Héritage Infortuné ♆ YOUNG. Divin miroir de tout ce que les hommes perdent tous les ans alors que lui résiste au temps. A rebours. Nom d'un beau diable sans doute. Appellation aux Origines Contrôlées ♆ Belphegor Absalom. Héros maléfique, Don Juan, dieu obscène. Prédestination. C'était mieux avant ♆ Dix-sept peut-être moins mais pas plus. Éphèbe, éternellement. Ma jeunesse ne s'effrite pas contrairement à la tienne... Première Bouffée d'air ♆ On s'en fout, fucking Hell, fucking America ! Papa et Maman ♆ Le Saint-Esprit a fécondé la Vierge. Le Saint-Esprit a péché. Maman est pas là. Papa c'est l'idole des ados, c'est mon Papa à moi. Dans mon lit ♆ Il faut honorer toutes les créations, toutes les beautés du monde. Personnellement, je préfère corrompre les esprits. L'intelligence c'est sexy vous ne trouvez pas ? Degré de solitude ♆ Jouer avec vos cœurs, les ravir à l'envi, boire l'aorte jusqu'à la lie. J'ai des passe-temps, de quoi faire rougir les bonnes sœurs. Tromper l'ennui ♆ Tout comme Papa. J'emmerde mon monde et je suis en quête d'âmes potentiellement intéressantes. Abonné au club sataniste du quartier. Tombé dans le trou à rat ♆ Il y a longtemps dans une Galaxie lointaine très lointaine. La nouvelle famille ♆ CRAPULE.
au-delà des dunes
Joli prénom ♆ Sow'. Pseudo pas beau ♆ Etherebenthine. Nombre d'hivers endurés ♆ 22. Pierre précieuse préférée ♆ Aigue-marine. Compagnie de voyage ♆ Keano ♥. Mot doux ♆ Que du beau monde ! Degré d'addiction ♆ Très régulièrement. Sésame ouvres-toi ♆ OK PAR CLEB Tête de cochon ♆ Mickey Ross Crawford. Remerciements ♆ Tumblr. Liloo-59. Mot d'amour en plus ♆ Merci Papa Bélial pour ce scéna de la mort qui tue, détruit, défonce des murs en béton armé.
et c'est toujours la nuit qui revient l'espace vide mais qui guette et c'est toujours le bord de l'éclipse et c'est toujours derrière la palissade des cellules l'horizon qui recule, qui recule... ▲ H. MICHAUX
Si c'est un homme
Beau comme la rétractilité des serres des oiseaux rapaces ; ou encore, comme l'incertitude des mouvements musculaires dans les plaies des parties molles de la région cervicale postérieure [...] et surtout, comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie ! ~ Les chants de Maldoror, Lautréamont
Je m'ai tué. Quand on est jeune, on veut trop être quelqu'un. Mais plus ça va, moins on y parvient. J'me parle parfois. Je parle à mon lendemain. Je parle à qui-je-serai et à qui-je-suis. Et donc ? Je suis ce sourire de passage, le ça et là, celui qui te fouille ton âme et tes meurtrissures et tes amours angoissées. En tout bien tout honneur bien sûr. J'ai le droit, je me l'octroie. Je te connais par âme, par cœur, par pensée diffuse, par corps en chaleur. Je vais te chercher dans le noir, je suis ta peur puérile. J'ai toute une banque de références sur tes tics de langage, tes fantasmes (tu veux te taper ta mère, c'est mal), ta marque de dentifrice, tes tocs, tes rêves refoulés, ta façon inadmissible de reluquer les filles, ton côté gros dur qui se croit tout permis, genre footballeur américain qui séduit les pom-pom girls à la récré, et puis...pour t'enfoncer un peu, rien de méchant, rien de trop cruel, je sais que tu pleures chaque nuit car ta copine t'a largué, alors tu prends le doudou qu'elle t'a offert à la saint Valentin et puis tu le caresses de ta joue mal rasée. Tu chouines, limite tu pisses encore dans ton lit. Brave petit bébé à sa môman.
Tout ce que je désire, c'est te voir sombrer, délirer, supplier. C'est jouissif, bandant et certainement plus intense que le plaisir de la chair quoiqu'en dise mon Papa. Je me délecte de cette humiliation suprême, quand tu perds tout et que je gagne brillamment, car je ne souffre AUCUN échec. Je me réjouis de ta défaite, je me réjouis de ta déconfiture, de ta déception. Je m'y vautre dedans. Je plante le cimeterre là où il faut, pour que ça saigne en abondance, mais ne le retire jamais. Tu te vides. Puis je t'enterre.
Quand on m'aime, on me méprise déjà. Imprime bien. Je suis ton meilleur ami ou ton meilleur ennemi, barre la mention inutile please. Tu me connais un jour, le suivant tu ne sais plus si je suis le même garçon un peu foufou, un peu trop sérieux ou un peu trop salop. Mon humeur fait les montagnes russes, je n'agis pas sans but. Pas d'acte gratuit dans mon royaume insolite. Je suis une existence décadente. Une trajectoire ascendante. M'attrapera, m'attrapera pas.
Pourtant tu adules mon corps, une musculature brute, solide, noueuse, qu'on pétrit maladroitement. Tes caresses me laissent profondément stoïque, ne vois-tu pas que je bâille ? Je me lasse, je prends, je recycle. Si t'as de la chance, tu peux rester dormir. Tu auras alors le loisir de contempler la mâchoire diablement dessinée, les traits secs, coupés à la scie électrique, mais approchant la perfection grecque, les pupilles moirées qui agacent, mes lèvres, perversions fantomatiques, et enfin, mon rire incessant, car oui, je ris aux éclats, je me moque de toi.
Que retiendras-tu de moi ? Une gueule d'ange ? Un ami qui te veut du mal ? Moi je te précipite dans le gouffre et tu n'en sauras jamais rien.
J’ai six ans. Appelez-moi Jeanne d’Arc. J’entends des voix. Des murmures. La nuit, le jour, tout l’temps. Migraines atroces. Sois beau. Tiens-toi droit. Ne mange pas ça. Vas-y frappe. Les manifestations sont aléatoires, mais quand je suis triste ou en colère, elles ne se font pas prier et viennent me brûler les tympans. Papa dit que c’est le Diable en personne. Je suis un réceptacle de sa sainte parole. En effet, il me livre des secrets sur chacun d’entre vous. Vos confessions, vos péchés, vos écarts de conduite, tout, tout, tout. Il ne m’épargne rien. Et moi j’observe attentivement, je mémorise les détails croustillants de votre existence. Et toujours ça se retourne contre vous. Je n’ai pas de pitié puisque je suis l’auxiliaire du Malin. Big Brother is watching you. Rien ne m’échappe. Pas même le don qui t’habite. Dès le berceau, il me suffit de te regarder ou de t’effleurer et je sais. C’est comme une vibration dans l’air. C’est ainsi que je repère les agneaux pour Papa. Rien n’est dû au hasard l’ami. La manipulation commence au premier cri de truie que tu pousses. Ça commence avant même que tu saches comment tu t’appelles. Que mon règne vienne. This is my design.
(c) Etherebenthine
São Poeira
Bienvenue chez moi. Une merde sans nom. Je devrais la baptiser, histoire de lui rendre hommage. Je m'encrasse à force de fouler la terre sèche. La poussière est partout, on s'en barbouille, on y prend goût. Le sable te bouffe les yeux. La sueur pique ta sensibilité olfactive. T'es qu'un chien parmi tant d'autres, tu tues le temps en rongeant des os, en fouillant les décharges publiques. Vas-y, admire. C'est ma ville, le royaume que je domine. Parce que je suis le roi. Be my guest honey. Je suis venu au monde dans cette peste, vermine, turpitude infâme. On se traîne dans la fange qu'on mérite après tout. Je ne sais pas le pourquoi du comment, ce que j'fous là. Ici ou ailleurs, même combat. Le goût du tabac froid sur la langue, les cendres et l'odeur de soufre dans le nez. Je vis ici comme une ombre funambule, pissant contre les murs, insultant les passants. Les cris le soir venu comme seule berceuse. On entend que ça. Les gémissements des égarés, des sans-amis, des sans-amour, les p'tits crevards de la société. Les rétros tordus, brisés, reflètent le démon que j'incarne. Son sourire et ses désirs volcaniques. Je m'y plais bien moi dans ce bled. J'ai ma bande d'enfants perdus. Pour rien au monde je ne quitterais cette terre aride, ô mon pays bien aimé.
(c) Liloo-59
Si le dégoût du monde conférait à lui seul la sainteté, je ne vois pas comment je pourrais éviter la canonisation. ▲ CIORAN
Divine comédie
Il finira mal. En tout cas, rien de banal ne germera dans sa tête : ce sera le génie du bien ou du mal. ~ Un professeur de quatrième d’Arthur Rimbaud
J'établirai dans quelques lignes comment Bel fut bon pendant ses premières années, où il vécut heureux ; c'est fait.
Une éclosion magnifique en bord de ciel au milieu des déchets humains, des ghettos assoiffés de peur insidieuse. Big Bang. Me voilà, Belphegor Young, une âme flottante, attendrissante, pleine de mauvaise volonté. Cette enveloppe charnelle est propre, insaisissable, c’est qu’on l’adorerait. Je rôde sur terre. Je ne sais d’où je viens, ce que je suis en réalité. J’existe seulement dans tes yeux, tu me souris, tu flirtes avec moi. J’ai su très tôt que mon corps serait invincible, gourmandise des dieux et des vilains. Pas plus haut que trois pommes, les catins de mon génie-teur me lorgnaient déjà, langue curieuse, visqueuse au bout des lèvres, me prenant dans leurs bras pleins d’une graisse nauséabonde pour les plus vieilles et moches de la maison, puis elles me pressaient le museau contre leurs fortes poitrines. Souvenir intact, asphyxie. Je suis la tentation que tu veux t’offrir.
Parce que j’ai ça dans le sang. Parlons de lui tiens. Mon code génétique. Un peu d’histoire familiale. J’ai jamais vu Maman. Une fille de la rue sans doute. Et Papa ? Lui c’est mon super-héros. Un bel enfoiré d’amour. Ce que je sais, je le lui dois. Il m’a appris à baiser la Mort dans toutes les positions du Kama Sutra. La Mort c’est ta sœur, ta fille, ta belle-mère, ta cousine, ton amante. Faut l’éduquer et elle sera docile.
Papa il a commencé mon éducation sexuelle à l’âge de six ans. Soixante-neuf, levrette, missionnaire : mon premier champ lexical. L’algèbre ou la géographie passaient au second plan. Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu, observant ces corps en argile, pâtes malléables ; enregistrant tous ces beuglements de bétail. Fascination orgiaque démesurée. Ces fluides qui s’écoulent, je les redessinais à l’école. Oh c’est bien Bel, tu fais un arc-en-ciel ? Non madame, c’est la semence de Papa. Enfance archi saine. Mes jouets préférés : Jasper et Hamlet, deux squelettes humains. De la science naturelle. Je ne peux pas me plaindre, je n’ai jamais manqué de rien. Je me souviens parfaitement des ateliers dissection dans le salon, les après-midis passés à embaumer des cadavres et les jours de pluie, j’empaillais des animaux. A neuf ans, je fréquente les cimetières et enterrements, je rédige ma première oraison funèbre l’année suivante. Je pique les tenues des croque-morts, deviens assistant des pompes funèbres. Je n’étais pas un enfant de chœur, Dieu soit loué, Papa m’aurait renié sinon. Tel père tel fils.
Ma route est toute tracée. Je rentre dans la secte de Papa, me fais grand vizir, repère les beaux morceaux et les ramène dans la bergerie. Il ne m'a jamais forcé à faire quelque chose contre mon gré. Je pourrais me barrer demain que ça ne changerait probablement rien à la course du soleil. La liberté est notre credo - ou est-ce le libertinage ? Je n'ai jamais su s'il m'avait gardé par la force de l'habitude ou juste parce que je lui plaisais vraiment. Faut dire, de toute la fratrie que je dois avoir, je suis sans doute le beau gosse, car j'ai hérité des meilleurs gènes, personne n'en doutera.
Tu me trouveras toujours fourré dans les lieux les plus insolites, fuyant les rayons diurnes de midi. Tu me trouveras singeant ton ombre dans les ruelles mal éclairées. Tu me trouveras dans le lit de ta belle maman. Tu me trouveras dans le caniveau en compagnie des clochards. Tu me trouveras dans les soirées huppées. Tu me trouveras derrière toi, la main sur ton épaule, te susurrant à l'oreille les mots pour te corrompre comme le serpent dans son jardin d'Eden.
♆ PERDITION : LES ANNÉES S'AJOUTENT ET DISPARAISSENT. LE TEMPS NE FAIT PLUS EFFET SUR SES TRAITS. TANTÔT ENFANT AUX MAINS BALADEUSES, ADULTE AUX SOURIRES CRASSES ET VIEILLARD AUX MOTS AIGRIS.
♆ ÉGARÉ : DANS L'ANTRE DE SATAN.
♆ ENNUI TROMPÉ : GOUROU SATANISTE. CHIEUR, FARCEUR, EN MISSION POUR LUCIFER POUR FAIRE DE VOTRE VIE, UN ENFER.
Oh, le début est terriblement cool, c'est sensiblement superbe ** (En même temps, les potos d'Keano peuvent être que des gens doués, hein...) Bienv'nue, puis bonne chance pour la suite de ta fiche !
Tout ce beau monde o/ Je vous envoie plein de love, des bouquets de roses noires pleines d'épines, des T-shirt à mon effigie et à celle de Papa, car on est mégalos dans la famille et puis et puis...
Thackery > J'attends ton DC toi : P
Nela > ton pseudo vend du rêve en bouteille ! Tes compliments me vont droit au ♥
Jack > On n'se connaît pas mais je t'aime déjà ^^
Sinéad > Vraiment cool ton prénom ** les membres de la secte Keano, on est super badass *sbaf*
Soren > Toi aussi t'es beau dude :3
-- la suite de la fifiche me prend plus de temps que prévu, j'essaye de faire au mieux et au plus vite !
Ce beau petit J'adore le début et j'aime la manière dont tu tournes tes mots et que tu fais tes phrases Bienvenue ici ( et puis, les amies de lau sont toujours biens )