LES FLEURS DU MÂLE.

La peau qui pique, qui frotte, douce et dure. Deux iris céladons où tant d’émotion y passent. Une peau halée d’un bronzage discret mais voyant. Une mâchoire carrée, l’air sévère et par moment, il perd des années lorsqu’il est ailleurs, les yeux dans le vague. Tu n’as pas l’air méchant, tout est dans ce mot. Tu es d’une nature calme même si ta désinvolture ne te lâche jamais. C’est une façon de te protéger. Une façon de ne plus être brisé. Obéissant par moment, contre tous ordres par autre, tu n’es pas facile à décrire, tu compromais chaque portait que l’on fait sur toi. Peut-être que tu n’aimes pas les étiquettes. Alors tu étais doux et violent, soumis et dominant, triste et souriant, héros et méchant. Tu étais un tout, indescriptible car imprévisible. C’était peut-être ça qui plaisait aux gens. Mais tu ne voulais pas leurs plaire. Tu voulais qu’on te laisse tranquille. Mais ton pouvoir, ce don du Malin ne voulait pas. Il ne faisait qu’attirer ceux que tu fuyais.

Tu étais donc cet être au physique avantageux que tu n’apportais pas d’attention. Depuis une dizaine années maintenant, tu donnais ton esprit à aider les autres. Paradoxe avec cette envie de fuir les gens. Tu n’avais aucune limite, couchant avec tout, libre de tout engagement. Tu gardais cependant une marque d’une personne qui était rentré dans ta vie comme en toi. Une marque au feutre indélébile sur ton bas ventre, à l’ores de tes fesses. Son surnom, « SCAR ». Il t’avait marqué, t’avait revendiqué comme sa propriété. Tu es doué de ta langue et sans parler d’une façon sexuelle de la chose, tu avais beaucoup d’aisance à parler avec des mots. Timide en ton passé, tu t’étais forgé depuis que lui t’avait souillé. Tu étais comme tu étais, que les gens t’aiment ou non.

M — DONNES MOI ENCORE T’en voulais encore, t’en voulais toujours plus. Il sentait si bon. Il était à croqué. Tu voulais mordre cette pulpe rosée qu’était ses lèvres séchées. Ce don, il t’attirait. Ses phéromones, ils te réclamaient. Pourquoi tu attendrais ? Pourquoi tu ne te laisserais pas aller ? Tu en étais devenu drogué. Plus de ce doux parfait. Quittes à lui faire mal pour en avoir. Tu voulais t’en intoxiqué. Et si tu devais le caresser, le faire se tordre sous tes mains, le frapper, l’effrayé pour en avoir, sans hésitation tu le ferais. Qu’est-ce qu’il sentait bon.
F — SANS LES LIENS DE SANG, ON EST LIES. Tu le considères comme un grand frère, comme ce grand frère que tu aurais voulu avoir. Et il te regarde comme la petite sœur qu’il n’a jamais eue. Vous vous êtes rencontrés sur son lieu de travail car tu devais y aller pour x raison. Il avait été doux avec toi, te soignant, te rassurant si besoin. Il avait eu ses gestes qu’un grand frère aurait sur une petite sœur. Pourquoi vous vous sentez liés ? Tu ne saurais dire. Il t’a aidé, plusieurs fois. Il t’est venu en aide plus d’une fois. Et toi, tu l’aimes bien. Il est cool comme grand frère même s’il a sa part de merde. Tu sais que lui, il t’abandonnera pas. Alors tu le considères comme ton grand frère et tu veux bien jouer le rôle de sa petite sœur.
CURIOSITÉ DIABOLIQUE