissent dans son assiette, bienvenue ou non, il prend, le temps d’un repas, la place du prédateur, du prédaté et du témoin, trinité de la vie, marcher ou crever. Par flashs et hallucinations, son esprit  rejoue la mort du porc dans son abattoir jusqu’à capter tantôt ses derniers sensations et les dernières images perçues pas ses yeux hagards,  tantôt la pensée de sa couche de paille chaude entourée de ses petits et d’un fermier vieillissant sous le soleil, visions de confort comme de douleur perçante toujours temporaire, gâchant néanmoins le goût de toute les viandes qu’il ait pu goûter au long de sa vie et le ramenant au stade d’insecte dévoreur de feuille, quand il n’use pas du privilège accordé pour remonter des sentiers plus obscurs.  
LES GRIFFES DU DIABLE
midnight city. Il aime sa ville, il l’aime d’un amour malsain, d’une fascination morbide, il aime sa maison comme il l’aime appeler ce trou, sourire au lèvre  et son travail il aime la détester quand il pense que dehors il y a quelque chose qui a existé. De mieux, de plus adapté à des êtres humains, d’autres chemins à emprunter si seulement il le pouvait. Sans aucun regret sa carcasse appartient à Sao Poeira. Dehors n’a d’intérêt que quand on a quelque chose à trouver, il n’est à la recherche d’aucun trésor pillé, ni d’une âme sœur qu’il trouverait sur le chemin et d’une famille qu’il pourrait créer, d’hypothèses, de chimères.  Ce qu’il cherchait il l’a trouvé, il est tombé dedans gosse, parce qu’il y vient, du sein de la terre mal aimée. Maman, la véritable sainte. Défile devant ses yeux ceux qui cherchent  s’en échapper à en repartir sans profiter du paysage, sans se rendre compte que cet endroit est un paradis sur terre en comparaison à ce que promet à dehors. Il y est allé, plusieurs fois. Papa a essayé de l’attirer dehors, lui même quelques années plus tard il s’est enfui, pour toujours faire demi-tour, accroc  à la vile, devenue plus que vitale, toutes les drogues du monde ne pourraient pas rendre un homme aussi fou d’un sol qu’il est mordu du sien. Partir, ce serait mourir.
AU DELÀ DES DUNES
Joli prénom ♆ Emelicorne.   Pseudo pas beau ♆ Red. Nombre d'hivers endurés ♆  Presque seize. Pierre précieuse préférée ♆ Saphir violacé frustré.  Compagnie de voyage ♆ Avec une connexion internet un clavier et mon flair. Mot doux ♆ J’l’ai déjà dit aka l’invité timide, c'est très attirant. Degré d'addiction ♆ Autant que possible si vous êtes gentil et bien élevés. Tête de cochon ♆ Adren Brody. Remerciements ♆ bannière de virtualhead sur tumblr, avatars de ALAS Mot d'amour en plus ♆ je viens piquer votre fric et m’en faire un plaid pour l’hiver prochain.
LIVRE I : GENESE
(“Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !”)
Il aurait aimé naître le jour le plus froid, ça aurait donné sens au vide qu’il a toujours ressenti et ça ne l’aurait pas obligé à sourire ce jour-là, pour les photos et pour maintenir une belle image. Putain de soleil d’hiver qu’il préfère à la chaleur et aux mouches qui rendent les cadavres détestables, tout ce qui abîme la chaire mort lui fend le coeur comme le noyau d’un fruit et le laisse pantois. Chaque mort est unique, chaque vers laisse son œuvre.  Tirer la gueule ça lui va déjà mieux, râler en prime et laisser encore fumant un mégot sur le sol javellisé. Dandy froid et macabre a qui le manteau de neige convient mieux, le soleil n’est pas fait pour ses conneries. Malheureusement c’est avant l’été qu’il s’est décidé à sortir du ventre de sa mère sans prévenir à l’avance autrement qu’en déformant le ventre de la daronne et en causant divers troubles qui furent relaté comme les malheureux conséquences d’un bâtard de trop, ou alors c’était peut-être la grognasse qui n’y faisait pas attention et qui pensait que l’alcool et la cigarette auraient eu raison du mioche qui dévorait son intérieur. Le déni lui allait si bien au teint,  terreux d’une Juive qui fuyait quelque chose comme son fils en cherche une maintenant sans savoir exactement quoi. Un sombre héritage psychologique qui détraque ses neurones et sans doute beaucoup trop de bourbon. Elle préférait croire qu’elle mangeait trop et qu’elle devenait juste moche, même plus affreuse qu’elle ne l’était, elle aurait préféré toute les gueules de bois du monde que de se retrouver enceinte de la première tapette qui l’a prise comme cible. Ce n’était pas une mère, c’était une pute et les putes ne savent s’occuper que des gosses que les frustrés ont entre les cuisses.
Adès n’a jamais aimé les prostituées, d’ailleurs, d’une manière générale, Adès n’a jamais aimé beaucoup de choses d’autres que lui même et quelques rares personnes.

Le paternel par exemple. Il n’en garde qu’un seul souvenir assez distinct de lui, pas de l’image qu’on lui a prémâche et craché à la figure. Juste cette fois où il a  essayé de le rattraper après sa fuite du village après cette folle idée de le suivre s’il le pouvait.  Mais qu’il n’aura retrouvé que son bob tâché d’écume.

livre II : EXODE
(“Mainte fleur épanche à regret Son parfum doux comme un secret Dans les solitudes profondes.”)

C’est un gamin obéissant, juré, craché, les doigts croisés dans le dos, déjà gosse il  pactise avec le diable et vend sa conscience contre son ego, aussi précieux que de l’or. La mère hurle à travers leur baraque de bois et des fenêtres cassées ses insultes et ses avertissements, si le verre s’est brisé c’est peut-être à cause de sa voix éraillé, si elle a failli prendre feu c’est parce qu’elle est toujours rouge comme une tomate quand elle parle, quand elle gueule. Elle parle pas, elle gueule, comme une truie. Qu’elle va le tuer s’il va rejoindre son enfoiré de géniteur, qu’elle va prendre le couteau dans la cuisine qui sert à découper la viande quand ils peuvent s’en acheter, qu’elle va l’égorger comme le porc qu’il est et qu’il est tellement maudit qu’elle pourra même pas le bouffer pour survivre. Même si ça vie en dépendait.  Des paroles en l’air qu’ont autant d’effet qu’un flingue sans balles, y a quelques années ça le faisait trembler. Bang bang est une mélodie plus douce à ses oreilles que les mots de la maman. Bang bang évoque le silence, quand quelqu’un tire plane cet instant où plus rien ne respire, une petite morte fascinante où même la brute cligne des yeux. Il entend sans cesse le discours de cette putain qui se prétend mieux que lui et ce discours, ça ne lui évoque rien de plus que de la pitié. C’est comme ça qu’on appelle ce sentiment, c’est comme ça que l’on fait avec les gens qui ne méritent pas qu’on leur tente la main mais qu’on l’écrase avec le talon et prenne le temps d’écouter chaque phalange se briser. Pitié. Mais dos courbé, genoux écorchés encore rouge de sang,  les yeux se baissent et il acquiesce d’un oui aussi silencieux que sincère. Il lui rend autant la pareil dans la prison de sa tête, toutes les insultes qu’il connaisse pour le peu de mot qu’il arrive à déchiffrer. C’est le doigt d’honneur qui lui échappe finalement, imprévisible, irréel  et ses jambes qui le font presque s’envoler. S’il veut le retrouver, il va retrouver l’enculé qui a eu la bonne idée de balancer sa semence dans cette vache.


Et puis il y a eu Anytsa. La tzigane. Encore quelqu’un qu’il aurait peut-être mieux fait d’éviter, la seule foi où il regrette d’avoir désobéit. Il serait encore con et incapable de parler autrement que comme maman, mais il serait un imbécile heureux.

Le gosse il aime la retrouver Anytsa, dans ses rêves, quand il peut pas tenir sa main dans la réalité et lui parler en face à face. Il l’imagine nue et les seins pointus, une image de beauté qui le fait bander, il se croit presque saint d’apprécier quelque chose de joli dans ce coin de taré. Anytsa elle vient le voir quand elle à le temps et qu’elle s’occupe pas de sa ribambelle de frères et de sœurs. Chez lui on appelle ce genre de daronne une pute,  mais Anytsa l’appelle autrement. Et apparemment, elle l’aime. Alors le petit Adamo l’aime à son tour, parce que ça fait plaisir à Anytsa. Il aime son sourire, il aime ses cheveux, il aime la façon qu’elle a de parler avec son accent, il l’aime avec un grand A même s’il sait pas exactement ce que ça peut bien signifier. Elle est là et il peuvent ne rien se dire que c’est discuter plus profondément que les autres. Et eux deviennent un petit a qui s’efface et qui perd son sens. Il se renferme, il se contente de son idylle et ses rêves, distille la fin de son adolescence à travers ses yeux qui ont voyagé. Mais qui ne verront plus jamais rien depuis qu’elle est arrivé ici. Il essaye de lui dire un jour qu’elle ne pourra pas s’en aller et que c’est pas grave, qu’il pourront rester ensemble, mais il voit son sourire se peindre en larmes alors il plonge ses yeux vides dans les siens et demande si elle peut lui apprendre à parler.  Et elle s’est mise à rire, encore quand une cloche d’église sonne il écoute son rire d’ange avant de l’enterrer à nouveau loin dans ses souvenirs. Pour plus jamais aller la rechercher. Il aurait du se sentir vexé mais il en a pas le temps parce qu’elle s’enfuit pour revenir avec des livres, ce qu’une autre conne ne faisait pas, elle va le faire. Apprendre avec Anytsa  c’est drôle, il se sent un peu plus adulte, il veut la protéger et lui apprendre à se défendre. Mais elle secoue la tête négativement et elle jure qu’il y a pas besoin de la protéger. Parce que personne ne peut la blesser. Alors dix ans plus tard, quand ce qui reste du gamin Adamo entre dans un bordel, c’est le coeur qui se serre et qui manque d’éclater quand il la retrouve les jambes écartées. Elle crie son prénom de cette fausse joie comme une délivrance, à moins que ce soit celui d’un autre, elle hurle comme une truie à moitié défoncée par l’alcool et anesthésiée par la drogue. Elle n’est plus jolie, elle devient floue en  plusieurs exemplaires par le prisme des larmes.

LIVRE III : APOCALYPSE
(“C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !”).

Étrangement, même maman a compté. Dans ces instantanés de gens qui lui rappellent que s’attacher c’est regarder le monde sombrer un peu plus lentement, sans y échapper. D’autres chialent Dieu d’expliquer pourquoi. Lui comprend le choix de chacun, le destin. C’est lui qu’est trop con pour ne pas avoir envie de se suicider ni de se mettre en danger. Abruti resté fidèle à lui même, juste plus coincé pour éviter à nouveau d’avoir à justifier une petite larme. De regret. Alors, même  sans elle , il aurait été différent, il serait rien, il serait pas. Il doit la vie. Pour ça qu’il lui a rendu sa mort.

Adamo est devenu grand. Il rentre encore chez sa maman parce qu’il peut pas la laisser et qu’elle veut pas le laisser s’en aller. Il s’accroche comme un petit chien un peu effrayé par l’extérieur, qu’à sa carapace ou son armure un peu fragile et pas habituée aux assauts, qui préfère à ce niveau l’habitude. Parce qu’il a l’habitude maintenant et le quotidien c’est l’assassin qu’on laisse rentrer dans son coeur et meurtrir ce qui reste à détruire. Son long et agonisant suicide de quelqu’un qui vit à moitié la vie méritée de moitié. Elle braille encore un langage qu’il connaît plus, des mots oubliés face au langage apprit dans la rue, au travail, auprès du Monde idolâtré et   elle menace de son couteau, elle transperce et assassine l’air dans la pièce. Elle l’étouffe, plus que jamais, comme-ci ses poumons appartenaient à cette maison. Elle s’affaire dans la pièce, brise les assiettes et c’est le carnage. Elle est folle mais la mettre dans un asile ce serait l’aider et accepter que ce ne soit pas de sa faute si elle est aussi mauvaise. Adamo attend sagement sur sa chaise que la crise s’arrête quand elle s’approche un peu trop menaçante. Alors il transperce son crâne avec le couteau qu’il garde serré dans sa main depuis le début, sans vraiment s’en rendre compte, au point d’en avoir la trace marbrée sur sa peau. Une fois. Deux fois. Jusqu’à ce que son visage s’efface et qu’il se sente enfin libre et que ses yeux ne le regarde plus. Libre de ses gestes, libre de l’emprise, libre de ses mains baladeuses, libre du poison qui sort de sa bouche, de sa carne, de sa chair. Qu’elle disait, qu’elle pourrait pas le bouffer même si elle était en danger de mort. C’est  plutôt lui qui devrait s’en plaindre, elle à le goût de la revanche mais d’une revanche dégueulasse qui aurait du trouver écho depuis des années. Pourrie, périmée, la putain, toute sèche et vielle. Il crache, dégueule, dans un flash une seconde fois ressent l’extase de l’avoir poignardée, rejoue la scène et se satisfait de la souffrance. Et d’avoir tué sa mère. Adès était né.



Adès Do Vale
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Felipe Da Silva
BEAST OF LUST
Felipe Da Silva
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 262
♆ PSEUDO : NAGRON.
♆ AVATAR : PEDRO PASCAL.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE NEUTRE
♆ PERDITION : LE NOMBRE D'INDIVIDUS AVEC QUI VOUS AVEZ COUCHÉ TOUT AU LONG DE VOTRE VIE S'AFFICHE SUR VOTRE MAIN ET SEULES SES PUPILLES LE VOIENT.
♆ ÉGARÉ : AU BORDEL, ENTRE TES CUISSES, PROCHE DE LA DEMEURE DU DIABLE.
♆ ENNUI TROMPÉ : GÉRANT DU BORDEL DE SÃO POEIRA, PROSTITUÉ QUI DÉCIDE AVEC QUI IL ÉCARTERA LES JAMBES OU QUI LES ÉCARTERA POUR LUI, BRAS MUSCLÉ QUI DÉFEND SON TERRITOIRE ET SES PROTÉGÉ(E)S.

(#) Dim 26 Fév 2017 - 18:57
T'es magnifique, ton pseudo est magnifique, ton début de fiche est magnifique intense
Moi qui ne m'attendait pas à voir débarquer autant de salauds, on va s'amuser perv
Par contre l'abstinence c'est le mal :pff:
Felipe Da Silva
https://foutue-vermine.forumactif.org/t688-serve-in-heaven-or-rule-in-hell-felipe
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Bélial Chateminoy
SATAN M'HABITE
Bélial Chateminoy
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 326
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : DIEU DEPP.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ PERDITION : LES ANNÉES S'AJOUTENT ET DISPARAISSENT. LE TEMPS NE FAIT PLUS EFFET SUR SES TRAITS. TANTÔT ENFANT AUX MAINS BALADEUSES, ADULTE AUX SOURIRES CRASSES ET VIEILLARD AUX MOTS AIGRIS.
♆ ÉGARÉ : DANS L'ANTRE DE SATAN.
♆ ENNUI TROMPÉ : GOUROU SATANISTE. CHIEUR, FARCEUR, EN MISSION POUR LUCIFER POUR FAIRE DE VOTRE VIE, UN ENFER.

(#) Lun 27 Fév 2017 - 6:07
*change ses billets de cachette, le four c'était plus assez safe :tss: *
et pour citer un de nos grands What a Face
quoi, l'ami, ce croc est à la mode ?
pour pendre son chapeau c'est vraiment très commode !

c'est ce que tu gagnes pour m'encourager dans mes blagues pourries What a Face
bref, j'adore ce début et ce métier là AUTOPSIE D'UN MEURTRIER (ADES). 3541780052 je crois qu'on en a beaucoup besoin dans le coin en plus robert j'veux en savoir plus, vite vite :han:

et puis glisser un peu de brassens comme ça AUTOPSIE D'UN MEURTRIER (ADES). 3921166857 i see you AUTOPSIE D'UN MEURTRIER (ADES). 1844646662
Bélial Chateminoy
https://foutue-vermine.forumactif.org/t686-belial-on-est-le-diable-on-ne-le-devient-point
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Invité
Invité
Anonymous
(#) Lun 27 Fév 2017 - 16:35
Mon dieu ce pouvoir pedo ! Puis bon on va pas se mentir hein, tout le reste aussi :pff: ! Hâte de lire la suite de ce chef d’œuvre que tu es en train de nous pondre :chou: !
Invité
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Belphegor Chateminoy
Belphegor Chateminoy
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 115
♆ PSEUDO : DENFERT.
♆ AVATAR : MICKEY MOUSE.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ ENNUI TROMPÉ : GÊNEUR À TEMPS PLEIN, LE LEGS QUI MOISI DANS UNE CHAMBRE FORTE, ÉPARGNÉ JUSQU'À CE QUE LES RENNES SOIENT REFILÉES DES POGNES DE PAPA AUX SIENNES BIEN QUE LES BIFTONS SOIENT DÉROUTÉES DE TOUTE VALEUR. CABALE QU'IL DOMINE AVEC LUI, EMPIRE ORGIASTIQUE QU'ON LUI OFFRE COMME UN CŒUR SUR UN PLATEAU D'ARGENT. NON, DÉFINITIVEMENT BELPHEGOR, EMMERDEUR LÉGATAIRE D'UNE HÉGÉMONIE SOUILLÉE NE SE CHAGRINE PAS DE SES UNIQUES AFFAIRES.

(#) Lun 27 Fév 2017 - 18:24
que j'aime cette trombine, que j'aime ce pouvoir, que j'aime cette plume. AUTOPSIE D'UN MEURTRIER (ADES). 3343376169 i want moar. :pff:
/s'impatiente dans un coin.

allez plein de courage, je suis sûr que tu peux satisfaire satan sans problème. gnah
Belphegor Chateminoy
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Adès Do Vale
Adès Do Vale
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 11
♆ PSEUDO : RED.
♆ AVATAR : ADRIEN BRODY.
♆ ALIGNEMENT MORAL : NEUTRE NEUTRE
(#) Lun 27 Fév 2017 - 21:37
Merci à vous, l'accueil est charmant chaud comme en enfer ici ( ou comme autre chose). AUTOPSIE D'UN MEURTRIER (ADES). 2530496952
Je réinvesti les cours de musique Bélial, Brassens est mon poto de galère, j'dois bien lui faire honneur. perv
Adès Do Vale
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Invité
Invité
Anonymous
(#) Mar 28 Fév 2017 - 1:20
bienvenue à São Poeira
Le début m'avait mis l'eau à la bouche et je ne peux que te dire que la suite m'a donné soif de lire des milliers de rp avec ce personnage AUTOPSIE D'UN MEURTRIER (ADES). 2169228160 !
Juste, petite remarque, dans l'ange déchu tu utilises le prénom Ares au lieu d'Ades, sans doute une petite inattention de ta part qui n'enlève rien à la beauté de l'écriture Hope !


   Il y a ce sourire, là, si grand, si laid, sur ses lèvres gercées par les morsures et le sang versé. Il t'observe, là, le torse ouvert, le coeur entre ses mains, maintenant. Plus rien ne t'appartient  ; tu es à lui tout entier, maintenant, qu'importe ce que tu choisis de faire. Ses ongles, si abîmés, s'enfoncent dans ton pauvre coeur et y glisse son venin. La malédiction est lancée ; te voilà captivé. N'oublie point de remplir ton profil en entier et vérifier les informations dans les bottins. Et surtout amuse toi ! Si tu as la moindre question ou autres, tu peux en venir faire part au staff ici. D'autres liens utiles ci-dessous :

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Adès Do Vale
Adès Do Vale
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 11
♆ PSEUDO : RED.
♆ AVATAR : ADRIEN BRODY.
♆ ALIGNEMENT MORAL : NEUTRE NEUTRE
(#) Mar 28 Fév 2017 - 20:43
Merci beaucoup pour les compliments, j'ai corrigé la petite coquille. AUTOPSIE D'UN MEURTRIER (ADES). 567651391
Adès Do Vale
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