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EN ENFER COMME AU CIEL

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(#) Lun 31 Mar 2014 - 4:27
rex hallorhan

âme égarée
Héritage Infortuné ♆ L'Homme est habile, peut-être trop même, pour trouver des mots, des synonymes aux peines et aux douleurs. Il récolte les mots comme l'on peut le faire avec les fleurs, les garde au creux de sa main comme l'on garde les larmes à l'intérieur de soi, parfois. L'Homme a des mots nombreux pour dire bien des choses, et pour hurler monstre bien fort, suffisamment pour que la gorge, elle ne soit que cendres, il a inventé Hallorhan. Il est mort depuis des lustres déjà, le senior et pourtant, il est là dans les moindres coins, au travers de chaque ombre. Il danse dans les cauchemars et les crée, dessine la folie en mon être et déteint sur moi comme il l'a longuement fait, autrefois. Il ne s'efface pas. Appellation aux Origines Contrôlées ♆ Il est là, le sourcil qui s'hausse et la lueur également, dans les yeux, qui luit un instant. Une demande a la plaisanterie, une question face à la réalité du prénom. Rex résonne pourtant, encore et toujours. Rex, le fils de putain. Matthew, le fils d'un riche rentier. Rex Matthew. Triste à croire, étonnant peut-être certainement, qu'il n'y a que Rex qui reste, au final. Qui voudrait bien être vu comme le fils d'une putain ? Le fils d'un rentier, oui, peut-être. D'un rentier aux mains baignées de sang et au coeur pourri jusqu'à la moelle, incapable du moindre sentiment. Les putains ont le coeur entre les cuisses et les sentiments en billets verts, mais c'est déjà bien plus que le néant du père.  C'était mieux avant ♆ Le coeur est si fragile et les pensées si nombreuses que j'ai l'impression d'avoir trop vécu. Je suis épuisé, incapable d'avancer et pourtant, mes dents se serrent et les muscles se tendent, pour me permettre de continuer. Les genoux ne touchent pas le sol. Le corps est marqué de l'intérieur comme de l'extérieur, semblable celui d'un vieil homme alors qu'en réalité, quelques vingt-et-une années se sont écoulées, depuis le premier souffle libéré. On dit que dès l'instant où l'air pénètre nos poumons, on se met à mourir. La vie s'écourte et de plus en plus, la mort se rapproche. Elle est bien trop près de moi, cherchant mes doigts éternellement, s'agrippant à ma chair et même mon coeur parfois, pour danser une valse un peu trop serrée.  Première Bouffée d'air ♆ La reine était belle, mais pas la plus belle de toutes. Elle était folle, obsédée. Ses pupilles étaient dilatées et dans ses merveilleux yeux, on pouvait y voir des veines éclatées. Elle était belle, mais elle n'était pas la plus belle ; il y avait celle à la peau blanche neige, les lèvres de sang et à la chevelure corbeau. Elle lui a tendu une pomme, alors. Une simple pomme, rouge et belle, mais emprisonnée. À ne pas connaître le conte, on pourrait en venir à croire qu'elle lui a fait découvrir New York, la ville de tous les vices. Et peut-être, qui sait, peut-être bien oui, qu'il neigeait cette journée-là, car Noël approchait. Un unique duvet de neige, presque doux contre la chair. Papa et Maman ♆ Le conte peut être mortifié, également. La reine au coeur sombre peut se transformer en un homme plein de promesses, bien habillé et souriant, sous le soleil du brésil. Il peut faire des promesses et dire de jolies choses à une prostituée, lui parler de l'amérique et de ses opportunités. Il peut l'avoir à l'usure et, fort habile, l’entraîner un peu plus bas que terre, mais un peu plus au Nord par contre, sur cette même terre. L’entraîner à New York et lui voler ses rêves comme il le fait déjà avec son corps. Il peut également, suite à la demande d'un homme fort fortuné, simplement vendre la douce prostituée et l'oublier. L'acheteur par la suite, peut jouer le jeu du sauveur, lui faire des sourires et des surprises, également. Il n'en reste pas moins qu'une pourriture d'Amércain les poches un peu trop pleines, obsédé par une femme brisée qui pourtant, à l'esprit presque solide, encore. Dans mon lit ♆ Les corps ne sont que des corps, que des formes réelles que l'on peut toucher ou observer, sans réellement les voir, pourtant. Il y a plus ; il y a l'âme, perdue quelque part là, en dedans. Il y a l'âme et ses couleurs qui luisent dans la nuit ou dans le coeur, comme l'aurore boréale. Il y a les sons, aussi, comme les rires et les battements de coeur. Mais surtout, il y a la force des gens, et l’authenticité des êtres. Degré de solitude ♆ Le coeur n'est que haine. Le coeur n'est que douleur. Et pourtant, il tend les doigts encore, sort les ongles et s'agrippent fermement. Il n'abandonne pas, au travers de la douleur. Il aime peut-être même plusieurs visages qui depuis longtemps, ne sont plus dans les environs. Le coeur est lourd, souffrant et haine. Il peine à battre et pourtant, il continue à le faire de plus en plus fort, s'accroche à la vie et à la haine qu'il éprouve, pour certains visages. Et pour l'amour aussi, certainement. Il bat pour une chose qui semble être le néant, l'oubli et alors l'absence, simplement. Le coeur s'accroche à une idée, pensée.  Tromper l'ennui ♆ L'ennui est là, tout autour et en dedans. Il danse dans mon sang et glisse tendrement, presque un peu trop doucement. Je ne fais rien, alors que j'ai tant fait, autrefois. Je ne fais plus rien de cela, qu'importe les activités diverses qui ont parcouru ma vie. Même cet emploi que j'aurais au Nouveau Mexique, je dois l'avoir perdu depuis un certain moment, maintenant. Sans emploi ; une première depuis bien longtemps. Tombé dans le trou à rat ♆ Il recommence, encore. Il fuit mes lèvres, mes poumons et mon être. Il ne veut plus de moi alors que je tends les doigts, qu'importe la douleur, pour le maintenir contre moi. C'est si fort, pourtant, trop lourd peut-être, même ; cette douleur étouffante et cette folie qui me prend par les tripes, qui m'empêchent le moindre mouvement comme si, brusquement, mon corps était devenu ma propre prison. Ils disent que les choses s'arrangent, avec le temps ; les gens survivent à cette maladie, à ce gaz qui est là, soudain, dans les veines. Ils disent que certains meurent, aussi, et la Mort sourit, simplement. Il m'arrive de La voir partout, assise à mes côtés, sur le bord du lit. J'ai le front humide et les yeux qui peinent à ouvrir, un grognement qui s'évade de mes lèvres avec rigueur, lorsque je la vois. Il me semble que cela fait un mois ; un mois que je suis pris dans ce lit, le corps toujours un peu plus faible, la prison un peu plus sombre. La Mort sourit, attend, et les espoirs s'effritent lentement, comme mon souffle entre mes lèvres. Je ne sais plus réellement si le temps s'écoule, ou s'il n'est plus.   La nouvelle famille ♆ Les jambes ne bougent pas ; immobiles, elles peinent à supporter le poids de l'autre, lorsque je me pose sur le côté dans les draps souillés par la sueur, un instant. Et pourtant, j'erre. Je suis un errant, dans ma tête et mon coeur, dans mon corps aussi, peut-être. J'erre au travers des douleurs, ferme les yeux un peu trop fort, lorsque les battements de mon coeur, chacun à sa manière, me semblent être une lame qui ne cesse de s'enfoncer dans ma chair. J'erre entre la vie et la mort, incapable de penser, incapable de trouver un refuge, une porte à prendre pour sortir d'un pareil monde. J'erre à la recherche d'un peu d'air.


au-delà des dunes
Joli prénom ♆ Mélanie   Pseudo pas beau ♆ NEO, pour faire un remake de la matrix sur la toile, un jour Arrow Nombre d'hivers endurés ♆ Vingt-et-un. La vie est injuste, oui. Pierre précieuse préférée ♆ Celle de tes yeux, de ton coeur. Toutes les niaiseries que tu veux.Compagnie de voyage ♆ En suivant la voix de Dieu - ou alors, celle de Lucifer - Mot doux ♆ Ça sent un peu le souffre, mais sinon, tout va bien. Degré d'addiction ♆ À chaque battements de coeur, sisiSésame ouvres-toi ♆ OK PAR MOI-MÊME. Tête de cochon ♆ Alban Blondiaux, l'unique et le merveilleux. Remerciements ♆ la bannière est de moi, quant aux avatars, j'en ai aucun pour le moment, on verra plus tard. Mot d'amour en plus ♆ On va finir par s'y noyer, dans l'amour.
Comme des larmes d'or qui de mon coeur s'égouttent, Feuilles de mes bonheurs, vous tombez toutes, toutes. Vous tombez au jardin de rêve où je m'en vais, Où je vais, les cheveux au vent des jours mauvais. Vous tombez de l'intime arbre blanc, abattues Çà et là, n'importe où, dans l'allée aux statues. ▲ NELLIGAN
martyr
Certain disent que dès le premier souffle, le premier respire dans ce monde infâme, la vie commence d'or et déjà à nous quitter. Elle disparaît à petite dose, peut-être un peu trop lentement pour que l'on s'en rende compte, mais suffisamment pour que la chose se produise, ait lieu. À vivre, on se meurt. La vie aurait pas cette importance distincte, si une telle chose n'existait pas, au même titre que le bonheur n'aurait pas autant d'importance, sans l’existence du malheur. C'est une balance qui ne cesse de tanguer, un pendule qui, toujours, ne sait jamais de quel côté aller, se rendre. Il n'y a aucun équilibre. L'équilibre, c'est la mort ; comme une horloge qui cesse tout mouvement, subitement, et que l'aiguille se stoppe au lieu, presque en équilibre. Nous passons notre vie à tanguer, basculer d'un côté comme de l'autre, comme les poumons expirent et inspirent, comme le coeur se trouve à avoir deux battements, et même plusieurs à la fois, parfois. Un bonheur ultime attend une douleur sanglante ; c'est la règle silencieuse, le revers de la médaille. À trop se perdre dans un sourire, on en oublie sa présence, son importance. La douleur, la peine, se doit d'avoir sa place, pour remettre les pieds sur terre et nous faire goûter un peu à l'enfer. La vie est une rose ; belle et dangereuse, douce de ses pétales et coupante de ses épines.

Il n'y a pas de blanc, encore moins de noir. Rien n'est complet, rien n'est d'une unique couleur, entière et classable. Les choses ne sont pas aussi faciles que cela, malheureusement. La toile la plus blanche cache une tâche légère et sombre, qui transforme le tout en gris. Tout est gris. Je suis gris.  Nous sommes gris. Infini de couleur, océan gigantesque qui, autour de nous, ne cesse de nager, de vaguer et de se mêler les une aux autres. Elles se touchent toutes, sans cesse, si bien qu'aucune couleur ne peut être primaire. La vie est un ensemble de choses si immenses, si gigantesques que l'on ne peut mettre un simple mot, ou alors même une simple succession de mots, pour décrire l'ensemble de cette chose unique ; belle et hideuse, à la fois.
S'il y a bien une chose plus complexe de l'Homme, c'est bien la Vie et sa relation avec la Mort.


J'ai le corps usé et l'âme craquelée d'avoir existé, l'esprit tourmenté d'avoir trop pensé, et la chose n'est pas sur le point de cesser. Rien ne cesse, il me semble ; même mort, les douleurs seront. Peut-être seront-elles recherchées de la même manière que, dans la vie, on recherche le bonheur et le confort. Un contraste certain pour faire la différence, d'un monde à l'autre. J'ai le corps brisé et l'esprit fracassé et pourtant, je n'en viens à pas espérer une autre vie, une autre réalité. Les douleurs sont là, impossible à effacer, se glissant dans un coin parfois pour réapparaître subitement, lorsque l'on s'y attend le moins, mais j'en viens à l'accepter. J'accepte le pire, en sachant avec une certaine innocence, naïveté peut-être, qu'il y aura le meilleur, aussi. Il y a une certaine paix, dans la souffrance, tout comme il y a une certaine tourmente, dans le bonheur. Un contraste qui se trouve là et qui, jamais, ne laisse sa place.

J'ai le coeur trop grand, toujours en construction. Le coeur qui se brise et qui se construit de nouveau, un peu comme une maison ancienne qui, toujours, a besoin de rénovation. Trop fragile et pourtant si fort, pour la multitude de sentiments qui le traverse, toujours trop soudainement. Des attachements presque sanglants, marquant la chair de la même manière que le coeur, restant gravé à jamais. Il voit trop, au travers de la prison qu'est la cage thoracique, et ressent trop, aussi. Il ressent chaque battement qui fait écho trop fort, contre les parois en os, et se casse un peu, à chaque fois. Petit geste maladroit, légère marque qui se glisse là, contre la chair, lorsque l'on tombe. Il bat fort de bonheur tout autant qu'il bat fort de douleur. Il oublie, parfois souvent, son propriétaire et souffre pour d'autres parce qu'il les aime, qu'importe s'ils peuvent bien avoir une place en enfer. Le jugement disparaît, lorsque mon coeur est atteint. Les pensées se teintent des battements fous et brisés du coeur trop animés et la tête, soudain s'emplit de battements comme si elle aussi, pourrait ressentir, éprouvé. Il y a des gens qui aiment trop, passionnément et à la folie, avec un coeur trop grand ou alors, trop épris. Je crois que j'en fais parti. Je sais que, au cours de ma vie, j'ai fait des folies. Certains ont été conquis, d'autres ont été maudits. Les actes sont beaux comme ils peuvent être infâmes, par un instant. Les actes marquent le corps, comme les cicatrices qui longent le mien, et malmènent le coeur un peu trop violemment. Et pourtant, je ne change pas. Malgré les visages qui se sont effacés, les vies que j'ai bien pu voir défiler, comme les erreurs que j'ai certainement répétés, je ne change pas. Qu'importe la douleur qu'être moi puisse m'affliger, qu'importe les multitudes de marques, physiques comme internes, dont je ne pourrais jamais me débarrasser, je ne demande ps à changer. À quoi bon exister si c'est pour être quelqu'un d'autre que cet être qui a été moi, et ce pendant des années.


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(#) Lun 31 Mar 2014 - 4:27
petit coeur se meurt

l'étrange
La douleur grignote la peau, la chair comme l'intérieur, lentement. À la manière d'un rat, elle ne laisse aucune miettes et se multiplient, ne cesse de croître et de prendre de la place. On pourrait dire qu'il y a beaucoup trop de choses là-dedans, à l'intérieur de mon être détruit, mais la vérité est que le mal dévore le reste pour prendre sa place. Pas un gramme de plus, ou alors en moins. Rien ne change, en apparence. Les douleurs se font plus nombreuses et les sourcils se froncent, l'inquiétude se lit, dans les yeux. Depuis un moment maintenant, je devrais être sur pieds, ou alors mort. Mon corps reste pris dans la douleur, pourtant. Il vague selon le degré d'intensité. Je ne guéris pas. Les gens autour, par contre, se voient plus légers, libérés de quelque chose. Les maux s'effacent pour apparaître ailleurs, sur moi, en moi. Rien ne se crée, rien ne se perd. C'est ce que dit un certain homme décédé depuis des lunes, il me semble. La phrase est presque humoristique, dans une pareille situation. Et pourtant, c'est l'impression que j'ai. Peut-être n'est-ce qu'une folie venant de la maladie, de la fièvre qui grignote mon front et des délires qui nagent dans mes pensées déconnectées. Les gens parlent de pouvoirs, autour. Ceux qui se posent à mon chevet et qui, le coeur grand, osent s'occuper de moi le font, du moins. Ils parlent de choses, de cadeaux comme de malédictions, que le démon fait, si la vie en vient à rester dans le corps et que l'on survit à tout cela. Si la folie n'est pas tout ce qui me reste et que le monde est poison comme bonheur, il s'est fait un plaisir d'enfoncer la lame au travers des cicatrices encore fraîches. Les douleurs ont été si nombreuses, à l'esprit comme au corps, en dedans comme en dehors. Les douleurs ont été si nombreuses qu'il a décidé, un peu trop amusé, d'en faire mon quotidien. De nid à douleurs officieux, je ne suis devenu qu'officiellement cela. Le port aux maux.
(c) UNICORN


São Poeira
Ce n'était qu'un mot, qu'un simple village dont les lettres étaient écrites à la va vite, sur un bout de papier un peu usé, par le temps passé. Un mot qui aurait pu, au cours des mois passés, de l'éternité que je prenais, se perdre dans les poubelles, dans le lavage ou alors, derrière un meuble, simplement. Le nom d'un village qui aurait pu, simplement, s'évader de mes lèvres, de mes pensées mais surtout, de ma vie. Et pourtant. Et pourtant, il a toujours été là, qu'importe l'encre qui en venait à pâlir et le papier, si peu résistant, qui en venait à craqueler. São Poeira ; le nom étrange d'un village, l'attachement à une personne. Perdu dans mes valises et rappeler à ma mémoire une fois à Rio, São Poeira a été là, toujours, un éternel écho, comme si la réponse, comme si la suite, depuis toujours, se trouvait là-bas. Les chemins menaient vers là, qu'importe les mouvements, qu'importe la personne que je venais à chercher, au creux du temps. Ce fut la bouche de l'enfer, pourtant. La bouche de l'enfer qui m'attendait, comme si ma vie, soudain, devait prendre fin. Je ne sais rien, de ce village. Je n'en connais rien, qu'importe les mois écoulés, qu'importe le temps passé, depuis mon premier souffle ici. Ce que je peux en retenir ? Piège ou farce, l'endroit se joue de moi. L'endroit est comme la mer où se terre les douces sirènes, murmurant de tendres mots pour entraîner les pirates et les marins au fond des eaux. São Poeira est mon cercueil, susurrant prénom, m'attirant depuis un long moment, seulement pour que j'y trouve mon lit de mort. Ce foutu village ne semble pas avoir compris que la Mort, elle ne fait que danser autour de mon être, sans jamais réellement aggriper quoique ce soit.
(c) UNICORN

Ma vie est suspendue à ces fragiles nœuds, Et je suis le captif des mille êtres que j’aime : Au moindre ébranlement qu’un souffle cause en eux Je sens un peu de moi s’arracher de moi-même. ▲ NELLIGAN
boîte à l'être

Hé, maman…tu n’as jamais su t’en détacher, n’est-ce pas ? Tu n’as jamais su oublier ce monde plein de rêves, plein de promesses éphémères, n’est-ce pas? Tu as essayé, pourtant. J’ose croire que oui, je sais que non. Tu n’as jamais réellement voulu t’en détacher, car tu savais ta réalité bien sombre. Car tu savais, au fond de ton cœur, qu’il n’y aurait jamais de mains pour te rattraper. Car il n’y aurait jamais d’étreinte pour te consoler. Je suis désolé, maman. Désolé d’avoir été trop petit pour comprendre. Désolé d’avoir été trop jeune pour t’aider. Désolé de tout, désolé de rien. Je ne sais pas réellement. Il y a tant de questions. Maman, pourquoi? Pourquoi es-tu restée dans l’ombre, pourquoi es-tu restée dans ses bras ? C’est les yeux fermés que tu as avancé, pour retenir les larmes qui essayaient tant bien que mal de s’évader. C’est le cœur amer que tu as assez de m’aimer, que tu as essayé de me montrer. Tu sais maman, c’est dur avancer, quand on ne connait pas les battements de son cœur. Quand l’amour semble nous faire peur. Quand les touchés semblent damner, et l’amour empoisonné. C’est les yeux fermés que j’ai avancé pour oublier ce que c’était qu’être damner. C’est les yeux fermés que j’ai cru grandir, pour ne pas voir les martyrs. J’ai mal tu sais, maman. Je ne sais pas. Comment être un adulte, lorsque l’on n’a jamais su être un enfant ? Comment réellement aimer, quand tout ce que l’on a connu n’était qu’une douce illusion. J’aime croire tu sais, maman. J’aime croire que certains sont bons. J’aime croire que le mal à sa place, pour comprendre le bonheur. Mais j’ai mal, maman. J’ai froid, maman. Au fond, là, près de mon cœur, c’est froid. Il bat, tu sais, pourtant. Il bat si fort, avec désordre, mais il bat avec force. Il ne lâchera pas, je le sais. Mais il ne sait pas pourquoi. Il ne sait tout bonnement pas pourquoi il bat. À quoi bon danser, lorsque la musique ne se fait plus? C’est un château de carte qui, même solide, ne peut tout bonnement pas résister au vent. C’est le soleil qui se couche, laissant place à une nuit sans lune. Dis-moi, maman, pourquoi il fait si noir. Dis-moi, maman, est-ce si beau que cela, tout là-haut ? J’ai peur maman, tu sais. Mes pas sont incertains, et je ne connais pas la route de mon destin. Tu sais maman, les choses semblent allées mieux. C’est bien le croire, n’est-ce pas ? Y croyais-tu, toi? À ces douces pensées, lorsque le cœur se meurt. Lorsque l’absence se faisait sentir. Dis maman, as-tu déjà aimé ? Pourquoi un cœur bat si fort, pour une autre personne? Pourquoi une âme se tord-t-elle tant, face à une absence ? Dis maman, est-ce qu’on peut aimer au-delà de l’amour? Y a-t-il plus fort que l’amour ? Dis maman, l’amour…est-ce sale? Ça ne semble que douleur, et je n’en ressens que de la peur. J'en ai assez, tu sais. J'en ai assez de ce noeud toujours présent, contre mon être, contre mon coeur. Il bat péniblement, sans parvenir à le faire totalement. Indifférent aux inconnus, il se tord de douleur pour les gens qu'il porte, en son intérieur. Chacun tristesse semble faire écho en moi. J'ai mal pour les autres. J'ai besoin de partir, je crois. Un peu comme toi, mais pas totalement. Le sang n'a pas ce besoin de quitter mes veines, le coeur se doit de battre, mais d'oublier un peu sa peine. Il peine à suivre le rythme, depuis l'incident, depuis l'acte dément. Le coeur s'accroche à la vie alors qu'elle s'éloigne en silence, regardant vers une toute autre direction. J'ai beau garder les yeux ouverts et m'accrocher, il y a les ombres, toujours. Souvenirs infâmes qui dansent, lorsque la lune se lève et que les lumières s'éteignent. Je peine à dormir, je peine à vivre, à sourire, à être, simplement. Le coeur porte un poids trop lourd. J'ai besoin de le vider, de m'évader. J'ai besoin de quitter la ville, d'aller loin, ailleurs. D'aller chez grand-père, peut-être. Crois-tu qu'il voudra de ma présence, ainsi que de Bryan ? Il est si petit, tu sais. Les années s'ajoutent et pourtant, il reste minuscule. Il est comme moi, maintenant; il a perdu sa mère. Son père aussi, également. Le sentiment n'est pas la même, pourtant. Le coeur se serre un peu, oui ; la douleur est là, palpable, mais peut-on être réellement triste de la perte d'un père qui, sous la folie, a attenté à nos vies ? En toute sincérité, je crois que j'en voudrais à l'aimer le jour où mes souvenirs se feront flous. Le jour où son visage ne sera qu'une image vague appartenant peut-être à un tout autre homme, et que je n'aurais que des souvenirs beaux, même si peu nombreux, à ma mémoire. Or à cet instant, il n'est qu'un monstre. Un monstre qui se glisse dans mes cauchemars, lacérant ma chair et m'insultant, comme avant. Un monstre tuant toi autrefois, et Sophia, il y a quelques mois. Un monstre désirant tuer un enfant qui était fils, brusquement. J'ai besoin de le fuir. De quitter la ville et de laisser son fantôme ici, pour dormir de nouveau, un jour.

Le journal se ferme brutalement, faisant virevolter quelques feuilles dans les airs, un moment. Mes lèvres se pincent et mes doigts, marqués par les cicatrices de l'agression, ne cessent d'hurler leur douleur, ne demandant qu'à être sanglantes, à voir l'éclat rougeâtre que prend chaque ligne. Les lèvres se pincent, un peu comme le coeur ; j'ai mal dehors, comme à l'intérieur. On dirait que l'on a décidé sans demander mon avis de dessiner mon être, mon corps, de mes maux intérieurs. Elles sont nombreuses, les cicatrices. Bien trop présentes pour ne pas être vues, pour ne pas faire grincer mes muscles et mes os, selon les mouvements. Ça s'arrangera, un jour. Ça changera, oui, un jour quelconque. C'est ce que disent les docteurs, du moins. Le bonheur d'être en vie devrait me procurer assez de sentiments pour ne pas grimacer et me plaindre, à chaque instant. Il suffit d'un peu de temps, simplement.
Il me semble que c'est une chose que l'on ne cesse de me répéter, depuis des années.
Un peu de temps, pour effacer une peine.
Avec un peu de temps, les souvenirs liées à ma mère seront joyeux et la douleur, presque fantôme.
Laisse le temps filer et un jour, ton corps n'hurlera plus avec autant de force sa peine, et peut-être même que les diverses marques le recouvrant ne seront qu'une ombre que l'on peut voir pale, lorsque la chair se dore, sous les éclats du soleil.
Les cauchemars disparaîtront, avec les années.
Ne dit-on pas tout cela pour éviter de répondre la dure fatalité, celle qui marque chacun ? Rien ne disparaît totalement. On finit juste à s'y habituer. S'habituer à la douleur, aux cauchemars et aux tristesses, comme aux peines. On en vient à oublier comment c'était, avant, et cet état si accablant autrefois devient la nouvelle normalité. Triste banalité.
La chaise grince, contre le parquet. Bryan quitte son jeu vidéo des yeux, alors que je lui adresse un signe de tête léger. Les cernes dansent contre ses traits d'enfantins, et si ce n'était pas de ses joues boursouflés, on en viendrait à croire qu'il a pris quelques années. Pourtant, ce ne sont que les cauchemars qui ne cessent de kidnapper ses songes.
La chaise hurle de nouveau, contre le bois usé ; mon corps aussi, alors que j'amorce quelques mouvements. Au sein de l'appartement gît une multitude de boîtes dont le nombre est si minime que l'on viendrait à se demander ce que j'ai bien pu vivre, pour que mon existence se résume à si peu de choses. J'ai trop abandonné, derrière. J'en abandonne encore de nouveau ; les meubles, l'appartement, la ville, les gens. Ryan.
Quant à Jack, il s'est évaporé depuis un certain moment, déjà. De squelette, il est devenu fantôme.
Un soupir se glisse entre mes lèvres et je prends le journal, sur le bureau, pour le conserver près de moi. Le camion de déménagement sera là d'ici quelques minutes.
Trop peu de temps, pour convaincre Bryan de débrancher sa console.

J'ai eu peur, un moment.  Ce fut idiot certainement, mais il y avait une part de moi qui craignait que grand-père ne veuille pas de Bryan, à la maison. Pourtant, ce n'était qu'un sentiment, au final ; une peur futile qui s'est envolée comme un papillon effrayé. Grand-père l'adore, maman. Il y a quelques jours, il m'a proposé de l'adopter, étant donné que je n'ai pas l'âge encore. Il dit qu'il s'ennuie d'avoir quelqu'un à la maison avec lui, maintenant que grand-mère est morte. Que j'ai autre chose à vivre que de m'occuper de Bryan. La pensée d'être libéré, même minime, m'a traversé ; j'ai eu honte d'être comme ça. Comme si Bryan était un poids. Comme si je le traînais à mes pieds, comme un boulet. Je n'arrive pas à m'en empêcher, pourtant. J'ai beau lui porter de l'importance, de l'amour, le fait de savoir qu'il a quelqu'un d'autre, que je n'aurais pas le besoin permanent d'être toujours présent pour lui me soulage d'un poids. Une partie de moi à le sentiment d'en avoir fait assez pour les années avenirs. J'aurais pu mourir, pour lui. Ce soir là, je me suis pris des coups de lame, pour sauver sa vie. Ça fait un peu plus de trois mois que l'on se trouve ici, maintenant. Que le temps file et que les cauchemars s'effacent un peu, mais ne disparaissent pas, pourtant. J'ai l'impression que j'ai des choses à faire, encore. Des choses qui se trouvent dans ton journal ; je l'ai lu, tu sais ? Les mots que tu y as laissé, au travers des multiples fautes, des mots étranges. Certaines phrases ne sont même pas lisibles, mais certaines ont attirés mon attention, et j'ai bien pris le temps de les comprendre, de les déchiffrer. Celles à propos d'un enfant, abandonné dans un orphelinat. Un enfant que tu aurais aimé garder dans tes bras. Tu étais trop faible, pourtant. Un peu comme moi, présentement, avec Bryan. Trop de choses à faire pour toi-même encore, si peu de force pour porter un autre être, sur tes épaules. Ton propre poids était déjà bien trop douloureux, à chaque pas. Je crois que j'ai envie de le retrouver, ce garçon. J'ai le nom de l'orphelinat, comme le prénom allemand que tu lui as donné, à sa naissance. Avec un peu d'effort, je pourrais le trouver. Essayer d'établir un contact avec lui et peut-être, qui sait, découvrir une part de toi, en lui. Si grand-père est d'accord, je le ferais, je crois. Je lui laisserais Bryan et je partirais à la recherche de ce Adolf.

Comme un enfant, j'ai été incapable de me séparer de ma voiture, de mon roadrunner. L'héritage de papa disparaît lentement, de par les dépenses pour me rendre en Amérique du sud, comme au brésil. Le sourire grandit, presque cruel, pour chaque dollar qui s'efface du compte de banque ; le bonheur de faire disparaître cette fortune qu'il a si longuement accumulé, fait grandir, est infini. Savoir que la colère doit être en train de le gagner en enfer comme un ciel apaise un peu les douleurs qu'il a bien pu laisser contre ma chair, tout comme dans ma tête. C'est une petite victime qui éveille presque des étoiles, dans mes yeux. Il y a plusieurs jours maintenant que le cargo nous a laissé au large de Guayaquil, en Amérique Latine. Les kilomètres sont déjà nombreux, derrière moi. Ils défilent presque trop lentement et malgré le déni que je peux ressentir, je ne peux me voiler la face ; le corps soufre, derrière le volant. Le plaisir en vient même à disparaître, alors que la douleur hurle avec trop d'intensité. Je ne fais que serrer les dents pourtant, tout comme mes doigts contre le cuir du volant. J'essaie de ne pas penser à la tension qui habite mon mollet, à chaque accélération et décélération, ni aux cicatrices qui se lamentent, le long de mes doigts.
La vérité, c'est que je ne pense qu'à cela.
Lorsque je me réveille, chaque matin, j'ai l'impression d'avoir fait des efforts infinis, bien trop nombreux. Je n'ai fait que conduire la veille, pourtant.
L'idée d'avoir quelque chose à atteindre, à accomplir, me permet de continuer. Je ne fais que serrer les dents un peu plus, rangeant la douleur infernale derrière une porte verrouillée à double tour, avant de continuer ma route. M'arrêter ne m’apportera rien.
Continuer semble être la seule et unique solution.
Il y a quelque chose, là-bas. Quelque chose que j'entends, qui m'attend. Je n'ai pas aucune certitude sur ce que peut être la chose en question, mais je sais, au fond de moi, que la destination, que cette destination précise, est la bonne.
Il n'y a pas d'autres solutions, pas d'autres échappatoires.
Je dois me rendre à Rio, qu'importe les peines qui rongent mon corps, comme ma tête.
Les kilomètres défilent, comme les pleurs éteints, dans la nuit, et les hurlements qui brisent ma voix. Il m'arrive de passer plusieurs jours sans prononcer le moindre mot, tant les cris sont forts, suite aux terreurs nocturnes.
Près de 6694 kilomètres. 87 heures, sauf compter les arrêts. Le ciel pleure sur la ville, lorsque je la vois enfin, au loin.
On dirait un mauvais présage, comme on peut voir dans les films, au cinéma.
Pluie torrentielle ; triste fatalité.
Le doute se terre dans un coin tandis que la porte de ma voiture claque, derrière moi. L'orphelinat est lugubre, presque abandonné. J'en viendrais presque à entendre les pleurs des enfants, par les fenêtres ; comment peut-on grandir dans un pareil endroit ? Personne ne mérite cela.

La vie est un mauvais film de seconde zone. Comme la pluie l'avait prédit, il ne se trouve plus à l'orphelinat et très peu de personnes savent des choses, à son sujet. Certaines vieilles dames disent que son père est venu le chercher, il y a bien des années. D'autres témoignent l'avoir vu en ville pendant un moment, il y a moins de temps que cela. Le cuisinier, quelques dents manquantes et les cheveux gras, m'a dit connaître certains de ses amis, les Ingram. Adolf aurait quitté la ville avec eux il y a un certain moment, en leur compagnie. En direction de Barreirinhas, plus exactement. Ils n'en sont jamais revenus. 2 000 kilomètres. 41 heures. Je ne sais même pas s'il se trouve là également, après tout ce temps. D'une certaine manière, je n'ai que cela à faire. Qu'une route à prendre, en espérant qu'elle soit la bonne. J'ai besoin de sommeil, je crois. D'un peu de temps pour réfléchir, pour faire mon choix. Continuer ou arrêter. Peut-être que, dans le meilleur des cas, un signe viendra. Un peu comme cette foutue pluie, j'aurais droit à un second message. Je serais demain. Je verrais dans quelques jours. Je ne sais pas.

São Poeira.
Il était là, le signe. Un bout de papier perdu dans mes sacs depuis des mois, déjà. Quelque chose retrouvé dans l'appartement de Jack, lorsque je suis sorti de l'hôpital. Il était parti, lui ; le seul indice, c'était cela. São Poeira.
Il y a eu un temps d'arrêt. Le souffle qui se bloque, le temps qui se suspend. La rage qui s'élève partout, en dedans ; quelque chose d'autre aussi, mais j'ai préféré ne pas y prêter attention.
Un instant, j'étais sur la route pour Adolf, un frère que je ne connaissais tout bonnement pas.
La suivante, j'étais dans ma voiture, prêt à partir de nouveau.
Jack, une ombre dans ma tête.
Une ombre dans mon coeur.
La vitesse ne cesse d'accélérer. Les battements de coeur aussi. Les kilomètres s'effacent et les pensées se chamboulent, tout se pousse, tout se percute.
La ville a beau être à côté, en vue, je ne fais que passer à côté.
Juste un temps d'arrêt, quelques secondes, minutes, pour le trouver et lui hurler ses vérités à la figure. Après, je l'oublierais. Je ferais comme si c'est le cas, du moins.
São Poeira se montre et un monstre hurle, dans mon ventre. Il me faut une éternité pour stopper la voiture, détacher mes doigts  du volant également.
Les gens ont l'air fous, vautours, tout autour. On dirait l'enfer. L'enfer, et le manque d'air. Mon corps se tend alors que je porte mes doigts jusqu'à mon revolver, caché dans un coin, sous le banc.
Jack a trouvé sa demeure, on dirait bien. En espérant que, dans le meilleur des cas, je partirais d'ici au plus vite.
Ma mâchoire se crispe et je prends une inspiration, avant de quitter la bagnole.

J'ai atteint l'enfer, tu n'y es pas. Tu dois être au ciel, alors. J'ai toujours su que tu étais un ange, Maman.


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(#) Lun 31 Mar 2014 - 4:33
aaaah le voilà ENFIN. le fameux, le beau, le sublime, le parfait. perv j'ai hâte de lui crier dessus, au petit, il aura de quoi être a moitié mort. Laughing qu'il s'accroche, le mariage c'est pour bientôt. EN ENFER COMME AU CIEL 3921166857 et puis fais vite a terminer cette fiche. J'en peux plus des bras cassés.
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Atílio Lampião
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♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 464
♆ PSEUDO : AMIANTE.
♆ AVATAR : CILLIAN MURPHY.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE BON
♆ PERDITION : FABRICATION DE SOUVENIRS.
♆ ENNUI TROMPÉ : FIGURE PATERNELLE DES ENFANTS VOLEURS. SAINT PATRON DES ORPHELINS. LES BONNES INTENTIONS SE SONT ÉRODÉES AVEC LA POUSSIÈRE. IL LEUR A TOUT APPRIS, LES DOIGTS MAGIQUES POUR DÉTROUSSER SANS SE FAIRE ATTRAPER, LA SOLIDARITÉ DANS LE BUTIN QU’ILS PARTAGENT ET MÊME LES VICES AU CREUX DES DRAPS.

(#) Lun 31 Mar 2014 - 17:33
ohlala mon frérot qu'il est beau *exhibe devant tout le monde*
j'comprends pourquoi maman a choisi de te garder toi
(tu devais trop lui rappeler moi What a Face) OUI JE SORS

SINON JE T'AIME TU SAIS ?
(jor si tu veux reparler d'inceste tu sais où me trouver EN ENFER COMME AU CIEL 3921166857) -meurt-
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https://foutue-vermine.forumactif.org/t691-atilio-no-guts-no-glory-no-legend-no-story
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(#) Lun 31 Mar 2014 - 18:54
et moi ? j'ai le droit de te faire l'amour ou s'est réservé aux moches ? perv
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(#) Lun 31 Mar 2014 - 21:48
Re-bienvenue si j'me trompe pas  ange 
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(#) Mar 1 Avr 2014 - 5:07
jack ; et oui, il est là EN ENFER COMME AU CIEL 3921166857 il attend déjà le mariage et les t-shirt de chiots avec impatience, d'ailleurs perv j'arrive juste à temps pour faire quelques retouches sur tes tatouages et graver mon prénom sur tes fesses EN ENFER COMME AU CIEL 2530496952
adolf ; tant d'amours :tombe:j'me garde pour l'inceste mais j'peux te donner de l'amour d'une toute autre manière, va perv j'ai bien de l'imagination pour tout ça. EN ENFER COMME AU CIEL 207091314
soren ; recule de quelques pas et tourne moi le dos, mets un sac sur ta tête et va t'enfermer dans des toilettes chimiques, ça sera parfait comme ça Laughing tu pourras regarder de loin, va perv
antigone ; oui effectivement EN ENFER COMME AU CIEL 3921166857 merci à toi  :huhu:
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(#) Mar 1 Avr 2014 - 17:36
BONJOUR, JE T'AIME. <3 meow ( en grandes pompes, toujours ->)
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(#) Mar 1 Avr 2014 - 17:59
Re-bienvenue ! :)
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(#) Mar 1 Avr 2014 - 19:41
merci à vous EN ENFER COMME AU CIEL 207091314
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(#) Mar 1 Avr 2014 - 21:18
toujours aussi canon.

sale bombass va.  EN ENFER COMME AU CIEL 798392600 et oui j't'insulte là.  EN ENFER COMME AU CIEL 3197670999 
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(#) Mer 2 Avr 2014 - 17:09
haha mais oui, je prends les insultes en plein coeur perv
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(#) Jeu 3 Avr 2014 - 15:24
bienvenue à São Poeira
la vie est finie, mais tu survis.


tu m'as fait attendre pour le ramener par ici à celui là. c'est pas trop tôt j'ai envie de dire, j'en pouvais plus.  EN ENFER COMME AU CIEL 3921166857 bon, tu sais bien qu'il est parfait et je l'aime comme mon propre fils alors je vais pas te le répéter encore une fois.  EN ENFER COMME AU CIEL 3811824728 c'est beau, c'est bien écrit, ça donne envie de s'occuper de lui.
bref, je l'aime et j'te valide mon lapin.  Hope 
j'ai la flemme de ramener jack, j'espère que tu m'en veux pas.

Il y a ce sourire, là, si grand, si laid, sur ses lèvres gercées par les morsures et le sang versé. Il t'observe, là, le torse ouvert, le coeur entre ses mains, maintenant. Plus rien ne t'appartient ; tu es à lui tout entier, maintenant, qu'importe ce que tu choisis de faire. Ses ongles, si abîmés, s'enfoncent dans ton pauvre coeur et y glisse son venin. La malédiction est lancée ; te voilà captivé.

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