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Pensez à privilégier les hippies, les voleurs et les pirates la ville ♆ SÃO POEIRA 2250026331
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la ville ♆ SÃO POEIRA

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O Diabo
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♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 281
♆ PSEUDO : SATAN
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ PERDITION : OMNISCIENCE
♆ ÉGARÉ : DANS TES CAUCHEMARS
♆ ENNUI TROMPÉ : DÉGUSTATION DES ÂMES

(#) Sam 5 Nov 2016 - 12:26
Leurs seins crasseux dehors, ces mangeuses de soupe, Une prière aux yeux et ne priant jamais, Regardent parader mauvaisement un groupe De gamines avec leurs chapeaux déformés. ▲ RIMBAUD
ils sont poussières
Le vent fait tempête contre les parois rigides et pourtant si fragiles des maisons. Boîtes à carton, parois de métal et fragments de bois ; c'est ça, ici, que l'on nomme chez soi. Aux abords du grand désert, aux abords du Parc national des Lençóis Maranhenses, il y a ce petit village, peut-être un peu grand, autrefois. On dit que les gens, ils étaient à peine 2 000, dans le temps. Quand la mine était belle, que l'argent était là, entre leurs doigts. Et puis, un coup de pelle en trop, un coup dans le dos du diable un peu trop fort, et il s'est éveillé. En 1999 on dit, oui, que tout cela s'est passé ; 1999, la fin du monde, oui, qui sait. On parle de gaz, de rire macabre et puis du démon, tout bonnement. On parle d'un village un peu souriant, qui s'est effacé, coupé, avec le temps. Un village qui a été brusquement coupé de la société. La vie, elle n'est plus pareille, ici.

HISTOIRE ♆ 24 août 1999. Le cri du vent émet un long sifflement, entre les murs un peu bancals des demeures. Les femmes, bien soumises, ne sont pas encore au lit, malgré l'heure tardive. Les hommes sont encore à la mine, suant pour leur travail, fracassant les parois à coups de masse. Ils ne savent pas, non, les pauvres, ils ne savent pas, tout ce qui les attend. Hector a dix-huit ans ; sa femme est à la maison, enceinte de leur premier enfant, et il cogne fort, contre les parois, pour essayer de leur obtenir un peu d'argent. Hector est un bon garçon ; il a souvent fait un peu le con, mais comme tout le monde, et maintenant, il est prêt à tout pour atteindre le bonheur de sa famille. Hector est un bon gars, oui. Il ne demandait pas à donner ce coup là, contre la paroi, et à ouvrir ; à ouvrir, juste là, sous leur nez, la porte du diable. La pioche s'enfonce lamentablement dans la roche, un peu trop profondément, si bien qu'Hector, il en voit son corps tanguer vers l'avant ; avec un peu de force, un peu d'équilibre, il parvient tout de même à garder pied, puis, les sourcils froncés, le front dégoulinant de sueur, Hector se penche pour observer le trou. De ses bras épuisés par l'effort, il en sort sa pioche, se penche un petit peu plus, pour observer à l'aide de la lumière de son casque ce qui se trame, là dedans. Hector, il ne voit rien du tout. Pas l'ombre d'un caillou, ou d'une pierre précieuse. Il se contente de soupirer, lamentable, l'espoir déjà bien en miettes ; des jours déjà qu'ils ne trouvent plus la moindre richesse. Son âme se fend en deux. « Bon les gars, moi j'rentre, j'en ai marre. » Il entend les lamentations des autres, des jurons un peu avalés de travers, alors qu'il sort de la mine. Certains en viennent à le suivre, n'attendant depuis des heures qu'un premier départ. La mine se fait vide, enfin. Le lendemain, les hommes reviennent, sauf certains, supposément malades. Puis encore moins, le jour suivant. Le troisième, la mine reste vide, le maire ayant signalé l'apparition d'une étrange épidémie. Pourtant, malgré l'absence de vie, il y a un bruit, tout au creux, dans le noir. Le rire du diable, oui, qui résonne doucement.

LA VIE ♆ Fut un temps où l'électricité était présente dans chaque bâtiment, où la nourriture arrivait par camion, deux fois par semaine. Mais le temps a changé. Le village, laissé à lui-même, semble venir d'un autre temps. Les habitants se voient pour la plupart obligés d'avoir poules et chèvres, ainsi que petit jardin pour survivre. Il n'est pas rare de voir des vols, autant au sein de la communauté qu'à l'extérieur, dans les voitures des voyageurs souhaitant voir les lagons ou dans la ville voisine. Quant à l'électricité, les lumières semblent plus souvent éteintes qu'allumées, clignotant la plupart du temps, rendant l'âme au bout de quelques jours ; les chandelles semblent avoir pris la relève. L'installation électrique en place, malgré sa régularité brisée, se trouve principalement au sein de l'ancien village. Internet, il ne vaut mieux pas rêver, et quant au câble, la seule télévision décente semble se trouver dans le pub au creux du vieux village, grinchant la plupart du temps, mangeant les paroles des gens.

MUNICIPALITÉ ♆ On est tous là, à rire à la gueule des policiers. On est tous là, ensemble, en train de critiquer, de montrer du doigt et puis de cracher. Et pourtant, maintenant, on est tous là, abandonnés, à pleurer. Il n'y en a plus, ici, de policiers, d'infirmiers, de pompiers. Fini le maire, fini l'autorité. Il y a bien des années maintenant que la station de police est abandonnée, grande plaisanterie, prise entre les mains des vilains, servant de squat aux drogués. Les hommes en uniforme, ceux de cœur, ceux de lois, ils sont toujours là, certes, avec leurs habits d'habitants, mais ils ne peuvent plus faire quoique ce soit. Il y a des cœurs de courage, parfois, qui interviennent pour un vol, une agression, mais à quoi bon ? La loi, elle n'est plus là. C'est œil pour œil, dent pour dent. C'est un terrain de guerre, l'enfer. Il y a cet homme, que plusieurs connaissent, celui qui soigne bien souvent homme ou bête, bien que les deux soient pareils. Il y a une certaine monarchie, oui, mais elle n'est pas de respect, elle n'est pas de démocratie, non, que de crainte et de pouvoir, sans un mot, tapis dans le noir. Ici, il n'y a pas de foules, que des êtres solitaires, parfois deux par deux, peut-être plusieurs aussi, mais il n'y a que chacun pour soi, tout bonnement.

ARGENT ♆ Coupés du reste de la civilisation d'une certaine manière, les habitants du village n'ont pas réellement besoin d'argent pour survivre. Ils peuvent, entre eux, vivre par le troc et le vol. Malheureusement, même si ces deux moyens se trouvent à être plutôt efficaces, ils ne peuvent pas complètement s'y reposer. Certains médicaments ou objets essentiels à la vie sont amplement trop difficiles à acquérir au cours d'un cambriolage. Par ce fait, il n'est pas rare qu'ils dépouillent les nouveaux arrivants en ville, ou alors que certaines choses, principalement dans les magasins, bars ou restaurants, nécessitent une certaine somme d'argent. Par ce fait, une certaine somme d'argent est présente au sein du village pour les achats importants en quantité. Il est préférable pour les toxicomanes, par ailleurs, de payer leurs drogues en argent et non en « échange » pour ne pas risquer trop. Tel des rats, il n'est donc pas rare de les voir en ville, volant portefeuilles et bijoux aux innocents.

TRANSPORT ♆ Le village étant particulièrement petit et envahi par la faune, les habitants n'ont pas réellement besoin de moyen de transport. Vous verrez pourtant quelques motocross fortement usagés pour se rendre sur les dunes ou en ville, ou alors quelques véhicules de type 4X4 moyennement en état. La plupart des véhicules encore actifs reposent à la station service, où se trouve également un garage plutôt pitoyable, ainsi qu'un fusil à essence rempli régulièrement selon les moyens. Il est possible de louer les véhicules à partir d'une certaine somme d'argent, somme particulièrement élevée pour la plupart des habitants.

EMPLACEMENT ♆ Situé aux abords du Parc National au nord du Brésil, São Poeira se trouve à être éloigné des autres villages et villes. Entre le sable et la végétation, ainsi qu'à l'abord d'un fleuve plutôt calme et généreux en pêche, les villageois ont le mérite de pouvoir vivre par eux-mêmes. Le secteur minier se trouve à l'extérieur du village, à près de 500 mètres de distance. Le village, au creux de la faune, est encerclé par les bidonvilles d'un côté et la rive du fleuve de l'autre, là où vivent plusieurs personnes. Il faut près d'une heure en véhicule pour se rendre à Barreirinhas, une ville se trouvant de l'autre côté du Parc, connue pour attirer les visiteurs qui souhaitent visiter les lagons.
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(#) Sam 5 Nov 2016 - 12:30
le vieux village









sur le sable









le long du fleuve









secteur minier









les dunes










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