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I GOT A HANGOVER (OFELIA)

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Andrej Breznik
DRUNK DREAMER
Andrej Breznik
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 143
♆ PSEUDO : NAGRON.
♆ AVATAR : TRAVIS FIMMEL.
♆ ALIGNEMENT MORAL : NEUTRE NEUTRE
♆ PERDITION : ABSORPTION IMPRÉVISIBLE ET INCONTRÔLABLE DE VOS SOUVENIRS PAR UN SIMPLE TOUCHER, UN CONTACT PHYSIQUE. PLUS VOUS ÊTES PROCHE (FAMILIER) DE LUI, PLUS LES RESSENTIS SONT INTENSES.
♆ ÉGARÉ : IVRE MORT DANS LE CANIVEAU.
♆ ENNUI TROMPÉ : AUPARAVANT ASSISTANT-MÉDECIN LÉGISTE, IL A VU PAS MAL D'HORREURS DURANT SON ANCIEN JOB. SA PERTE DE MÉMOIRE L'A AU MOINS SOULAGÉ DE CE POIDS POUR L'INSTANT. DÉSORMAIS IL MANDE, SE LAISSE EMBARQUER DANS DES SITUATIONS TORDUES POUR AVOIR SON ALCOOL OU SA DROGUE.

(#) Dim 5 Mar 2017 - 23:38
ANDREJ & OFELIA
I got a hangover, i got an empty cup, pour me some more so I can go until they close up, and I can drink until I throw up, and I don't ever ever want to grow up. I wanna keep it going, keep keep it going.
i've been drinking too much for sure
Foie maltraité, saccagé, qui encaisse toujours du mieux qu'il peut les abus du Breznik. Foie amoché en manque de sanité, recroquevillé et appelant à l'aide à qui parviendra à l'entendre à travers son bourreau. Ce n'est pas la première fois, c'est même une habitude pour Andrej de constamment abuser de la boisson sans crainte des cuites ni des gueules de bois qu'il connaît pourtant très bien. Un passage toujours très désagréable qui ne l'a jamais empêché de recommencer. Et s'il est bon de parfois se laisser aller, de se vider l'esprit à travers l'alcool, il est déconseillé de le faire tous les jours. Le rythme de Andrej le tue à petit feu, le ronge de l'intérieur, empoisonne son quotidien déjà bien altéré par la drogue dans son organisme. Il y a ceux qui ont connaissance des limites, ceux qui les ignorent, et ceux qui abusent consciencieusement. L'amnésique se situant à mi-chemin entre les deux derniers. Pourtant, il ne faut pas croire qu'il ingurgite toute cette quantité d'alcool uniquement afin de noyer son éventuel chagrin. La joie en réclame parfois tout autant si ce n'est plus. Et là, il ne sait plus. Il n'est même plus en état de penser à quoi que ce soit, étalé dans le caniveau après la bouteille de trop. Cette journée qui avait si bien débutée avec son aide si rare apportée à Adem pour retaper leur future chez eux s'est transformée en abus général. Après une matinée ainsi qu'une bonne partie de l'après-midi bien chargée, les deux frères ont trinqué. Adem, fatigué, s'est écroulé sur la table tandis que Andrej est passé de la maison au caniveau en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Deux cadavres de bouteilles reposant salement à ses côtés. La gueule béante et le corps étalé dans la pisse ou autre liquide douteux que personne n'a encore osé souiller plus qu'il ne l'est déjà. Pas âme qui vive suffisamment intéressée par le sort d'un ivrogne de plus, d'un clochard abandonné de tous.

Presque tous. Inconscient, Andrej est en proie à n'importe qui, piégé par sa propre bêtise comme à chaque fois. C'est un miracle qu'une âme charitable qu'il connaît bien le retrouve ainsi, à terre, à la limite du coma éthylique. Tout d'abord, il ne sent pas les deux puis trois doigts qui se glissent au sein de sa bouche jusqu'à atteindre sa glotte mais lorsque c'est le cas, le réveil est automatique et parfaitement synchronisé avec un vomissement. Réveil brutal, encore un peu dans les vapes, il ne réalise pas immédiatement ce qui sort d'entre ses lèvres. A vrai dire, il n'a pas le temps de s'y intéresser, faute à sa malédiction qui décide une fois de plus de le torturer. Ses yeux s’écarquillent, son cerveau s'agite et ses ressentis sont intenses. Une situation inconfortable autant vécue par le biais d'un souvenir qui ne lui est pas propre que par sa situation actuelle. La nausée est intense. C'est une véritable torture physique et physique facile à lire sur son faciès, un gémissement inconfortable se glissant d'ailleurs entre deux régurgitations. C'est aussi agréable qu'un coup de marteau dans les bijoux de famille et encore, la comparaison est mince. Déjà inconscient, son foie le tiraillait, maintenant, c'est la deuxième guerre mondiale qui se déroule dans celui-ci et tout le reste de son corps se cambrant instinctivement.
(c) AMIANTE
Andrej Breznik
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Ofelia Sanches
Ofelia Sanches
♆ MALÉDICTIONS LANCÉES : 79
♆ PSEUDO : P&H
♆ AVATAR : contrairement au reste ici, seydoux.
♆ ALIGNEMENT MORAL : CHAOTIQUE BON
♆ PERDITION : Divinité de sainteté, elle incarne la normalité. Immunisée, le monde change autour d'elle sans qu'elle ne puisse rien y faire.
♆ ÉGARÉ : A la mairie, un peu partout, les ruelles sales ne sont pas si nombreuses.
♆ ENNUI TROMPÉ : Debout au milieu des camés, elle incarne une certaine stabilité. Les faux-semblants sont de mise, et la mairie son terrain de jeu.

(#) Lun 6 Mar 2017 - 21:47
La lumière au-dessus d'elle grésilla au gré de ses idées sombres. Cela faisait déjà une quinzaine de minutes qu'elle n'arrivait pas à se décider, puis l'ampoule finit par s'éteindre et plonger la pièce dans une certaine obscurité. Ofelia suspectait une coupure de courant bien plus que la mort du globe lumineux, mais le résultat était pour l'instant sans appel. L'électricité, comme tout ici, était capricieux. Ce n'était cependant pas une des parties qu'elle aimait évoquer lorsqu'elle parlait de sa ville, pas plus que le réseau téléphonique erratique, si paralysé que le couper définitivement passerait sans doute inaperçu et éviterait des dépenses inutiles. Mais elle ne pouvait s'en passer, car c'était pour elle le seul moyen de continuer à avoir des nouvelles et des ressources depuis l'extérieur – et puis, elle n'avait pas l'autorité suffisante pour ce genre de décision.
Dans ce genre de moments, il n'y avait plus grand-chose à faire, hormis attendre. Prier pour que lorsqu'elle revienne, tout soit parfaitement revenu à la normale. Oh, combien de fois l'avait-elle espéré, ce moment. Où la lumière ferait fuir les démons et les monstres sous son lit, où il suffirait de fermer les yeux et de compter jusqu'à dix pour se réveiller de ses cauchemars. La vérité était sale, puante et grouillante des pires malheurs qui puissent exister en ce monde, et São Poeira en était le coeur névralgique, le poumon principal qui insufflait au reste de la planète débauche et désespoir.

Sous ses yeux innocents dansaient les fleurs du mal, et elle en respirait le parfum des damnés. Jusqu'au gouffre, ses pas l'ont menée. Ofelia a vu que les remparts qu'elle avait érigé entre deux voyageurs et le reste du village avaient été soufflés, et que l'un d'eux s'endormait sur le pas de porte de Mme Déchéance, entouré de Jack et Daniel – ou leurs amis russes, elle n'était pas sûre. Elle claqua des doigts devant son investissement en essayant de rallumer, au moins ici, un peu de lumière, mais rien n'y fit. Une fois, deux fois, et, forcée de constater que le blond préférait l'alcool à ses sollicitations, ou peut-être la mort à la survie dans ce trou à rats, elle se redressa les manches. Littéralement. La veste qu'elle portait était coupée dans une étoffe luxueuse, et ses bottes enduites de boue représentaient déjà le sacrifice de toute une journée.
Ofelia laissa rouler sa main contre la joue de l'homme, dans un geste qui fut tendre quelques instants. Elle savait ce qui allait se passer, et s'y préparait mentalement ; à voir l'homme se courber involontairement, à y entendre, voir et sentir les affres de sa délicate dépendance. Elle savait très bien, trop bien – qu'un instant, elle se verrait en lui. Son teint cireux d'une période enfouie et sa langue pâteuse de drogues trop souvent avalées et rendues, à la saveur unique que la magie laissait dans sa bouche, mêlée à la bile et ce sentiment terrible d'impuissance et de honte,
et cette sensation souveraine, coupable – finalement libératrice.

Ses doigts manucurés se frayèrent un chemin sur la langue de l'homme, puis en un battement de cils elle les retira et s'écarta d'un bon pas, évitant ainsi toute déconvenue. C'était pire que ce qu'elle avait imaginé, finalement. Ce n'était ni divertissant ni instructif, juste pitoyable et terrible. Personne ne peut rester digne dans un tel moment, pas même elle – elle pouvait encore sentir les larmes sur ses joues et les suppliques sur ses lèvres. Il y avait quelque chose d'autre, pourtant, dans cet étalage de tripes-là. Une autre forme de torture, comme piqué par un fer rouge, assailli par une douleur invisible pour les yeux d'Ofelia.
Et si justement, elle venait de commettre une terrible erreur ? Elle ne connaissait pas la malédiction que les jumeaux portaient sur leurs épaules, et n'avait pas encore cherché à le savoir. Alors, inconsciente des ravages qu'elle venait de provoquer et surestimant son immunisation, elle se pencha à nouveau vers celui qui était assis dans le caniveau, une expression inquiète, sincère sur les traits et une main passée sur son épaule. Vous allez bien, A… dam ? tenta-t-elle de rassurer l'homme, en écorchant son prénom sans le vouloir. Si ça se trouve, elle se trompait même de personne. Vous ne devriez pas être là. Dans cette ville ou à croupir dans les immondices – la différence était franchement dérisoire. Elle ne put réprimer un regard dégoûté autour d'elle, mais elle se reprit face à lui. Vous m'avez … fait peur. Une chose était certaine : cette ville n'avait pas besoin de plus de morts à son compteur. Et elle aurait détesté annoncé à son jumeau qu'elle avait découvert le cadavre de l'autre dans ce qui ressemblait plus à un caniveau qu'à une ruelle.
Ofelia Sanches
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♆ ÉGARÉ : IVRE MORT DANS LE CANIVEAU.
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(#) Mar 7 Mar 2017 - 19:45
ANDREJ & OFELIA
I got a hangover, i got an empty cup, pour me some more so I can go until they close up, and I can drink until I throw up, and I don't ever ever want to grow up. I wanna keep it going, keep keep it going.
i've been drinking too much for sure
Dégoût, amertume, malaise évident qui s'imprime sur le faciès un peu trop blanchâtre du Breznik. Ce n'est jamais qu'un mauvais instant à passer, à dégobiller, avec cette sensation écœurante qui va lui titiller le palais et la gorge encore un bon moment. Si seulement il n'y avait eu que ça. Incapable de discerner le faciès de sa sauveuse, les songes emprisonnés par des bribes de souvenirs de cette dernière. Ce ne sont que de bref passages qui circulent, coupés, accélérés, centrés, renforçant son incommodité actuelle. C'est un supplice, le reste de sa fierté se retrouvant happé dans un maelstrom d'humiliation et embarras. Sale. Complètement sale. Lorsqu'il reprend enfin ses esprits, sa bouche lui paraissant beaucoup trop pâteuse, il lève immédiatement son regard sur la demoiselle penchée vers lui. Un instant apeuré et sur ses gardes, à la manière d'un chien maltraité. Abîmé, tremblotant, sa déchéance est répugnante. Andrej est bien incapable de se cacher aux yeux du monde entier mais encore plus aux siens et là, il a l'impression qu'on vient de lui arracher une part de lui-même ou bien au contraire d'en faire resurgir une. Recoquillé en boule, sa dignité s'est envolée. Ses sens perturbés, sa mémoire d'autant plus écorchée par l'excès, il se demande s'il est en mesure de la récupérer au vol mais actuellement, il en aurait bien besoin. Les pupilles inquiètes posées sur lui ne sont pas si rassurantes, elles prennent une tournure gênante pour celui qui est étalé dans le caniveau. Et pourtant, à côté, il devine qu'elle serait la dernière à le juger là dessus. La cage thoracique de l'ivrogne recouvre un rythme correct tandis que ses paupières clignent frénétiquement quelques secondes. Le temps de savoir où il en est, son utilité, ses ambitions, tout. Où est-il ? Que fait-il ? Qui est-il ? Adam... Evidemment, ça sonne faux à ses oreilles, ce n'est pas lui et il ne peut en vouloir à la blonde qui les connaît à peine de les confondre, en plus d'écorcher leurs prénoms. 

C'est long mais enfin, il se redresse, histoire de paraître moins en piteux état. Histoire de se dire qu'il n'est pas si honteux, épandu dans une partie de son vomi, qu'il n'est pas le premier à faire les frais d'une mauvaise cuite. « Adem... mon frère. Moi, c'est Andrej. » Probablement déjà pas mal décrédibilisé, il se questionne sur les raisons qui l'ont amené ici puis balaye du regard la zone dans laquelle il se trouve. Non, il ne devrait pas être là, ni dans cette ville, ni dans celle d'avant, ni même en vie s'il faut aller jusqu'au bout. Bien trop de mésaventures lui sont passées dessus telles des raz-de-marée pour qu'il n'en garde aucune séquelle à long terme. Sa paume glisse naturellement sur son crâne, inspirant un bon coup. « Je vous ai vue dans... Non, rien. » Des murmures délicats à contenir au fond de lui, ce qu'il a ressenti cinq minutes auparavant, ce qui l'interpelle et attise sa curiosité. Pourtant, immédiatement, c'est sûrement mal-venu et Andrej se sent bien trop mal à terre. Préférant abandonner sa position assise afin de se remettre sur pieds mais ayant perdu tout sens de l’équilibre. « Vous pouvez m'aider ? » Il n'aime pas quémander de l'aide, Andrej, il aime bien se débrouiller tout seul malgré le faible taux de réussite. Lorsqu'il se met dans une situation délicate, c'est lui et lui seul que ça concerne, et pourtant, c'est bien plus complexe.
(c) AMIANTE
Andrej Breznik
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♆ ÉGARÉ : A la mairie, un peu partout, les ruelles sales ne sont pas si nombreuses.
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(#) Sam 11 Mar 2017 - 21:16
Sur combien de couches la saleté pouvait-elle s'accumuler avant que ce ne soit insoutenable ? Avant que même la poussière n'ose plus déranger la mélasse indigeste ? Avant que les yeux que l'on pose dessus ne distinguent plus rien tant l'odeur est insupportable et qu'elle monte à la tête ? Elle ne saurait dire si les effluves de pisse étaient plus ou moins indigestes que celles de vomi, dans tous les cas, elle dut réprimer un haut-le-coeur ou deux. Il y avait quelque chose d'anormal dans la façon dont l'homme s'était débarrassé de l'alcool qui encombrait son foie, mais ce ne fut qu'une vive impression et elle ne saurait l'expliquer.
Elle avait laissé de côté son appréhension pour montrer de la compassion à celui qui s'était retrouvé là par hasard – et ô combien elle comprenait ce qui pouvait le pousser à boire. Mais cela n'était pas une raison suffisante pour le laisser crever là, sans une once de dignité. Alors elle parle, tentant de se rappeler de son prénom et réussissant malgré tout à l'écorcher.
Il ne tarda pas à la reprendre, ce qu'elle trouvait d'ailleurs être un bon signe : cela signifiait qu'il avait encore à peu près toute sa tête. Elle continua à babiller, parvenant assez mal à masquer son dégoût sous son sourire. Elle n'osait imaginer ce que les moustiques avaient ramené comme maladies dans le mètre carré autour d'elle : boue, eaux sales et stagnantes, sans doute de la rouille qui maculait le tout, et la cerise sur le gâteau provenait d'Andrej : des nutriments à foison.
Elle tenta de prêter oreille à ce qu'il disait d'ailleurs, mais entre des paroles peu intelligibles et qui avaient peu de sens pour elle, elle ne sut quoi lui répondre d'autre qu'un froncement de sourcils, inquiète. Je … Désolée. Elle commença vraiment à se demander quelle était sa malédiction, et si c'était cela qui l'avait conduit à boire, aujourd'hui. Elle était conciliante sur le fait que le boulot qu'elle lui ait trouvé, ainsi que son frère, n'était pas des plus attrayant ou simple, il demandait abnégation et de nombreux talents, mais elle leur avait apporté un toit. Ce n'était pas pour qu'il s'endorme ici, dans la rue.

Un instant après, elle voit Andrej remuer et demander son aide pour se maintenir debout. Ce qu'elle fait, en évitant toutefois de marcher dans quelque chose qu'elle pourrait regretter plus tard. Elle préférait le retenir – en priant pour qu'il ne l'entraîne pas dans une chute – plutôt que de le voir se manger la boue une nouvelle fois. En revanche, Ofelia n'esquissa pas le moindre geste pour récupérer les cadavres de bouteille qui traînaient au sol. C'est bon ?
Elle emmena donc Andrej loin de cette ruelle, s'évanouir au bout du quartier, le vent fouettant leurs visages. Elle l'extirpa du quartier, avant de le laisser tomber sur un muret, à l'ombre d'un coin de verdure. Ofelia grimpa sur le muret à son tour, en tâchant de ne pas salir ses vêtements. Si elle était dans son état et à sa place, elle n'aurait pas aimé se retrouver chez elle avec un jumeau pour la juger. Alors autant décuver dans un coin où il y avait peu de passage. Aussi, elle fit la conversation. Un peu pour combler le silence entre eux, un peu pour lui changer les idées, un peu pour essayer de connaître son histoire. J'aime bien cet endroit. C'est parfait pour décuver, et pas trop éloigné de chez mes parents. Les yeux dans le vague, elle revoyait certaines scènes de son adolescence, qui semblait bien loin aujourd'hui. Des éclats de rire devenus rares, et une insouciance perdue à tout jamais. Vous venez d'où, toi et ton frère ? De loin ?
Ofelia Sanches
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(#) Lun 13 Mar 2017 - 0:32
ANDREJ & OFELIA
I got a hangover, i got an empty cup, pour me some more so I can go until they close up, and I can drink until I throw up, and I don't ever ever want to grow up. I wanna keep it going, keep keep it going.
i've been drinking too much for sure
Si le foie d'Andrej est soulagé, ce n'est que momentané et pour l'instant, le reste de son corps ne se montre pas autant conciliant. Il peine à tenir sur ce qui lui sert de jambes, ses bras paraissent à bout de force sans compter le mal de crâne qui n'aide en rien. Ainsi, il est bien content d'avoir du soutien de la part de la jeune femme à ses côtés. Essayant le plus possible de ne pas lui rendre la tâche plus délicate qu'elle ne l'est déjà. Tous deux ne finissent pas au sol, ce qui est un bon début. Le plus dur est passé. Malgré tout, le blond est bien obligé de continuer à se servir d'elle comme appui le temps de se ré-habituer à être debout. Il inspire fort, plongeant son regard dans le sien. « Merci... Ça tourne encore un peu mais... ça va. » La nausée se tasse moyennement, notamment avec les images encore présentes du souvenir visionné. Celles-ci l'obligent à clore ses paupières l'espace d'un instant, cherchant d'autres songes plus agréables. Il fouille, à la recherche d'une lueur, encore et encore. Dénichant finalement une pensée pas moins désagréable, puis remerciant son cerveau si cruel avec lui, dégoûté d'avoir été trahi par sa propre anatomie. C'est pour cette raison qu'il se laisse d'autant plus aller contre Ofelia qui le guide hors de la ruelle, la grimace qui ne quitte plus son faciès et l'air pataud. Sans savoir où elle le guide, il ne rechigne pas, se contentant de suivre le mouvement par manque d'options. Clairement, il ne compte pas remettre aussi promptement les pieds au sein de leur nouveau chez eux, préférant éviter son jumeau le temps d'être complètement remis sur pieds. Ou au moins un minimum afin d'éviter toute remontrance sur son comportement inconscient. 

Le Breznik, resté muet le long du trajet, retrouve sa langue lorsqu'il est déposé contre un muret. Sa main glisse dans le peu de verdure présente juste en dessous, comme réconfortée, apaisée. Au fil des secondes, son visage semble reprendre des couleurs, peut-être en raison de l'environnement qui lui plaît bien plus que le précédent. Il ne peut qu'approuver les dires de la jeune femme. « Je ne connaissais pas, j'aime beaucoup. » Une énième fois, la curiosité le pique et comme il se sent mieux, il s’apprête à la questionner à ce sujet. La corde est lancée, autant la rattraper. Manque de chance, Ofelia le coupe dans son élan en dévoilant la sienne à l'instant. Lui arrachant une légère surprise due au fait que selon lui, Adem avait déjà conversé avec elle là dessus. « Dommage que vous n'ayez pas demandé ça à mon frère plutôt, car je ne pourrais pas entrer dans les détails. » Après avoir annoncé la couleur, sans plus d'explications pour le moment, il se lance dans le bain. Autant étancher la curiosité de la maire-adjointe s'il souhaite en apprendre plus sur elle plus tard. « On est à New-York depuis nos dix ans, d'après Adem, mais nous sommes nés en Slovénie... Je ne vais pas vous mentir, j'ai perdu la mémoire, donc mon plus vieux souvenir là bas, à New-York, est de m'être réveillé dans un lit d'hôpit... » L'interruption est soudaine, due à son foie qui n'est pas tout à fait vidé. Sa tête se penche instinctivement sur le côté, loin de la jeune femme, régurgitant les derniers restes sur le gazon. « J'espère que c'est fini cette fois. » D'autant plus que sa gorge quémande de l'eau, visiblement absente des alentours, ne faisant que renforcer cette sensation amère. Sensation de saleté qui accapare tout son être. Une fois que tout sera bien passé, son premier objectif sera de partir à la recherche d'une boisson, soft bien entendu. Pour l'instant, Andrej prend son mal en patience, apte à converser en charmante compagnie. « Je peux vous poser une question... personnelle ? » Ses pupilles se baissent quelques secondes, le temps de bien réfléchir à ses prochaines paroles, puis se relèvent aussitôt lorsque celles-ci sont définies. « Vous avez déjà consommé de la drogue ? » Si cela ne paraît être qu'une simple question, posée au hasard, Andrej est pourtant certain de la réponse, cherchant justement une confirmation et un lien avec le souvenir égaré. Trahissant malheureusement cette certitude que ce soit dans ses yeux ou par le ton employé.
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Andrej Breznik
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