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(#) Sam 4 Jan 2014 - 17:33
edgar do vale

âme égarée
Héritage Infortuné ♆ Do Vale, une fierté. Quand on creuse un peu, qu'on remonte les branches de l'arbre généalogique on y trouve du courage et de la folie. Rien ne les arrête, à ces tarés fous des corps tombés au sol. Appellation aux Origines Contrôlées ♆ On commence à bien le connaître, dans tout ce bordel. Edgar, le type aux mains recouvertes de sang et au regard toujours trop sombre et bien trop sérieux. Comme s'il était constamment en train de mettre sa vie en jeu. C'était mieux avant ♆ sa peau rugueuse et usée en témoigne. Elle crie, sous ce soleil de plomb, une vieillesse qui ne cesse de la dévorer au fil des années. Mais il se fout bien, Edgar, de l'âge qui grandit et de la tombe déjà presque creusée. A côté de sa sœur, il ressemblerait presque à un vieillard. Première Bouffée d'air ♆ Fortaleza, l'apprentissage de la vie. Mais la maison, elle est ici, dans la merde du diable. Papa et Maman ♆ y a que l'père qui compte. Le grand homme capable de monter des affaires louches et inspirer le respect. Cet homme, éduqué sous un soleil de plomb, au sang si chaud que le corps des femmes lui semblait irrésistible. On l'a vu coucher ici et ailleurs, dans les draps, dans les chiottes, dans les rues. Qui sait, Edgar a peut-être été craché à côté d'une cuvette crasseuse. La chaleur du brésil danse dans ses veines mais une partie semble être glacée, là, dans son cœur et puis son âme. On ne sait d'où elle vient, cette lueur-fausse-note. De la mère certainement, dont le visage n'a plus sa place dans ses pensées. Dans mon lit ♆ depuis qu'une salope a trouvé bon de tomber en cloque de lui, on l'voit plus en présence de quiconque. Il a oublié la chaleur des draps transpirants. Edgar, dégoûté du sexe et des femmes s'attarde seul sur son cas. Le poignet est musclé, ses doigts souvent moites et collants : retour à l'adolescence. Certains disent pourtant qu'il se rattrape sur les cadavres mais ça, c'est son secret, son coffre qu'il n'ouvrira certainement jamais. Degré de solitude ♆ pas d'alliance, pas de vue, pas d'attirance, désintéressé des contacts humains. Tromper l'ennui ♆ autrefois chirurgien, on le voit tourner autour des cadavres encore frais. Edgar la rapace, dont le frigo se retrouve plein d'organes sous-vide, là, entre sa tonne de bières. Tombé dans le trou à rat ♆ 2001, tombé ici par envie, loin de la justice et de ses barreaux, seulement pour reprendre l'affaire du brave père et ne pas finir en cellule. La nouvelle famille ♆ crapule.


au-delà des dunes
Joli prénom ♆ amandine.   Pseudo pas beau ♆ l'enfant sauvage. Nombre d'hivers endurés ♆ 19 ans, merde. Pierre précieuse préférée ♆ j'sais pas, tourmaline.  Compagnie de voyage ♆  on te perfore l'utérus avec un manche à balai. 3541780052 . Mot doux ♆ j'suis roi d'bretagne. Degré d'addiction ♆ toujours là. Sésame ouvres-toi ♆ je suis le règlement. Tête de cochon ♆ viggo tout-puissant. Remerciements ♆ tumblr. Mot d'amour en plus ♆ ça attendra.
C’est a ça que servent les psy, mes chers voisins et amis : ils sont là pour baiser les malades mentaux et les engrosser de normalité. C’est un boulot de taureau, et ils vont à l’école pour apprendre leur métier et tous les cours sont une variation sur le thème : comment baiser les névrosés, pour le plaisir et pour le fric, pour le fric, surtout. ▲ STEPHEN KING
cérémonie mortuaire
Son corps est encore chaud, je peux le sentir sous mes mains recouvertes de sang. Ce sang incroyable rouge, presque noir. Trop foncé pour y percevoir la moindre imperfection. L'odeur qu'il dégage s'assemble à la mienne. Sa couleur violine lui donne une beauté misérable. Mes yeux brillent, se perdent dans les siens, à la recherche d'une lueur de vie. La cœur s'emballe au toucher de cette peau glacée. Une bulle de sang remonte le long de sa gorge et vient mourir au bord de ses lèvres. Mes doigts claquent contre sa joue. Mais elle ne dit rien, la jolie morte, elle garde ce sourire mi-détruit, mi-forcé sur le visage, comme pour m'inciter à l'aimer et l'humilier d'avantage. Et dans le silence d'un atelier stérile, mes mots résonnent d'une voix brisée.
Tu as peur ? (je sais, bien sûr, quelle ne me répondra pas. Qu'elle fera encore une fois, mine de ne pas entendre. Les femmes sont toutes les mêmes.) c'est de ta faute, si tu es ici. Je voulais seulement tes organes, comme pour tous les autres, regarde.
Mais son regard ne bouge pas, le voilà perdu en direction du plafond. Ce maudit plafond, toujours plus intéressant que le reste. J'aimerais le peindre en noir, pour qu'elles cessent d'y voir les craquelures et la moisissure. Ce n'est pas le meilleur endroit pour y accueillir une jeune femme. Mes doigts claquent violemment contre sa joue. Le bruit de chair est ignoble, sa peau ne marque même pas. Elle garde sa même couleur grise/violine. En y pensant, on pourrait la comparer à une fleur. Une jolie fleur aux pétales un peu fanées. Je t'ai dit de regarder, que je lui répète, sur ce même ton, terriblement sévère (le même qu'il m'arrive d'employer avec Pandora.) Dans ce frigo, ce sont les organes les plus récents, des hommes, des gosses mais aussi des femmes, qui, comme toi, ont grimacé de mon odeur. Tu te souviens, toi ? Moi je m'en souviens. J'ai la mine triste, soudain et la colère qui grimpe dans mes veines, comme un serpent. Il rampe, je le sens. Je manque même de vomir en le sentant dans ma gorge. J'étouffe. Tu riais, comme toutes ces putes. Tu riais en te pinçant le nez. Je t'ai lancé un regard noir. Tu as continué. Je lui parle, sur un ton plus calme, cette fois, presque bienveillant. Je la traite comme une princesse. Je les considère toutes de la même façon, sous des caresses et des baisers qui se terminent souvent en coups incontrôlés. Je ne leur veux pas de mal, à la base, jamais. J'ai juste besoin de ça pour me sentir vivre et connaître ce que j'ai oublié : le plaisir. Ce connard, dissout sous mon odeur à faire dégueuler. Ma chemise tombe au sol, témoin de mes atrocités, elle aussi gardera son silence. Mon corps rejoint la morte en sous-vêtement brun. Le sourire naît sur mes lèvres lorsque mes doigts se resserrent sur son cou. Nouvelle bulle de sang, le liquide s'écoule sur mes mains, les salit encore plus. Il est encore chaud. Chaud comme un baiser ou une douce caresse. Trace d'affection contre preuve d'amour. Mais c'est pas grave, je ne t'en veux pas, tu es juste un peu jeune. (et conne) Ses seins se retrouvent nus et c'est à ce moment là que j’extériorise ma colère.
Je la traite, la douce.
Je m'excuse, une fraction de seconde.
Les coups reprennent, les marques ne viennent pas.
Salope !
Caresse. On rencontre aussi un 'je t'aime' infondé.
Un 'je t'aime' dénué de sentiments.
Je vais te baiser. (note de romantisme, le boxer est tendu.)
Nouvelle claque. Corps abusé.
L'adrénaline redescend et ma princesse termine dans le frigo.
Ma princesse d'une nuit, découpée et cisaillée. Stérilisée, sous-vide, dans une glacière. Envoyée ailleurs, contre quelques billets. Ma princesse, muette et blanchâtre, humiliée par mes coups de rein, victime de mes atrocités. Ce n'est pas grave, je lui ai dit que je l'aimais. Les hommes qui aiment sont toujours pardonnés. Non ?
C'est la dernière fois, je le promets, à ce bon vieux père, qui veille sur nous, au delà des nuages.
La dernière fois, avant qu'une autre poupée ne me provoque. Parce que c'est toujours de la faute des autres. Je ne suis que manipulé.


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(#) Sam 4 Jan 2014 - 17:33
post mortem

l'étrange
Il peut bien se laver trois fois par jour, utiliser de la javel, mettre du parfum toutes les cinq minutes, elle ne partira jamais, son odeur.  Sa peau blanche, presque grise, ne brûle même plus au soleil, elle garde cette même pâleur, cette atroce couleur morbide. On ne sait pas s'il est mort ou vivant (ou peut-être les deux), le grand Edgar. Le monde se contente de rester loin de lui, effrayé et dégoûté par ce que le diable a bien pu faire de lui. Certains racontent, comme ça, une bouteille de bière à la main qu'il lui arrive de vomir des asticots. Qu'à l'intérieur, son cœur ne bat même plus, que tout est mort et malsain, comme ses sentiments. Mais Edgar le sent et l'entend, son maudit organe vital, battre à n'en plus pouvoir. Il le capte, comme son sang brûlant, là, à l'intérieur de ses veines. Au début, ça le rendait fou et plus malheureux que jamais. Avec le temps, il a commencé à ne même plus y faire attention, à fermer les yeux sur les mines dégoûtées de son entourage. Il aimerait souvent leur dire, lui, qu'il préfère ses semblables aux vivants, qu'il ne se considère même plus humain mais personne n'approche assez pour l'entendre.
(c) YB

São Poeira
Edgar est pas tombé ici par magie, comme la plupart de ces pauvres rats. Non, lui, il a posé pieds en enfer en sachant ce qui l'attendait de l'autre côté du mur. Deux gosses entre les bras, on l'a vu s'éterniser sous ce soleil de plomb pour ne plus jamais en partir. On ne peut même pas dire qu'il soit prisonnier, le cadavre. Sao, c'est un peu comme un bout de paradis, il ne pouvait pas espérer mieux. Pas de règle, pas de loi, pas de justice : tout est aussi bordélique que ses pensées. Son corps macabre glisse sous la lune, les mains ensanglantés, le regard noir. Le voilà qui sort de sa tanière, à la recherche d'une proie. Edgar peut bien vivre ici depuis des années, il ne connaît personne ici bas. C'est un fantôme, une pierre tombale, un oiseau qui vole trop haut, une brebis égarée, un loup solitaire : un pion qui évolue loin des autres. Seule sa famille lui tient compagnie et c'est bien ça, l'essentiel, au fond. Le reste, c'est un peu secondaire, sauf peut-être ce petit, Antony, douce exception. Les rumeurs viennent souvent à ses oreilles. Les gens lui font de gros yeux, persuadés de  le voir sauter sa sœur une fois la nuit tombée, dans de draps sales. Les plus fous chantent qu'il l'aurait mis enceinte. Mélodie empoisonnée, l'effet Do Vale.
(c) YB
Il passait des heures allongé devant un miroir, à faire semblant d'être mort. Il y avait quelque chose dans cette vulnérabilité qui créait en lui une faim intense ▲ NILSEN
trois jours de ténèbres.



Ses mains usées caressent ses seins nus, descendent lentement sur son ventre trop rond. Elle frissonne, le dit à voix basse. Je peux l'entendre, de l'autre côté de la porte, par le trou de la serrure. J'ai la mâchoire qui se crispe lorsque le père pose son oreille contre sa peau. Il sourit, fait mine de sentir des coups de pieds. Mes sourcils se froncent alors que mon cœur rate un battement. Je manque de m'écraser contre la porte et ouvrir celle-ci sous un grincement désagréable. J'ai l'âme qui se déchire face à cette scène de bonheur où je n'ai même pas l'ombre d'une place. La faible lumière de la chambre caresse le visage de l'homme. Sa joie est si forte que je peux la sentir me pénétrer comme un couteau que l'on vous plante dans la chair. Mes poings se ferment dans le vide, transpirants. Les voilà qui s'amusent à détruire le vide. Un rire brise le silence. Un rire fort, impétueux, qui défonce l'air pour venir caresser mes tympans et me narguer. Je l'entends me dire, tout bas : tu vois, il n'a plus besoin de toi. La petite, là, elle commence déjà à te voler la vedette. Tu peux partir, Edgar, Papa n'a plus besoin de toi.
Plus besoin de moi.
Le souffle se coupe et les chaussures claquent contre le parquet. Je manque même de me casser la gueule dans les escaliers mais qu'importe, j'ai l'impression d'avoir une fusée dans le bide. Une fusée qui me lacère les intestins, me défonce les poumons et remonte le long de ma gorge. Un feux d'artifice quitte ma bouche sous forme de vomi orangé. Les spaghettis nagent dans la marre des toilettes. J'ai le cerveau qui ne cesse de tourner de plus en plus vite, dans n'importe quel sens, de n'importe quelle façon. Mais dans sa jalousie, les fils se rejoignent tous sur un point : le meurtre. C'est là que se situe le centre de gravité, où les racines de ma folie prennent place.
Tu vas avoir une petite sœur, Ed.
Une petite sœur ? Mais moi, je lui mettrai un coussin sur la tête lorsqu'elle dormira profondément. Elle n'aura même pas le temps de pleurer. Ce sera sans douleur. À peine atroce. Les larmes finiront bien par se sécher sur les joues de Papa et Maman. Je la déteste, cette petite, avant même de la connaître. Je leur dirai tout, s'ils me soupçonnent et ils ne feront que se sentir coupable, un peu plus.
Tant pis, si je dois finir en hôpital psychiatrique. Tant pis, si mon père en vient à me détester. Dans sa grande perfection, j'aurais au moins le mérite de rester gravé dans une partie de sa tête. Ses souvenirs clignoteront comme le manège d'une fête foraine : EDGAR, ASSASSIN. EDGAR, T'AS DETRUIT MA VIE. EDGAR, SALAUD.
Je l'imagine déjà, le nouveau né, enfermé dans un minuscule cercueil. Je n'en ai jamais vu, ça m'en donnera l'occasion. Les filles aiment bien tout ce qui est miniature : dînette, poupée, maison de barbies. Maman devrait donc aimer, un mini-cercueil et son mini-cadavre.
Il lui reste donc un mois de vie, à la petite. Un mois, confortablement installé dans le vagin de ma mère ensuite, ce sera l'enfer.

(J'ai essayé de le faire, tu sais, Sale, de te tuer. De t'étouffer, comme ça, d'un coussin, comme je m'en étais fait la promesse. À dix centimètres de ton visage, la main de papa s'est posée sur mon épaule. Il savait, depuis le début, ce que j'avais en tête, mes pulsions folles de te mettre sous terre. Je me suis pris la raclée du siècle, j'ai eu mal aux côtes, pendant des mois. J'avais du mal à respirer, le cœur brisé et l'égo détruit. Pourquoi tu me l'as volé ? Pourquoi t'as été parfaite dès l'instant où tu es née ? Putain, t'es si belle et incroyable que même moi, avec le temps, j'ai fini par t'aimer et devenir accro à ta présence. J'ai jamais eu le courage, aussi, de t'avouer ma cruauté.)


Papa quitte Maman pour une femme plus jolie et plus jeune, certainement meilleure au lit, aussi. Il oublie de mettre une capote et laisse venir au monde une autre petite. C'est une erreur, une erreur que l'on appelle Pandora, pour se voiler la face, pour lui faire croire qu'elle était attendue depuis le début, qu'on l'aime depuis toujours, que sa chambre n'est pas recyclée. Ça me fait bien sourire de la voir ramper au sol, sur son tapis de jeu, sourire aux lèvres et bave au menton. Plongé dans mes livres de médecine (qui consiste à me faire devenir comme le père) ; j'entreprends à la regarder du coin de l'oeil, évoluer doucement. Entre deux chapitres, mon corps s'écroule lourdement, à quatre pattes pour venir la rejoindre. Elle me sourit, je lui souris, le lien se tisse, loin des regards sombres. C'est une lueur de tendresse qui prend place lorsque, de l'autre côté de la porte, l'admiré perd les pédales. On doit l'entendre crier jusqu'à l'autre bout de la terre, la salope porteuse de maladies. Papa la traîne par les cheveux, sur le plancher, je l'entends au bruit que font ses pieds contre le sol. Il crie mon prénom.
Edgar !
Edgar ?

Je me penche, attrape le petit bout de vie fermement entre mes mains moites. Elle pèse le poids de trois plumes (quatre maximum). Ses bras s'accrochent à mon cou comme si j'étais son ultime secours, comme si le monde tout autour de nous était en train de s'effondrer, sans préavis. Le mâle Alpha hurle, en bas. La femelle lâche un cri de désespoir et puis, plus rien. Plus rien du tout, jusqu'à ce que mes pas descendent vivement les escaliers. C'est déjà trop tard. Elle est morte. Le Père a une lueur folle dans les pupilles, peut-être est-il déjà en train de me supplier de l'aider ? Oui, ce doit être ça mais Pandora, cette poupée, cette fragilité de la vie s'accroche désespérément à mon t shirt. Mes muscles se crispent et les cris s'élèvent.
On peut encore s'en débarrasser, qu'il me dit. C'est vrai, au fond, c'est ce que l'on ne cesse de faire depuis le début. Je suis né dans l'unique but de le seconder, dans l'optique de lui donner ma vie et tant pis si l'amour n'y est pas, si les caresses restent aux filles, plus bêtes et jolies. J'hésite l'espace d'un instant à lui dire, à voix basse : c'est bon, papa, prends Pandora dans tes bras, j'vais dire que c'est moi. Toi, tu partiras loin, avec les filles et vous serez heureux.
Sauf qu'à ce moment là, c'est toute une pluie de rancœur qui remonte le long de ma gorge et bloque mes mots dans mes poumons. Je les entends grouiller et pleurer, à vouloir quitter ma bouche. La petite lâche quelques larmes et mon cœur s'emballe comme un grand 'va te faire foutre, à toi de purger ta peine'. Une voix me murmure de reculer de quelques pas, d'oublier son regard suppliant et de sauter du nid, couper le cordon. Je fixe encore une fois le cadavre de la jeune femme et attrape Salvatore par le bras. Elle se débat, oui, et alors. J'crois que je lui gueule dessus, sur le moment, je comprends rien à mes gestes et ma réaction. J'arrive pas à lui expliquer la chose, je l'oblige, fermement, j'en fais des traces sur sa peau blanche. Mes empreintes semblent s'y incruster. La police débarque et les menottes le prennent en prisonnier. Le maître de tout disparaît sous le regard larmoyant de ses princesses. Il n'y a que le clébard, là, au milieu, qui reste de marbre. Pas une grimace. Pas un mot. Pas une larme. Ça semblerait presque normal.
Le silence retombe sur la maison Do Vale. Un poids quitte mes épaules tandis que mes mains caressent lentement la petite aux larmes inépuisables. On sait pourtant bien, tous les trois, que tout finira par nous péter à la gueule. Je suis pas magicien, même les leçons de Papa ne suffiront pas à rendre la chose facile. Pourtant, quelque chose s'écrit en grand, à même le sol, dans les résidus de sang : t'as pas le choix Edgar.
Il est temps d'assumer, les conneries de ton père.
Ces deux gosses incapables de vivre sans présence masculine.
T'as pas le choix, tu dois grandir, et vite.

La sonnette résonne dans toutes les pièces, on n'entend plus qu'elle, se fracasser contre les murs et faire vibrer nos tympans. Je peine à me relever de ce lit aux draps brûlants. La morsure de l'air est si fraîche contre ma peau qu'un frisson s'empreigne de ma colonne vertébrale. Putain. Les sourcils froncés, la porte s'ouvre sur une jeune femme au teint pâle et les yeux fatigués. Les traits de son visage sont tirés, on peut voir qu'elle est jeune, pourtant, elle semble porter une dizaine de vie sur ses épaules. Elle me souffle une insulte et me met un drap entre les bras.
Il ne fait pas ses nuits, je ne suis pas faite pour ça. Tu te souviens ? L'après-noël ? Tes capotes devaient être périmées. Une ride se dessine sur son front, au bord de la crise de nerfs.
Je devais avoir une sacrée cuite pour te baiser. Elle n'est même pas belle, blonde mais vilaine. Je me souviens de ses courbes lorsque son corps me fait dos. Je pensais l'avoir seulement sodomisée.
J'ai entre mes bras quatre kilos de problème en plus. Le jeter à la poubelle serait une solution s'il n'avait pas le même regard que mon père. Stupide sentiments. Comme si une salope à garde ne me suffisait pas.



Les flics cherchent, grattent le passé du père, sa vie actuelle, tournent tout autour de la petite famille qui ne cesse de continuer ce qu'il a commencé. Même de derrière les barreaux, sa fortune continue de s'agrandir. Les corps s'entassent et les organes disparaissent, sournoisement, dans les mains sales des trafiquants. Les petites grandissent, la plus grande prend son envol, aide à sa façon, séduit ses proies avant de les étouffer dans son filet. À Fortaleza on en viendrait presque à l'appeler la 'veuve noire'. Salvatore n'a pas de cœur, pas d'âme, pas de pitié, elle pense seulement à son père, là, dans une minuscule cellule à pleurer ses enfants perdus. Pandora, douce lueur d'espoir revient chaque jour de l'école, son sac à dos plus lourd qu'elle. L'enfant abandonné fait ses nuits et la famille retrouve presque un semblant de sérénité. La violence n'est pas écartée, elle est juste dissimulée. Suffit de remuer un peu la merde pour en sentir son odeur et la voir nous éclater au visage. Même le malin, l'intouchable père s'est retrouvé piégé par la justice. S'il n'a pas su passer en travers de son filet, nous ne serons pas plus capable que lui.
C'est un mauvais sentiment, que l'on retrouve à table, avant d'aller au lit, en se brossant les dents, lorsque Pandora pleure un cauchemar. Il est partout et hurle à mes oreilles : tu vas te faire arrêter, tu finiras en taule et eux, en orphelinat. C'est ce que tu veux, oui ? Frère indigne.

Doucement pris au piège, la corde autour du cou, c'est de Sale que vient l'idée de tout quitter. C'est de ses grands yeux que viennent les supplications. Elle sait, au plus profond d'elle, que nous sommes déjà morts ici, que ce n'est plus qu'une question de temps. Les valises sont déjà prêtes, la maison, vidée de son âme.

São Poeira, 2001, fin de la vie, début de la mort.

C'est une danse macabre qui fait face à mon cœur puant et transpirant. Les hommes se retournent sur mon passage, les plus faibles finissent par vomir en toute discrétion mais je les entends, et je les vois. Je sais ce qu'ils ont en tête, ce que leurs pensées futiles déchiffrent à ma traînée d'odeur morbide mais ils n'en disent rien. Ils restent là, au bord des sentiers, la gueule fermée, la salive au bord des lèvres et l'envie de me cracher à la figure. Ils ne prononcent pas le moindre mot par peur de finir décapité dans la laboratoire des Do Vale. D'autres rampent sur mon ombre pour une part de chair fraîche : parce qu'ici, la viande est de la viande, nous ne sommes pas là pour faire les difficiles. Alors, on s'incline et on chiale, on ne me vexe pas, non, depuis plus de dix ans que je traîne sur ces terres. On me regarde de loin, l’œil vif et la peur au ventre. J'ai dans les muscles des années de haine et de rancœur à évacuer. Ce doit être pour ça d'ailleurs, que ma chair pue la mort : elle est étouffée par ce dont je suis capable. C'est à dire de tout.
Tuer.
Baiser la mort.
Tenir une famille.
Mater la sœur.
Espérer me la faire, parfois, quand l'alcool est trop fort dans mes veines.
Et surtout, ne plus avoir peur de rien sauf peut-être de moi.
Je suis et je resterais mon unique ennemie. Mon plus grand danger.
Je n'ai peur de personne, je peux mourir demain.



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(#) Sam 4 Jan 2014 - 19:16
je suis perturbée par le téton qu'on voit trop bien sur la première image Arrow
et toi qui me dis de pas me dénuder  on te perfore l'utérus avec un manche à balai. 3541780052 
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Anonymous
(#) Jeu 9 Jan 2014 - 0:12
moi c'est le titre qui m'a perturbé  on te perfore l'utérus avec un manche à balai. 3811824728 
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Bélial Chateminoy
SATAN M'HABITE
Bélial Chateminoy
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 326
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : DIEU DEPP.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE MAUVAIS
♆ PERDITION : LES ANNÉES S'AJOUTENT ET DISPARAISSENT. LE TEMPS NE FAIT PLUS EFFET SUR SES TRAITS. TANTÔT ENFANT AUX MAINS BALADEUSES, ADULTE AUX SOURIRES CRASSES ET VIEILLARD AUX MOTS AIGRIS.
♆ ÉGARÉ : DANS L'ANTRE DE SATAN.
♆ ENNUI TROMPÉ : GOUROU SATANISTE. CHIEUR, FARCEUR, EN MISSION POUR LUCIFER POUR FAIRE DE VOTRE VIE, UN ENFER.

(#) Sam 11 Jan 2014 - 14:28
moi j'suis pas perturbé
on va faire de grande choses toi et moi  on te perfore l'utérus avec un manche à balai. 3921166857 
Bélial Chateminoy
https://foutue-vermine.forumactif.org/t686-belial-on-est-le-diable-on-ne-le-devient-point
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Anonymous
(#) Ven 17 Jan 2014 - 12:39
ouais bah c'bon, j'ai viré le téton vous m'en avez dégoûtée. on te perfore l'utérus avec un manche à balai. 3541780052 (j'ai mis les deux pour le prix d'un Arrow )
bébé (bélial, bébé, omg, pourquoi ?), compte sur moi pour venir me glisser dans tes draps. perv
Invité
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Anonymous
(#) Ven 17 Jan 2014 - 14:00
Salut Patron !  on te perfore l'utérus avec un manche à balai. 2530496952 
(* tire sur ses deux tétons * Yeahhhh ! Yolo !)
On se voit samedi et on se fait une petite vivisection ?  perv 
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Anonymous
(#) Dim 19 Jan 2014 - 2:09
bienvenue à São Poeira
la vie est finie, mais tu survis.


oh toi toi toi. les Do Vale puent la folie et Ed, la crasse. Il est parfait ton cadavre, mort et bien vivant à la fois. ( le vieux monsieur c'toi, sur le gif on te perfore l'utérus avec un manche à balai. 3921166857) j'sens qu'on va faire des folies avec une telle famille :lol:Hâte de pousser la démence à son plus loin Hope

Il y a ce sourire, là, si grand, si laid, sur ses lèvres gercées par les morsures et le sang versé. Il t'observe, là, le torse ouvert, le coeur entre ses mains, maintenant. Plus rien ne t'appartient  ; tu es à lui tout entier, maintenant, qu'importe ce que tu choisis de faire. Ses ongles, si abîmés, s'enfoncent dans ton pauvre coeur et y glisse son venin. La malédiction est lancée ; te voilà captivé.

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