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F ♆ SKY FERREIRA — FLEURIE, LA MEURTRIE

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O Diabo
O Diabo
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 281
♆ PSEUDO : SATAN
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ PERDITION : OMNISCIENCE
♆ ÉGARÉ : DANS TES CAUCHEMARS
♆ ENNUI TROMPÉ : DÉGUSTATION DES ÂMES

(#) Sam 5 Nov 2016 - 16:17
luana lobo
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ? - Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus, Je veux de la poudre et des balles.
VICTOR HUGO ▲
L'ÂME ERRANTE
Héritage Infortuné ♆ Lobo. Ça vient du père, celui qui les a tous élevé, les petits démons, même si ça a plus été à coups de pieds qu'à l'aide de jolis mots argentés. Appellation aux Origines Contrôlées ♆ Luana la douce, Luana la fleur. Luana, un prénom choisit comme ça, au milieu de nulle part, sans bonnes raisons, car maman, elle en avait déjà bien usé, des prénoms de petites filles. C'était mieux avant ♆ Vingt-trois ans. C'est la dernière de la portée, la dernière à être née. Du moins, ça l'était aux dernières nouvelles. Peut-être bien que maman a de nouveaux enfantins, avec son niveau de fertilité. Première Bouffée d'air ♆ Une journée chaude, trop chaude pour eux et pour un enfant, un vingt-trois juin, oui, à Rio de Janeiro, dans les quartiers de débris. Papa et Maman ♆ Il a des origines russes, le vieux, quelque part par là, d'où vient le prénom. Il a les traits tirés, le corps noueux et musclé, les bras forts comme la pierre. Maman, elle est petite et trop fragile, oui, avec ses yeux tout petits et ses petits mots gentils. Elle essaie de gérer les huit enfants, de leur créer une jolie maison, dans le temps en tous cas, mais avec de la taule et du bois, un peu difficile.  Dans mon lit ♆ Elle aime les étranges, les hommes qui donnent des frissons, plus mauvais que bons. Elle jouait avec sa culotte en dentelle, adolescente, devant le curé. Elle aime jouer, les faire souffrir. Elle aime les hommes, le poil, et puis les jurons. Elle les aime fort, pour voir à quel point elle est capable de les faire s'agenouiller.  Degré de solitude ♆ Célibataire, bien qu'elle soit rarement seule. Il y a toujours quelqu'un soit entre ses jambes, soit dans son ventre, ou alors, voire les deux en même temps.  Tromper l'ennui ♆ On la dirait presque directrice de sa propre boîte d'adoption. Adoption d'embryon, la belle Luana. Elle se trouve un bébé à voler, ou alors tombe en cloque, tout bonnement, et puis gentiment, elle se rend en ville, le vend au plus offrant, et retourne au village avec l'argent.  Malédiction ♆ Elle en a été horrifié, au début, de ce foutu don. Elle a eu envie de pleurer et puis de se tuer, quand elle a vu, là, le ventre disparaître, sur l'autre femme, et puis prendre place, sur elle. Mais maintenant ? Maintenant, c'est son petit plaisir. Des enfants à la pelleté, dans son ventre. Des enfants qu'elle vole dans un ventre, qu'elle envoie dans un autre, ou même les siens. Et puis l'argent, surtout. L'argent, oui.  Tombé dans le trou à rat ♆ Trois ans déjà, trois ans à cause du frère, et puis de sa bite, oui, qu'il n'a pas pu tenir dans son froc, comme certains garçons.   La nouvelle famille ♆ Trainée
DORES FREITAS
Un regard qui ne s'ignore pas ; il y a la rage, la colère, là, dans les airs. Les prunelles des deux vipères se teintent de noir dès l'instant où l'autre se trouve dans le même périmètre. Il n'y a pas assez d'espace, ici bas, pour deux reines comme elles. Il n'y a pas de place pour les coups non plus, pour les actes barbares et faibles. Elles joutent au travers des gestes indirects, des répliques salaces et des gestes obscènes. Sourire sur les lèvres, poitrine exposée et susurres éloquent, Luana, elle a charmé son cher et tendre. Fine observatrice, elle a bien vu les regards entre Primo et Dores, les barrières suprêmes. Elle a souri, Luana, et dans son lit, là, elle s'est glissée. Caresses échangées, soupirs suaves, elle ne s'est pas gênée pour parler, pour se vanter. Le grand Primo elle avait touché, embrassé. Le grand Primo, oui, l'a fécondé. C'est ce qui est dit, en tous cas, au travers des mots soufflés, des mots échangés. Et bébé, pauvre être sans coeur, il s'est vu balancé comme ça au creux du ventre de la Dores. « Il te touchera pas, mais tu peux avoir son gosse. » Sourire de salope, sur ses lèvres de chat. Elle a griffé, comme ça, ses traits de poupée. Le bébé, il est resté dans son ventre une éternité ; deux semaines, si elle savait compter. Primo a parlé, Luana a tiqué, et bébé s'est poussé. La chose est passée, les mois se sont écoulés et pourtant, les chats continuent de s'observer, là, et puis de cracher, prêts à griffer.
PRIMO FERRO
De son attachement à Primo n’est que les bénéfices qu’elle peut tirer des coucheries dont elle n’arrive pas à tenir le secret, l’étincelle de jalousies dans les yeux des autres de l’entendre crier son nom en griffant son dos de muscle, l’envie sauvage de vouloir écorcher toujours un peu plus Luana en se nourrissant des étincelles de colères qui naissent dans les prunelles de Primo dès qu’elle murmure le prénom de la belle princesse sans richesse. Sans doute se finit-elle à se prendre à son propre jeu de se languir des caresses qu’il ne lui donne pas, des baisers qu’il garde pour l’autre qu’elle déteste sans bien savoir pourquoi, peut-être que les mensonges sur le nouveau-née à paraître ont fini d’amener des lueurs de dégoûts dans les prunelles du beau Primo qui ont fini de la tuer et pourtant elle ne peut s’empêcher d’essayer de l’accaparer toujours un peu plus du seul moyen qu’elle connaît, avec les artifices de son corps et les soupirs qu’elle se laisse perdre dans le coup que Primo ne lui tends pas. Elle n’est pas amoureuse de lui, sans doute ne connaîtra-t-elle jamais ce doux sentiment d’apaisement en s’étendant dans ses bras, elle préfère s’enivrer de celui, bien plus réconfortant, de la victoire, de se dire entre deux va et viens violent que cet homme-là, c’est elle qui a gagné la bataille pour l’avoir et profiter de ce qu’il peut offrir, la douce ne se rends pas compte que chaque jour ici est une guerre rythmée par le soleil et que les gros bras de Primo s’ils sont assez grands pour la protéger ne le feront jamais pour quelques fournées avalées.
DIOGO DA ASSUNÇÃO
Des grands garçons qui lui cassent les dents Luana ne retiens jamais les leçons que la vie essaye de lui inculquer, le diable lui-même lui apparaîtra qu’elle continuera de se damner pour ces hommes qu’elle déteste tant. Diogo, elle le sait bien, est celui qu’elle devrait éviter par-dessus tout, pourtant de ses mains pleines d’or elle le laisse toucher son corps sans rechigner, laisse ses airs enfantins satisfaire chacun de ses ordres pourvu qu’en retour il ne la couvre un peu plus d’une richesse qui ne lui sert à rien ici-bas. Il ne fera jamais rien de bien pour elle à part peut-être la détruire une fois pour toute et Luana, ingénue qui le sait, se précipite toujours sur ses jambes pour qu’il l’y fasse sauter comme on le ferait d’une enfant qui mime le cheval avant de fourrer ses mains de pirates sous ses vêtements sans qu’elle ne tressaille, mille fois volée par le capitaine et mille fois délaissée par le menteur qu’il peut être. Des cadeaux qu’il lui offre ceux qu’elle aime le plus sont les drogues, tant pis pour les petits êtres qu’elle laisse parfois pousser au creux de son être en essayant de lui faire croire qu’ils sont siens pour ne pas qu’il s’échappe trop loin, le tour ne prends jamais avec le vieux loup de mer mais revient-il toujours pour resserrer son étreinte autour d’elle à coup de douceur argenté ou à sniffer, elle se laisse abandonner en petite jupe d’écolière au Léviathan.
FLEURIE, LA MEURTRIE
Elle a pas demandé à être née là, à être comme ça, parmi les rats. Luana, elle a pas demandé à être la dernière d'une famille de huit, à Rio, dans la partie malfamée de la montagne. Elle a pas demandé, non, à huit ans, d'être tripotée par son oncle, et puis ça pendant des années, certainement. De pas aller à l'école, juste dans un truc pourri, dans une maison un peu déglinguée, là où habitait une vieille professeur à la retraite. Elle a rien demandé de toute cette merde, la petite Luana. Mais est-ce qu'elle se plaint ? Non. Luana, elle est forte. Luana, elle vient d'un monde pas comme le tien, ni comme le mien, et elle est forte. Parce qu'elle a connu que ça ; elle a jamais eu de sac à main, ou de talon haut. Elle en voit même pas l'utilité. Luana, elle observe les gens des autres classes, et puis elle les comprend pas. Elle veut pas, être comme eux. Elle veut pas, Luana, sortir de son monde un peu merdique si c'est pour être aussi aveugle et sans vie. Elle est forte, la petite. Forte et fière, oui, toujours là à déplacer de l'air. Elle est joueuse, un peu, toujours à mordre, et puis à tenter la bête. Elle est espiègle, voleuse, toujours à voler, même si elle considère pas la chose ainsi. Y'a rien qui est à personne, de toute manière. Tout est à la terre, et puis on ose croire le contraire. Luana, c'est un chat, une grande gueule, aussi. Celle qui se cache pas, parce qu'on lui a jamais appris ça servait à quoi. Luana, c'est la pute de service, celle toujours en cloque. Celle qui se fait des vieux, parce que les jeunes, elle les connait pas, elle sait pas quoi en faire, d'eux. Luana, elle va vers les vieux, oui, parce qu'elle a peur, qui sait, de ce qui pourrait arriver, avec les plus jeunes. Luana, elle a quitté la maison vers seize ans, avec son frère. Ils ont foutus le camp, à deux, parce que personne la croyait, pour l'oncle pervers. Ils sont partis un peu plus haut, dans la montagne qui aborde Rio, et puis ils se sont fait un truc chouette. Ils ont vécu là un moment, longtemps. Et puis Luana, elle est tombée enceinte. D'un mec marié, certainement, ou alors du prêtre du coin. Elle a pas cherché à savoir, et puis elle a mis le môme en l'adoption. Et puis ensemble, son frère et elle, ils se sont décidés à aller le porter ; dans une ville paumée un peu plus au Nord, dans la caravane, avec le bébé qui chouinait comme une merde. Bonheur total, ouais. Ils ont donnés le bébé, pris le fric, et puis ils ont un peu fêté. Comme des défoncés, oui, et son frère, il a suivi une pute, jusqu'au village voisin. Il est pas revenu, ce con, même quelques jours après. Alors Luana l'a suivi pour le retrouver, et puis à son tour, elle a été prise comme un rat, ici bas. Trois ans maintenant. Trois ans qu'ils sont là, comme des cons. Trois ans qu'elle tombe en cloque, vole des bébés non désirés, aussi, et puis les vend. Les transfère à la future maman. Vendeuse de bébés au marché noir, oui, qu'elle est. Deux ans aussi, qu'elle est la spectatrice impuissante de ces deux cons bornés de frère et d'ami baiser et gueuler sans jamais s'arrêter pour parler. Luana aimerait leur ouvrir les yeux sur ce qu'ils ressentent. Mais elle sait qu'ils ont été aveugles trop longtemps. Alors elle soupire, mais elle est lasse d'essayer d'intervenir.  Elle a pas demandé ça, Luana. À être prise là, et puis tout ça. Mais elle se plaint pas. Elle est forte, Luana, et puis elle préfère sa merde à la vie des autres.
O Diabo
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